Louga : plaidoyer pour l’érection d’espaces d’expression culturelle appropriés
Louga, 11 nov (APS) – Les acteurs culturels de la région de Louga ont opté pour l’érection dans tous les niveaux administratifs des espaces culturels dits ‘’Penc’’ appropriés aux réalités et aux ambitions des artistes et populations locales.
L’idée la mieux partagée par les administratifs de la culture, les responsables d’associations culturelles et les différents acteurs culturels de Louga approchés par l’APS demeure la construction d’infrastructures dites ‘’Guew’’ susceptibles de fouetter la création et de recoller le public aux activités artistiques.
‘’Les infrastructures culturelles existantes sont à redynamiser et à diversifier en les adaptant aux réalités socio-culturelles’’, a soutenu le président du Festival international de folklore et de percussion (FESFOP), Babacar Sarr convaincu ‘’qu’il nous faut des espaces +Geew+ ou +Penc+’’.
‘’De tels espaces qui collent à nos aspirations et objectifs permettent au spectateur d’être en même temps acteur’’, a relevé M. Sarr soutenant que ‘’les scènes plates avec rideaux héritées de l’Europe sont dépassées et bloquent la créativité artistique’’.
‘’Par conséquent, a soutenu le président du FESFOP, il fallait recueillir l’avis de la communauté artistique avant l’érection du centre culturel régional, autrement dit mettre en place les conditions d’une promotion artistique avant de crier à la mort de l’art’’.
Malgré sa ‘’scène plate qui n’encourage pas l’épanouissement des artistes’’, le centre culturel régional est le seul espace susceptible de satisfaire un tant soit peu les artistes, a souligné le metteur en scène de la troupe des volontaires des échanges culturels (VEC), Ibrahima Lébou Ndoye.
‘’Nous voulons toutefois avoir des espaces nouveaux, des salles fermées et équipées en sons et lumière avec des scènes normées qui soient mieux adaptés au théâtre nouveau’’, a dit M. Ndoye qui a également mis l’accent sur l’urgence de dérouler des séances de formation notamment en régie.
La région est dotée d’un centre culturel, d’une place civique qui abrite les plus grands évènements artistiques et musicaux, de centres départementaux d’éducation physique et sportive (CDEPS), d’espaces-jeunes, de théâtres de verdure, de foyers des jeunes, etc., a rappelé le directeur du centre culturel, Hugues Diaz.
Toutefois, M. Diaz a relevé que ‘’très souvent ces infrastructures sont techniquement inadaptées notamment le centre culturel dont la salle de spectacles est insonorisée et manque d’issues de secours, de voies de dégagement. Les bouches d’incendie sont inexistantes et la capacité électrique insuffisante’’.
Par ailleurs, le directeur du centre culturel a plaidé pour la formation de régisseurs généraux (artistiques, techniques, etc.) pour la tenue de fiche technique, pour la mise en place de matériels de scène capables de couvrir un concert conventionnel dans un stade pour pallier à nombre de désagréments.
M. Diaz, qui a souhaité l’amélioration de l’architecture acoustique et visuelle de ses salles de spectacles et d’exposition, s’est toutefois demandé si ‘’le manque de créativité relevée n’est pas du au manque de connaissance du public ou à l’inexistence de critiques d’arts dans la région’’.
Parlant de la qualité des spectacles offerts par les acteurs culturels, M. Diaz a estimé que les artistes ont certes la volonté de bien faire mais la qualité des prestations laisse à désirer et cela est certainement dû aux espaces de répétition inappropriés (écoles, entrepôts, etc.) utilisés par les comédiens.
Pour pallier le manque de cadres d’expression des acteurs culturels de Louga, les responsables du FESFOP ont conçu un plan stratégique triennal (2009-2011) qui a prévu l’érection, dans son village, de sites d’expression artistique.
Ces sites prévoient également des ateliers de percussion et de danse, un théâtre de verdure, une galerie d’exposition d’arts, de centre multimédia et d’une radio culturelle, a indiqué le président Babacar Sarr.
L’idée la mieux partagée par les administratifs de la culture, les responsables d’associations culturelles et les différents acteurs culturels de Louga approchés par l’APS demeure la construction d’infrastructures dites ‘’Guew’’ susceptibles de fouetter la création et de recoller le public aux activités artistiques.
‘’Les infrastructures culturelles existantes sont à redynamiser et à diversifier en les adaptant aux réalités socio-culturelles’’, a soutenu le président du Festival international de folklore et de percussion (FESFOP), Babacar Sarr convaincu ‘’qu’il nous faut des espaces +Geew+ ou +Penc+’’.
‘’De tels espaces qui collent à nos aspirations et objectifs permettent au spectateur d’être en même temps acteur’’, a relevé M. Sarr soutenant que ‘’les scènes plates avec rideaux héritées de l’Europe sont dépassées et bloquent la créativité artistique’’.
‘’Par conséquent, a soutenu le président du FESFOP, il fallait recueillir l’avis de la communauté artistique avant l’érection du centre culturel régional, autrement dit mettre en place les conditions d’une promotion artistique avant de crier à la mort de l’art’’.
Malgré sa ‘’scène plate qui n’encourage pas l’épanouissement des artistes’’, le centre culturel régional est le seul espace susceptible de satisfaire un tant soit peu les artistes, a souligné le metteur en scène de la troupe des volontaires des échanges culturels (VEC), Ibrahima Lébou Ndoye.
‘’Nous voulons toutefois avoir des espaces nouveaux, des salles fermées et équipées en sons et lumière avec des scènes normées qui soient mieux adaptés au théâtre nouveau’’, a dit M. Ndoye qui a également mis l’accent sur l’urgence de dérouler des séances de formation notamment en régie.
La région est dotée d’un centre culturel, d’une place civique qui abrite les plus grands évènements artistiques et musicaux, de centres départementaux d’éducation physique et sportive (CDEPS), d’espaces-jeunes, de théâtres de verdure, de foyers des jeunes, etc., a rappelé le directeur du centre culturel, Hugues Diaz.
Toutefois, M. Diaz a relevé que ‘’très souvent ces infrastructures sont techniquement inadaptées notamment le centre culturel dont la salle de spectacles est insonorisée et manque d’issues de secours, de voies de dégagement. Les bouches d’incendie sont inexistantes et la capacité électrique insuffisante’’.
Par ailleurs, le directeur du centre culturel a plaidé pour la formation de régisseurs généraux (artistiques, techniques, etc.) pour la tenue de fiche technique, pour la mise en place de matériels de scène capables de couvrir un concert conventionnel dans un stade pour pallier à nombre de désagréments.
M. Diaz, qui a souhaité l’amélioration de l’architecture acoustique et visuelle de ses salles de spectacles et d’exposition, s’est toutefois demandé si ‘’le manque de créativité relevée n’est pas du au manque de connaissance du public ou à l’inexistence de critiques d’arts dans la région’’.
Parlant de la qualité des spectacles offerts par les acteurs culturels, M. Diaz a estimé que les artistes ont certes la volonté de bien faire mais la qualité des prestations laisse à désirer et cela est certainement dû aux espaces de répétition inappropriés (écoles, entrepôts, etc.) utilisés par les comédiens.
Pour pallier le manque de cadres d’expression des acteurs culturels de Louga, les responsables du FESFOP ont conçu un plan stratégique triennal (2009-2011) qui a prévu l’érection, dans son village, de sites d’expression artistique.
Ces sites prévoient également des ateliers de percussion et de danse, un théâtre de verdure, une galerie d’exposition d’arts, de centre multimédia et d’une radio culturelle, a indiqué le président Babacar Sarr.
