MBOUR Les greniers se vident
Des stratégies de survie déployées dans le département de Mbour ont permis aux foyers ruraux de faire face aux menaces d'insécurité alimentaires. Les causes du phénomène sont à chercher dans les récoltes de la campagne agricole 2013 n'ayant pas répondu aux attentes. Ces familles ne tiendront pas longtemps si…
Les pluies diluviennes des mois d'août et de septembre 2013 ont fortement compromis la maturation des plants de mil .S'ils ne sont pas emportés par les eaux pluviales , leur déracinement et leur pourrissement ont pu empêcher de bonnes récoltes. Par conséquent, dans le Jeguem, les vallées de Sorrène, de Ndiakhaté dans la communauté rurale de Séssène, les faits parlent d'eux-mêmes. Le niveau d'eau et les débordements occasionnés ont détruit des champs de mil et d'arachide. Les propriétaires préfèrent s'en tenir à la volonté divine.
L'insécurité alimentaire s'installe progressivement dans une zone où il y avait de bonnes récoltes de mil. La demande en mil augmente .Les besoins en consommation de la farine de mil pour faire du couscous deviennent de plus en plus difficiles à satisfaire. La consommation de la bouillie de mil augmente dans le département de Mbour.
A cette crise alimentaire s'ajoute le vol de bétail. Des bandes organisées font main basse sur les petits ruminants, augmentant ainsi la misère et la désolation dans des terroirs de la communauté rurale de Ndiaganiao.
Le monde rural qui n'est pas certes aux bords de la famine, selon un agent de développement, mérite une assistance. Certains pour joindre les deux bouts viennent dans les centres urbains pour faire de petits métiers. D'autres s'adonnent à la pêche. La station balnéaire de Saly enregistre une main d'œuvre à bon marché. Mais la baisse du nombre de touristes n'arrange pas les choses.
Les villes de Mbour, de Saly et de Nguékokh sont envahies par des femmes rurales qui se transforment en lingères pour trouver un petit d'argent pour subvenir aux besoins de leur famille.
Samba Niébé BA
Sud Quotidien
Les pluies diluviennes des mois d'août et de septembre 2013 ont fortement compromis la maturation des plants de mil .S'ils ne sont pas emportés par les eaux pluviales , leur déracinement et leur pourrissement ont pu empêcher de bonnes récoltes. Par conséquent, dans le Jeguem, les vallées de Sorrène, de Ndiakhaté dans la communauté rurale de Séssène, les faits parlent d'eux-mêmes. Le niveau d'eau et les débordements occasionnés ont détruit des champs de mil et d'arachide. Les propriétaires préfèrent s'en tenir à la volonté divine.
L'insécurité alimentaire s'installe progressivement dans une zone où il y avait de bonnes récoltes de mil. La demande en mil augmente .Les besoins en consommation de la farine de mil pour faire du couscous deviennent de plus en plus difficiles à satisfaire. La consommation de la bouillie de mil augmente dans le département de Mbour.
A cette crise alimentaire s'ajoute le vol de bétail. Des bandes organisées font main basse sur les petits ruminants, augmentant ainsi la misère et la désolation dans des terroirs de la communauté rurale de Ndiaganiao.
Le monde rural qui n'est pas certes aux bords de la famine, selon un agent de développement, mérite une assistance. Certains pour joindre les deux bouts viennent dans les centres urbains pour faire de petits métiers. D'autres s'adonnent à la pêche. La station balnéaire de Saly enregistre une main d'œuvre à bon marché. Mais la baisse du nombre de touristes n'arrange pas les choses.
Les villes de Mbour, de Saly et de Nguékokh sont envahies par des femmes rurales qui se transforment en lingères pour trouver un petit d'argent pour subvenir aux besoins de leur famille.
Samba Niébé BA
Sud Quotidien
