Mbodiène (Mbour), 30 avr (APS) - Le Sénégal mettre bientôt en place un code pastoral dont l’idée avait émise dans le cadre de la mise en oeuvre de la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale promulguée en 2004, a annoncé, jeudi à Mbodiène, le Dr Abdoulaye Dieng, conseiller technique numéro 2 du ministre de l’Elevage.
Dans cette loi, a souligné M. Dieng, le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, a tracé une vision claire de l’agriculture sénégalaise pour les vingt prochaines années, portée vers la croissance, la création de richesses et d’emplois, mais aussi et surtout, vers une meilleure promotion socio-économique des éleveurs.
Le code permettra, a-t-il souligné lors d’un atelier thématique et de validation des axes d’orientation stratégiques du Plan national de développement de l’élevage (28-30 avril), de définir les règles du jeu sous l’angle pastoral. "(…) nous tenons compte du fait que, d’une manière générale, dans la zone sylvo-pastorale, par exemple, c’est l’élevage qui est dominant", a-t-il expliqué.
Pour cette raison, le conseiller technique du ministre de l’Elevage a estimé qu’il faudra, dans cette partie du pays, privilégier les activités d’élevage par rapport aux autres activités.
"Aujourd’hui, il n’y a aucun texte qui permet de prendre en charge réellement le développement de l’élevage. Tous les textes qui existent sont obsolètes", a relevé le Dr Abdoulaye Dieng.
Selon lui, "l’existence d’un code pastoral est fondamental pour régir les conditions dans lesquelles l’élevage pourra se développer dans les zones où il est dominant".
Ce code, a-t-il souligné, est un élément qui, comme le Programme national de développement de l’élevage (PNDE), est inscrit dans la Loi agro-sylvo-pastoral (LOASP).
Cette Loi exige qu’il soit mis en place un code pastoral, au-delà du PNDE, qui vise à développer le secteur de l’élevage. Ce code vise aussi à définir les règles du jeu en termes de déplacement, de mouvement et de mobilité des animaux et des populations, en relation avec les ressources disponibles au niveau local.
C’est pourquoi l’ancien directeur de l’agriculture, Samba Kanté, aujourd’hui élu local dans la région de Louga, et qui est venu représenter des élus à l’atelier de Mbodiène, a beaucoup insisté sur la nécessité d’une bonne synergie ave les collectivités locales. En effet, explique-t-il, ce sont elles qui gèrent les problèmes à la base.
"Quand le code devra être finalisé, les collectivités locales auront un rôle extrêmement important à jouer", a toutefois rassuré le Dr Abdoulaye Dieng.
ADE/ASG
Dans cette loi, a souligné M. Dieng, le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, a tracé une vision claire de l’agriculture sénégalaise pour les vingt prochaines années, portée vers la croissance, la création de richesses et d’emplois, mais aussi et surtout, vers une meilleure promotion socio-économique des éleveurs.
Le code permettra, a-t-il souligné lors d’un atelier thématique et de validation des axes d’orientation stratégiques du Plan national de développement de l’élevage (28-30 avril), de définir les règles du jeu sous l’angle pastoral. "(…) nous tenons compte du fait que, d’une manière générale, dans la zone sylvo-pastorale, par exemple, c’est l’élevage qui est dominant", a-t-il expliqué.
Pour cette raison, le conseiller technique du ministre de l’Elevage a estimé qu’il faudra, dans cette partie du pays, privilégier les activités d’élevage par rapport aux autres activités.
"Aujourd’hui, il n’y a aucun texte qui permet de prendre en charge réellement le développement de l’élevage. Tous les textes qui existent sont obsolètes", a relevé le Dr Abdoulaye Dieng.
Selon lui, "l’existence d’un code pastoral est fondamental pour régir les conditions dans lesquelles l’élevage pourra se développer dans les zones où il est dominant".
Ce code, a-t-il souligné, est un élément qui, comme le Programme national de développement de l’élevage (PNDE), est inscrit dans la Loi agro-sylvo-pastoral (LOASP).
Cette Loi exige qu’il soit mis en place un code pastoral, au-delà du PNDE, qui vise à développer le secteur de l’élevage. Ce code vise aussi à définir les règles du jeu en termes de déplacement, de mouvement et de mobilité des animaux et des populations, en relation avec les ressources disponibles au niveau local.
C’est pourquoi l’ancien directeur de l’agriculture, Samba Kanté, aujourd’hui élu local dans la région de Louga, et qui est venu représenter des élus à l’atelier de Mbodiène, a beaucoup insisté sur la nécessité d’une bonne synergie ave les collectivités locales. En effet, explique-t-il, ce sont elles qui gèrent les problèmes à la base.
"Quand le code devra être finalisé, les collectivités locales auront un rôle extrêmement important à jouer", a toutefois rassuré le Dr Abdoulaye Dieng.
ADE/ASG