Dakar, 12 avr (APS) – Au total, 70.000 réfugiés maliens continuent de survivre dans des conditions précaires au milieu du désert mauritanien, sans perspective de retour au pays, en raison des tensions ethniques affectant le Nord du Mali, a appris l'APS, vendredi, de source humanitaire.
‘’C’est ce que décrit un rapport intitulé +Echoués dans le désert+ et publié aujourd’hui par Médecins Sans Frontières (MSF), qui appelle les organisations humanitaires à se préparer à un effort continu à la hauteur des besoins’’, indique la même source.
Sur la base des témoignages récoltés auprès d’une centaine de réfugiés dans le camp de Mbéra, en Mauritanie, le rapport ‘’revient sur les raisons qui ont forcé ces populations à fuir et révèle ainsi la complexité de la crise au Mali voisin’’.
‘’Alors que cette crise risque de perdurer pendant des mois, voire des années, les réfugiés maliens risquent de rester isolés au milieu du désert, totalement dépendants de l’aide extérieure et humanitaire’’, prévient MSF.
Dans le communiqué, a déclaré Henry Gray, coordinateur des opérations d’urgence de MSF : ‘’Aujourd’hui, des pans entiers de la population du Nord du Mali restent déplacés à l’intérieur du pays ou réfugiés dans les pays voisins’’.
‘’La plupart des réfugiés appartiennent aux communautés touarègues et arabes. Ils ont fui de manière préventive, très souvent par peur de subir des violences à cause de leur lien présumé avec des groupes islamistes ou indépendantistes. Aujourd’hui, dans le Nord du Mali, il règne un climat de méfiance et la peur persiste’’, a-t-il dit.
Selon le communiqué, ‘’présente en Mauritanie depuis l’arrivée des premiers réfugiés, début 2012, MSF a alerté à maintes reprises sur les conditions de vie déplorables dans le camp de Mbéra et leurs conséquences dramatiques sur la santé des réfugiés’’.
L’ONG souligne que ‘’la situation médicale s’est encore aggravée avec l’arrivée d’environ 15.000 nouveaux réfugiés suite à l’intervention militaire franco-malienne, débutée le 13 janvier 2013’’. Dans le programme MSF, le nombre de consultations est passé de 1.500 à 2.500 par semaine, signale le texte.
OID/AD/DND
‘’C’est ce que décrit un rapport intitulé +Echoués dans le désert+ et publié aujourd’hui par Médecins Sans Frontières (MSF), qui appelle les organisations humanitaires à se préparer à un effort continu à la hauteur des besoins’’, indique la même source.
Sur la base des témoignages récoltés auprès d’une centaine de réfugiés dans le camp de Mbéra, en Mauritanie, le rapport ‘’revient sur les raisons qui ont forcé ces populations à fuir et révèle ainsi la complexité de la crise au Mali voisin’’.
‘’Alors que cette crise risque de perdurer pendant des mois, voire des années, les réfugiés maliens risquent de rester isolés au milieu du désert, totalement dépendants de l’aide extérieure et humanitaire’’, prévient MSF.
Dans le communiqué, a déclaré Henry Gray, coordinateur des opérations d’urgence de MSF : ‘’Aujourd’hui, des pans entiers de la population du Nord du Mali restent déplacés à l’intérieur du pays ou réfugiés dans les pays voisins’’.
‘’La plupart des réfugiés appartiennent aux communautés touarègues et arabes. Ils ont fui de manière préventive, très souvent par peur de subir des violences à cause de leur lien présumé avec des groupes islamistes ou indépendantistes. Aujourd’hui, dans le Nord du Mali, il règne un climat de méfiance et la peur persiste’’, a-t-il dit.
Selon le communiqué, ‘’présente en Mauritanie depuis l’arrivée des premiers réfugiés, début 2012, MSF a alerté à maintes reprises sur les conditions de vie déplorables dans le camp de Mbéra et leurs conséquences dramatiques sur la santé des réfugiés’’.
L’ONG souligne que ‘’la situation médicale s’est encore aggravée avec l’arrivée d’environ 15.000 nouveaux réfugiés suite à l’intervention militaire franco-malienne, débutée le 13 janvier 2013’’. Dans le programme MSF, le nombre de consultations est passé de 1.500 à 2.500 par semaine, signale le texte.
OID/AD/DND