Des acteurs de la filière avicole ont demandé, mardi, à Dakar, la protection de leur activité face aux importations de poulets, de façon à mettre la filière à niveau par des investissements, a déclaré le coordonnateur du comité ad hoc de l’interprofession avicole, Idrissa Kama. « Cette protection que nous souhaitons devra être entretenue par l’interprofession, que nous voulons mettre en place », a dit M. Kama, à l’occasion d’un atelier de sensibilisation et d’information pour la mise en place d’une interprofession avicole au Sénégal.
Mais pour que cela puisse se faire, il faut que l’organisation interprofessionnelle soit représentative, a-t-il estimé. « C’est ce qui explique aujourd’hui la tenue de cet atelier pour sensibiliser tous les acteurs et ainsi recueillir leur réflexion pour la mise en place de cette organisation », a encore expliqué Idrissa Kama. Il a précisé que l’interprofession « regroupe l’ensemble des intervenants, aussi bien les acteurs que les chefs d’entreprise ».
Ainsi, durant sept ans, ces derniers pourront investir, se mettre à niveau, être compétitifs et exporter. « Depuis 2005, a-t-il dit, nous nous sommes battus pour que l’Etat du Sénégal arrive à faire quelque chose face aux importations massives que nous avions connues dans les 2000 à 2005 », a-t-il rappelé. Il estime qu’ « il faut que les Sénégalais puissent consommer du poulet en fonction de leur pouvoir d’achat », déplorant un manque de protection face aux importations. « Si nous n’avons pas une consommation locale protégée, nous ne pouvons pas avoir une industrie locale développée. Le Sénégal est confronté, depuis longtemps, à cette difficulté. Il est clair que les produits venus de l’extérieur sont moins chers. Néanmoins, il faut voir la qualité de ces produits même s’ils sont sains », déclare le président de l’Union nationale de la filière avicole. Le comité ad hoc de l’interprofession avicole, qui travaille depuis le mois de novembre, est l’interface entre l’Etat et les acteurs.
(APS)
Mais pour que cela puisse se faire, il faut que l’organisation interprofessionnelle soit représentative, a-t-il estimé. « C’est ce qui explique aujourd’hui la tenue de cet atelier pour sensibiliser tous les acteurs et ainsi recueillir leur réflexion pour la mise en place de cette organisation », a encore expliqué Idrissa Kama. Il a précisé que l’interprofession « regroupe l’ensemble des intervenants, aussi bien les acteurs que les chefs d’entreprise ».
Ainsi, durant sept ans, ces derniers pourront investir, se mettre à niveau, être compétitifs et exporter. « Depuis 2005, a-t-il dit, nous nous sommes battus pour que l’Etat du Sénégal arrive à faire quelque chose face aux importations massives que nous avions connues dans les 2000 à 2005 », a-t-il rappelé. Il estime qu’ « il faut que les Sénégalais puissent consommer du poulet en fonction de leur pouvoir d’achat », déplorant un manque de protection face aux importations. « Si nous n’avons pas une consommation locale protégée, nous ne pouvons pas avoir une industrie locale développée. Le Sénégal est confronté, depuis longtemps, à cette difficulté. Il est clair que les produits venus de l’extérieur sont moins chers. Néanmoins, il faut voir la qualité de ces produits même s’ils sont sains », déclare le président de l’Union nationale de la filière avicole. Le comité ad hoc de l’interprofession avicole, qui travaille depuis le mois de novembre, est l’interface entre l’Etat et les acteurs.
(APS)