Mbour, 17 jan (APS) - Le conseil municipal de Mbour a voté samedi son budget pour 2015, arrêté à 1.879.425.762 francs CFA, soit une hausse de 223 681 437 francs, en comparaison du précédent.
Une grande part de ce budget est réservée aux dépenses de fonctionnement, arrêtées à 1.341.543.473 francs CFA, soit 71,38% du total, contre 537.882.289 francs CFA, pour les investissements, soit 28,51%.
Il a été voté à l'unanimité des 67 conseillers présents à cette session budgétaire. Certains ont voté par procuration. Le conseil municipal de Mbour compte un total de 70 élus.
Ce budget "se veut inclusif et participatif" et prend en compte les préoccupations des populations et celles des conseillers municipaux, a affirmé le maire de Mbour, El Hadj Fallou Sylla, saluant la sérénité qui a prévalu lors des débats.
"Conformément à mon programme de campagne, je mettrai l'accent sur l'amélioration du cadre de vie, notamment l'assainissement, avec l'enlèvement des ordures, l'éclairage public, la voirie, les adductions d'eau et le désengorgement de la voie publique'', a-t-il déclaré.
Il a aussi cité l'assainissement des finances, la santé, l'éducation et le social, en soulignant qu'il compte s'appuyer sur le partenariat public-privé et la coopération décentralisée pour arriver à ses objectifs.
En outre, suite à une rencontre entre les autorités municipales de Mbour, avec la commission des finances de ladite institution, et le trésor, il a été remarqué que
Ce budget présente toutefois "des contraintes'', si l'on en croit la commission des finances du conseiller municipal et les services du Trésor, selon lesquels la capitale de la Petite-Côte a atteint ses limites géographiques, ce qui rend impossible de nouveaux lotissements dans cette commune.
Aussi la plupart des réceptifs hôteliers appartiennent-ils à d'autres localités comme Saly, Malicounda, entre autres, si l'on en croit Babacar Mbengue, président de la commission des finances du conseil municipal.
"Le recouvrement du foncier bâti pose aussi problème à cause de la non-exhaustivité du recensement et du relèvement de l'abattement au niveau du nouveau code des impôts", a déploré M. Mbengue.
Des conseillers ont déploré "un manque d'ambition pour développer Mbour", vu "le déséquilibre" constaté entre la part du budget réservé aux dépenses et celle retenue pour les investissements. Ils ont appelé le maire à une gestion plus transparente.
El Hadji Fallou Sylla s'est engagé à s'inscrire dans ce cadre, avant d'appeler les pouvoirs publics à mettre en place "un programme spécial pour Mbour", estimant que les ressources de la commune sont insuffisantes en comparaison de ses besoins.
ADE/BK
Une grande part de ce budget est réservée aux dépenses de fonctionnement, arrêtées à 1.341.543.473 francs CFA, soit 71,38% du total, contre 537.882.289 francs CFA, pour les investissements, soit 28,51%.
Il a été voté à l'unanimité des 67 conseillers présents à cette session budgétaire. Certains ont voté par procuration. Le conseil municipal de Mbour compte un total de 70 élus.
Ce budget "se veut inclusif et participatif" et prend en compte les préoccupations des populations et celles des conseillers municipaux, a affirmé le maire de Mbour, El Hadj Fallou Sylla, saluant la sérénité qui a prévalu lors des débats.
"Conformément à mon programme de campagne, je mettrai l'accent sur l'amélioration du cadre de vie, notamment l'assainissement, avec l'enlèvement des ordures, l'éclairage public, la voirie, les adductions d'eau et le désengorgement de la voie publique'', a-t-il déclaré.
Il a aussi cité l'assainissement des finances, la santé, l'éducation et le social, en soulignant qu'il compte s'appuyer sur le partenariat public-privé et la coopération décentralisée pour arriver à ses objectifs.
En outre, suite à une rencontre entre les autorités municipales de Mbour, avec la commission des finances de ladite institution, et le trésor, il a été remarqué que
Ce budget présente toutefois "des contraintes'', si l'on en croit la commission des finances du conseiller municipal et les services du Trésor, selon lesquels la capitale de la Petite-Côte a atteint ses limites géographiques, ce qui rend impossible de nouveaux lotissements dans cette commune.
Aussi la plupart des réceptifs hôteliers appartiennent-ils à d'autres localités comme Saly, Malicounda, entre autres, si l'on en croit Babacar Mbengue, président de la commission des finances du conseil municipal.
"Le recouvrement du foncier bâti pose aussi problème à cause de la non-exhaustivité du recensement et du relèvement de l'abattement au niveau du nouveau code des impôts", a déploré M. Mbengue.
Des conseillers ont déploré "un manque d'ambition pour développer Mbour", vu "le déséquilibre" constaté entre la part du budget réservé aux dépenses et celle retenue pour les investissements. Ils ont appelé le maire à une gestion plus transparente.
El Hadji Fallou Sylla s'est engagé à s'inscrire dans ce cadre, avant d'appeler les pouvoirs publics à mettre en place "un programme spécial pour Mbour", estimant que les ressources de la commune sont insuffisantes en comparaison de ses besoins.
ADE/BK