Louga, 29 déc (APS) - Le ministre de la Culture, Serigne Mamadou Bousso Lèye, a appelé, mardi à Louga, les collectivités locales à insérer ‘’réellement et harmonieusement’’ la culture dans toutes leurs stratégies locales de développement économique et social.
M . Lèye, qui procédait à l’ouverture de la 9-ème édition du Festival international de folklore et de percussions de Louga (FESFOP) axé sur le thème : ‘’diversité, coopération et paix’’, a lancé un appel aux régions, communes et communautés rurales à ’’prendre en charge de façon réelle et harmonieuse le volet culturel dans leurs programmes de développement’’.
’’Une telle démarche va participer au renforcement des efforts du gouvernement visant à la décentralisation de l’action culturelle’’, a soutenu M. Lèye qui a ajouté, cependant, que ‘’décentraliser l’action culturelle ne signifie nullement donner une impression superficielle d’épanouissement en offrant à des localités et populations enclavées des moyens matériels’’.
’’La vraie décentralisation est celle que nous vivons aujourd’hui avec le FESFOP, parce qu’elle est conçue par et pour les populations avec comme finalités des brassages culturels vivants pour le développement multidimensionnel’’, a indiqué le ministre de la Culture.
’’Nous attendons beaucoup des enjeux du FESFOP notamment sa dimension structurante reflétée par le projet de tourisme solidaire, la radio communautaire et le musée pour la sauvegarde et la valorisation des savoirs traditionnels’’, a dit M. Lèye.
’’La 9-ème édition du FESFOP pose de nobles ambitions d’un projet qui articule la diversité, la coopération et la paix’’, a estimé son président Babacar Sarr, relevant que ce thème recoupe sa vision dans un monde où ’’les écarts se creusent, les replis identitaires s’accumulent par la peur et le rejet de l’autre’’.
‘’Nous voulons, au travers des vastes fonctions de la culture, poser et imposer une étape que le monde observera pour toujours : se parler, se reconnaître, se ressourcer par les valeurs pour un vouloir vivre ensemble et un partage de ce que l’on a de peu et d’abondant’’, a soutenu M. Sarr.
Pour sa part, le maire de la ville de Louga, Aminata Mbengue Ndiaye a salué ’’la constance, la consolidation et la professionnalisation continues des activités du FESFOP’’, avant d’assurer le soutien de la municipalité à ses responsables qualifiés de ‘’dignes héritiers de la troupe folklorique Le Cercle de la jeunesse’’.
’’Le FESFOP est une belle occasion de brassage, de convergence et d’unité dans la diversité’’, a également dit le président du conseil régional Samba Khary Cissé.
M. Cissé a émis le souhait de voir Louga se doter ’’de suffisamment d’infrastructures culturelles pour faciliter l’expression de ses nombreux artistes qui doivent fouetter leur créativité’’.
Quelque 400 festivaliers venus d’Afrique, d’Europe et d’une demi-douzaine de régions du Sénégal vont transformer la fraicheur nocturne actuelle de Louga en une vaste braise culturelle jusqu’au 2 janvier à travers des soirées de gala, des animations de quartiers, carnaval, ateliers de percussions, etc.
M . Lèye, qui procédait à l’ouverture de la 9-ème édition du Festival international de folklore et de percussions de Louga (FESFOP) axé sur le thème : ‘’diversité, coopération et paix’’, a lancé un appel aux régions, communes et communautés rurales à ’’prendre en charge de façon réelle et harmonieuse le volet culturel dans leurs programmes de développement’’.
’’Une telle démarche va participer au renforcement des efforts du gouvernement visant à la décentralisation de l’action culturelle’’, a soutenu M. Lèye qui a ajouté, cependant, que ‘’décentraliser l’action culturelle ne signifie nullement donner une impression superficielle d’épanouissement en offrant à des localités et populations enclavées des moyens matériels’’.
’’La vraie décentralisation est celle que nous vivons aujourd’hui avec le FESFOP, parce qu’elle est conçue par et pour les populations avec comme finalités des brassages culturels vivants pour le développement multidimensionnel’’, a indiqué le ministre de la Culture.
’’Nous attendons beaucoup des enjeux du FESFOP notamment sa dimension structurante reflétée par le projet de tourisme solidaire, la radio communautaire et le musée pour la sauvegarde et la valorisation des savoirs traditionnels’’, a dit M. Lèye.
’’La 9-ème édition du FESFOP pose de nobles ambitions d’un projet qui articule la diversité, la coopération et la paix’’, a estimé son président Babacar Sarr, relevant que ce thème recoupe sa vision dans un monde où ’’les écarts se creusent, les replis identitaires s’accumulent par la peur et le rejet de l’autre’’.
‘’Nous voulons, au travers des vastes fonctions de la culture, poser et imposer une étape que le monde observera pour toujours : se parler, se reconnaître, se ressourcer par les valeurs pour un vouloir vivre ensemble et un partage de ce que l’on a de peu et d’abondant’’, a soutenu M. Sarr.
Pour sa part, le maire de la ville de Louga, Aminata Mbengue Ndiaye a salué ’’la constance, la consolidation et la professionnalisation continues des activités du FESFOP’’, avant d’assurer le soutien de la municipalité à ses responsables qualifiés de ‘’dignes héritiers de la troupe folklorique Le Cercle de la jeunesse’’.
’’Le FESFOP est une belle occasion de brassage, de convergence et d’unité dans la diversité’’, a également dit le président du conseil régional Samba Khary Cissé.
M. Cissé a émis le souhait de voir Louga se doter ’’de suffisamment d’infrastructures culturelles pour faciliter l’expression de ses nombreux artistes qui doivent fouetter leur créativité’’.
Quelque 400 festivaliers venus d’Afrique, d’Europe et d’une demi-douzaine de régions du Sénégal vont transformer la fraicheur nocturne actuelle de Louga en une vaste braise culturelle jusqu’au 2 janvier à travers des soirées de gala, des animations de quartiers, carnaval, ateliers de percussions, etc.