Mballing (Mbour), 13 fév (APS) - La Suisse compte s'appuyant sur les services du Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS) pour accompagner des femmes de Mballing (Mbour), regroupées au sein du GIE "Bokk Liggeey", pour les aider à adopter une nouvelle démarche de production de poisson séché.
Pour ce faire, le CESAS a signé un accord-cadre de coopération avec l'Institut de technologie alimentaire (ITA) du Sénégal, a indiqué Daniel Schneider, chargé de programme de la structure suisse.
Il s'exprimait mercredi à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de vingt séchoirs et d'un four de fumage de poisson d'un coût global de 36 millions de francs CFA, réalisés en partenariat avec l'ONG Performance Afrique, basée à Thiès.
"L'objectif d'amélioration de la salubrité du travail ne sera atteint que si chacun des acteurs y met toute son énergie, et dans ce sens, nous comptons sur l'apport de l'expérience et les compétences des collaborateurs de l'ITA, la collaboration de Performance Afrique et le dynamisme du groupement des femmes transformatrices de Mballing", a déclaré M. Schneider.
De cette manière, les résultats escomptés seront davantage visibles et les retombées d'autant plus intéressantes pour les centaines de femmes sécheuses et les milliers de membres de leurs familles, à travers notamment l'amélioration de la qualité du poisson séché, fumé et fermenté.
Une telle perspective permettrait aussi de gagner du temps en matière de séchage, d'alléger la charge de travail des femmes et de créer peut-être dans un proche avenir, de nouveaux emplois, pour lutter contre l'exode des jeunes et améliorer les revenus et les conditions des femmes.
Sur la base d'un plan imaginé par le CEAS, il aura fallu plusieurs années de recherches et d'essais pour réaliser un premier puis un second modèle de séchoir, a-t-il renseigné. Un travail fait par étape, basé sur de nombreux essais réalisés à Mballing même, avec l'engagement de plusieurs femmes membres du GIE des transformatrices de la localité, a dit le chargé de programme du Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS).
Selon lui, l'idée de cette installation solaire qui se veut inédite et novatrice est parti du constat du "travail extrêmement pénible et laborieux des femmes'' du secteur.
"Le résultat est magnifique et surtout, c'est le premier séchoir solaire de poisson 100% sénégalaisl", a-t-il estimé.
"Dans le cadre du réseau international CEAS, des artisans du Burkina Faso et même de Madagascar veulent déja acquérir cette nouvelle technique qu'ils se sont appropriée en novembre 2012, a-t-il ajouté.
"Un exemplaire dans chacun des pays a déjà été reproduit, mais c'est bien ici à Mballing que la première unité de vingt séchoirs solaires est inaugurée", a encore relevé M. Schneider.
ADE/BK/AD
Pour ce faire, le CESAS a signé un accord-cadre de coopération avec l'Institut de technologie alimentaire (ITA) du Sénégal, a indiqué Daniel Schneider, chargé de programme de la structure suisse.
Il s'exprimait mercredi à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de vingt séchoirs et d'un four de fumage de poisson d'un coût global de 36 millions de francs CFA, réalisés en partenariat avec l'ONG Performance Afrique, basée à Thiès.
"L'objectif d'amélioration de la salubrité du travail ne sera atteint que si chacun des acteurs y met toute son énergie, et dans ce sens, nous comptons sur l'apport de l'expérience et les compétences des collaborateurs de l'ITA, la collaboration de Performance Afrique et le dynamisme du groupement des femmes transformatrices de Mballing", a déclaré M. Schneider.
De cette manière, les résultats escomptés seront davantage visibles et les retombées d'autant plus intéressantes pour les centaines de femmes sécheuses et les milliers de membres de leurs familles, à travers notamment l'amélioration de la qualité du poisson séché, fumé et fermenté.
Une telle perspective permettrait aussi de gagner du temps en matière de séchage, d'alléger la charge de travail des femmes et de créer peut-être dans un proche avenir, de nouveaux emplois, pour lutter contre l'exode des jeunes et améliorer les revenus et les conditions des femmes.
Sur la base d'un plan imaginé par le CEAS, il aura fallu plusieurs années de recherches et d'essais pour réaliser un premier puis un second modèle de séchoir, a-t-il renseigné. Un travail fait par étape, basé sur de nombreux essais réalisés à Mballing même, avec l'engagement de plusieurs femmes membres du GIE des transformatrices de la localité, a dit le chargé de programme du Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS).
Selon lui, l'idée de cette installation solaire qui se veut inédite et novatrice est parti du constat du "travail extrêmement pénible et laborieux des femmes'' du secteur.
"Le résultat est magnifique et surtout, c'est le premier séchoir solaire de poisson 100% sénégalaisl", a-t-il estimé.
"Dans le cadre du réseau international CEAS, des artisans du Burkina Faso et même de Madagascar veulent déja acquérir cette nouvelle technique qu'ils se sont appropriée en novembre 2012, a-t-il ajouté.
"Un exemplaire dans chacun des pays a déjà été reproduit, mais c'est bien ici à Mballing que la première unité de vingt séchoirs solaires est inaugurée", a encore relevé M. Schneider.
ADE/BK/AD