Mbodiène (Mbour), 29 avr (APS) - Les ruminants constituent la base de l’élevage sénégalais avec des effectifs de 3,2 millions de têtes pour les bovins, 5,3 millions pour les ovins et 4,5 millions pour les caprins, indique le ministère de l’Elevage dans un document transmis à l’APS.
C’était à l’occasion d’un atelier thématique et de validation des axes d’orientation stratégiques du Plan national de développement de l’élevage qui se tient du 28 au 30 avril courant à Mbodiène, dans le département de Mbour (ouest).
D’après le document, l’exploitation des ruminants reste néanmoins fortement dominée par des modes extensifs de conduite des troupeaux.
Selon la situation agro-écologique du Sénégal, les auteurs de ce document ont indiqué trois systèmes : un système pastoral localisé au nord dans la zone sylvo-pastorale, un système agro-pastoral dans le bassin arachidier, la vallée du fleuve Sénégal et au sud-est du pays et enfin un système péri-urbain.
Avec des effectifs respectifs de 417.700 et 445.000 têtes, les chevaux et les ânes sont présents dans plusieurs secteurs d’activités, en particulier dans la traction hippomobile aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, selon le document présenté par Dr Abdoulaye Dieng, conseiller technique numéro 2 du ministre de l’Elevage.
"Leur rôle dans l’amélioration des productions agricoles et l’approvisionnement en eau des populations rurales est particulièrement important. Ces effectifs sont concentrés essentiellement au nord et au centre-ouest du pays, en raison de la sensibilité de ces animaux à la trypanosomiase (maladie du sommeil dans le sud)", a-t-on expliqué.
Pour les porcins, l’effectif tourne autour de 334.000 têtes réparties essentiellement entre les régions de Ziguinchor, Fatick, Kaolack et Thiès. "L’espèce porcine fait l’objet d’une exploitation traditionnelle familiale selon le mode extensif basé sur la divagation et la valorisation des déchets ménagers", a précisé Dr Dieng.
Par ailleurs, l’aviculture traditionnelle représente environ 64% des effectifs de volailles du pays, avec plus de 22 millions de têtes. Elle se caractérise par un mode d’exploitation basé sur la divagation, sans amélioration notable des conditions d’hygiène, d’alimentation ou d’habitat.
Selon le ministère de l’Elevage, en résultat une forte sensibilité à la maladie de Newcastle qui occasionne chaque année des taux de mortalité pouvant atteindre 80% des effectifs.
L’aviculture semi-industrielle, quant à elle, a connu un développement spectaculaire, depuis la fermeture des frontières sénégalaises à l’importation de viandes de volaille consécutive à la grippe aviaire. Ses effectifs tournent autour de 12,5 millions de sujets et 439 millions unités d’œufs en 2009.
Par rapport aux productions de viandes et d’abats, elles sont estimées, pour l’année 2009, à 166.070 tonnes, dont 45% provenant de la sous-filière bovine, 24% des petits ruminants, 24% de l’aviculture et 7% des porcins.
Sur la période 2006-2009, la production de viande et d’abats a augmenté de 92%, soit une croissance de 4,642 tonnes par an en moyenne.
ADE/SAB
C’était à l’occasion d’un atelier thématique et de validation des axes d’orientation stratégiques du Plan national de développement de l’élevage qui se tient du 28 au 30 avril courant à Mbodiène, dans le département de Mbour (ouest).
D’après le document, l’exploitation des ruminants reste néanmoins fortement dominée par des modes extensifs de conduite des troupeaux.
Selon la situation agro-écologique du Sénégal, les auteurs de ce document ont indiqué trois systèmes : un système pastoral localisé au nord dans la zone sylvo-pastorale, un système agro-pastoral dans le bassin arachidier, la vallée du fleuve Sénégal et au sud-est du pays et enfin un système péri-urbain.
Avec des effectifs respectifs de 417.700 et 445.000 têtes, les chevaux et les ânes sont présents dans plusieurs secteurs d’activités, en particulier dans la traction hippomobile aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, selon le document présenté par Dr Abdoulaye Dieng, conseiller technique numéro 2 du ministre de l’Elevage.
"Leur rôle dans l’amélioration des productions agricoles et l’approvisionnement en eau des populations rurales est particulièrement important. Ces effectifs sont concentrés essentiellement au nord et au centre-ouest du pays, en raison de la sensibilité de ces animaux à la trypanosomiase (maladie du sommeil dans le sud)", a-t-on expliqué.
Pour les porcins, l’effectif tourne autour de 334.000 têtes réparties essentiellement entre les régions de Ziguinchor, Fatick, Kaolack et Thiès. "L’espèce porcine fait l’objet d’une exploitation traditionnelle familiale selon le mode extensif basé sur la divagation et la valorisation des déchets ménagers", a précisé Dr Dieng.
Par ailleurs, l’aviculture traditionnelle représente environ 64% des effectifs de volailles du pays, avec plus de 22 millions de têtes. Elle se caractérise par un mode d’exploitation basé sur la divagation, sans amélioration notable des conditions d’hygiène, d’alimentation ou d’habitat.
Selon le ministère de l’Elevage, en résultat une forte sensibilité à la maladie de Newcastle qui occasionne chaque année des taux de mortalité pouvant atteindre 80% des effectifs.
L’aviculture semi-industrielle, quant à elle, a connu un développement spectaculaire, depuis la fermeture des frontières sénégalaises à l’importation de viandes de volaille consécutive à la grippe aviaire. Ses effectifs tournent autour de 12,5 millions de sujets et 439 millions unités d’œufs en 2009.
Par rapport aux productions de viandes et d’abats, elles sont estimées, pour l’année 2009, à 166.070 tonnes, dont 45% provenant de la sous-filière bovine, 24% des petits ruminants, 24% de l’aviculture et 7% des porcins.
Sur la période 2006-2009, la production de viande et d’abats a augmenté de 92%, soit une croissance de 4,642 tonnes par an en moyenne.
ADE/SAB