La rage animale est endémique au Sénégal. Dans le premier trimestre de l’année, cinq cas de décès occasionnés par des morsures de chiens ont été enregistrés dans les structures sanitaires. C’est à juste raison que les autorités ont lancé hier un programme spécial de 764 millions de F Cfa.
Les statistiques de l’Institut Pasteur de Dakar font état de 1000 consultations en moyenne par an suite à des morsures ou des griffures par des animaux suspects de rage. L’Oms évalue entre 40.000 et 70.000 personnes qui décèdent de la rage chaque année, dans les pays asiatiques et africains. « Au Sénégal, les cinq décès constatés dans le premier trimestre de l’année suffisent pour que le chef de l’Etat décide de prendre des mesures d’urgence lors du Conseil des ministres du 14 octobre dernier, en vue de la mise en place d’un programme national de lutte contre la rage », souligne le ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck. En procédant hier, à Dakar, au lancement du programme spécial de lutte contre la rage, Mme le ministre a salué la forte mobilisation des partenaires et des acteurs engagés dans le combat. Elle a précisé que l’approche multisectorielle et pluridisciplinaire qui a prévalu dans la lutte contre la grippe aviaire a été reconduite puisqu’elle a déjà fait ses preuves. Elle a accueilli, avec joie, les messages de soutien et les engagements pris par les partenaires comme la Fao, l’Oms, les départements ministériels, les collectivités locales et les associations des éleveurs, avant de dire son espoir de voir ce programme couronné de succès.
Pour le ministre de l’Elevage, il faut prendre les devants dans ce combat afin de couper la transmission de la maladie en éliminant le maillon de la chaîne que constituent les chiens errants. Elle a insisté, une nouvelle fois, sur le rôle important du ministère de la santé et de l’Institut Pasteur qui demeurent, en sus des collectivités locales du pays, des partenaires de choix dans cette lutte contre la rage.
Au cours du lancement, le coordonnateur national, le Dr Baba Sall, a fait une présentation sommaire du programme. Un programme dont l’objectif essentiel est de préserver la santé animale et publique à travers le contrôle de la rage. La diminution de l’incidence de la rage, l’implication effective des collectivités locales et des propriétaires de chiens dans le contrôle de la rage étant, entre autres, des résultats attendus du programme qui sera déroulé sur toute l’étendue du territoire national.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
Les statistiques de l’Institut Pasteur de Dakar font état de 1000 consultations en moyenne par an suite à des morsures ou des griffures par des animaux suspects de rage. L’Oms évalue entre 40.000 et 70.000 personnes qui décèdent de la rage chaque année, dans les pays asiatiques et africains. « Au Sénégal, les cinq décès constatés dans le premier trimestre de l’année suffisent pour que le chef de l’Etat décide de prendre des mesures d’urgence lors du Conseil des ministres du 14 octobre dernier, en vue de la mise en place d’un programme national de lutte contre la rage », souligne le ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck. En procédant hier, à Dakar, au lancement du programme spécial de lutte contre la rage, Mme le ministre a salué la forte mobilisation des partenaires et des acteurs engagés dans le combat. Elle a précisé que l’approche multisectorielle et pluridisciplinaire qui a prévalu dans la lutte contre la grippe aviaire a été reconduite puisqu’elle a déjà fait ses preuves. Elle a accueilli, avec joie, les messages de soutien et les engagements pris par les partenaires comme la Fao, l’Oms, les départements ministériels, les collectivités locales et les associations des éleveurs, avant de dire son espoir de voir ce programme couronné de succès.
Pour le ministre de l’Elevage, il faut prendre les devants dans ce combat afin de couper la transmission de la maladie en éliminant le maillon de la chaîne que constituent les chiens errants. Elle a insisté, une nouvelle fois, sur le rôle important du ministère de la santé et de l’Institut Pasteur qui demeurent, en sus des collectivités locales du pays, des partenaires de choix dans cette lutte contre la rage.
Au cours du lancement, le coordonnateur national, le Dr Baba Sall, a fait une présentation sommaire du programme. Un programme dont l’objectif essentiel est de préserver la santé animale et publique à travers le contrôle de la rage. La diminution de l’incidence de la rage, l’implication effective des collectivités locales et des propriétaires de chiens dans le contrôle de la rage étant, entre autres, des résultats attendus du programme qui sera déroulé sur toute l’étendue du territoire national.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil