Le ministre français de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, a déclaré que le Train express régional (Ter) est « l’un des grands projets d’avenir extrêmement structurants et indispensables au développement économique du Sénégal ». Il a visité, dimanche, la maison du Ter. Selon lui, ce projet est une « vision d’avenir du Sénégal ».
Michel Sapin, ministre français de l’Économie et des Finances a visité, dimanche, la maison du Train express régional (Ter), sise à l’ancienne gare ferroviaire de Dakar. Sur place, il a eu droit à une explication détaillée du projet. Dans son exposé, le directeur général de l’Apix, Mountaga Sy et ses collaborateurs sont largement revenus sur les enjeux et l’état d’avancement du projet. M. Sy a indiqué que 12 kilomètres de piste, soit 33 % des travaux ont été déjà terrassés à partir de la gare de Diamniadio.
Il a ajouté que la libération des emprises suit son cours, tout en précisant que sur les trois départements concernés par le projet, Pikine est le plus impacté avec 7 307 personnes affectées contre 2 661 pour Dakar et 1 247 pour Rufisque. «C’est un Sénégal en croissance, fort et puissant qui a la capacité d’apporter à une grande partie de sa population des ressources nouvelles. Ce projet fait partie de ce développement de l’avenir du Sénégal », a commenté le ministre français de l’Économie et des Finances qualifiant cette visite d’instructive et explicite qui « montre l’intérêt profond que représente cette infrastructure pour le développement urbain, le développement au profit des habitants et pour le développement économique ». Michel Sapin a estimé que le Ter est « l’un des grands projets d’avenir extrêmement structurants et indispensables à un bon développement de cette grande agglomération qu’est Dakar et sa banlieue ». Il a expliqué son déplacement à Dakar par cette volonté de faire avancer le projet le « plus vite possible » pour que « la France puisse apporter sa contribution au financement de ce très important investissement ».
Selon Michel Sapin, l’économie sénégalaise profitera de ce projet. Outre le transfert de technologies, il y a la mise en œuvre d’un certain nombre de travaux en accord contractuel avec des entreprises sénégalaises et la création d’emplois. « Pour nous, a indiqué Michel Sapin, ce choix du Sénégal est conforme à nos valeurs, à nos envies d’apporter un appui au développement du Sénégal ».
Le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances, Amadou Bâ, a salué ce déplacement de son collègue français à qui il a rendu hommage pour son soutien et son accompagnement dans la mise en œuvre de cette vision du président de la République du Sénégal. Il s’est dit satisfait du niveau d’avancement du projet de la mobilisation des ressources. « Tout est au point ».
Le projet avance et nous sommes dans les délais. Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de réalisation », a rassuré le ministre qui se dit heureux de voir prochainement « les Sénégalais se déplacer en train électrique rapide et surtout maîtriser leur temps ».
Le Ter constituera la première liaison ferroviaire électrique rapide du Sénégal. Il empruntera le même corridor de la ligne Dakar-Saint-Louis sur la section allant de Dakar à Diamniadio. Le Ter desservira 14 gares à une vitesse de 160 km/h avant de terminer son parcours à l’Aéroport international Blaise Diagne.
Souleymane Diam SY
Le Soleil
Michel Sapin, ministre français de l’Économie et des Finances a visité, dimanche, la maison du Train express régional (Ter), sise à l’ancienne gare ferroviaire de Dakar. Sur place, il a eu droit à une explication détaillée du projet. Dans son exposé, le directeur général de l’Apix, Mountaga Sy et ses collaborateurs sont largement revenus sur les enjeux et l’état d’avancement du projet. M. Sy a indiqué que 12 kilomètres de piste, soit 33 % des travaux ont été déjà terrassés à partir de la gare de Diamniadio.
Il a ajouté que la libération des emprises suit son cours, tout en précisant que sur les trois départements concernés par le projet, Pikine est le plus impacté avec 7 307 personnes affectées contre 2 661 pour Dakar et 1 247 pour Rufisque. «C’est un Sénégal en croissance, fort et puissant qui a la capacité d’apporter à une grande partie de sa population des ressources nouvelles. Ce projet fait partie de ce développement de l’avenir du Sénégal », a commenté le ministre français de l’Économie et des Finances qualifiant cette visite d’instructive et explicite qui « montre l’intérêt profond que représente cette infrastructure pour le développement urbain, le développement au profit des habitants et pour le développement économique ». Michel Sapin a estimé que le Ter est « l’un des grands projets d’avenir extrêmement structurants et indispensables à un bon développement de cette grande agglomération qu’est Dakar et sa banlieue ». Il a expliqué son déplacement à Dakar par cette volonté de faire avancer le projet le « plus vite possible » pour que « la France puisse apporter sa contribution au financement de ce très important investissement ».
Selon Michel Sapin, l’économie sénégalaise profitera de ce projet. Outre le transfert de technologies, il y a la mise en œuvre d’un certain nombre de travaux en accord contractuel avec des entreprises sénégalaises et la création d’emplois. « Pour nous, a indiqué Michel Sapin, ce choix du Sénégal est conforme à nos valeurs, à nos envies d’apporter un appui au développement du Sénégal ».
Le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances, Amadou Bâ, a salué ce déplacement de son collègue français à qui il a rendu hommage pour son soutien et son accompagnement dans la mise en œuvre de cette vision du président de la République du Sénégal. Il s’est dit satisfait du niveau d’avancement du projet de la mobilisation des ressources. « Tout est au point ».
Le projet avance et nous sommes dans les délais. Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de réalisation », a rassuré le ministre qui se dit heureux de voir prochainement « les Sénégalais se déplacer en train électrique rapide et surtout maîtriser leur temps ».
Le Ter constituera la première liaison ferroviaire électrique rapide du Sénégal. Il empruntera le même corridor de la ligne Dakar-Saint-Louis sur la section allant de Dakar à Diamniadio. Le Ter desservira 14 gares à une vitesse de 160 km/h avant de terminer son parcours à l’Aéroport international Blaise Diagne.
Souleymane Diam SY
Le Soleil