Tambacounda, 11 avr (APS) - Le commandant de l’aéroport de Tambacounda, Mame Kabe Cissé, a souligné, jeudi, l’"impérieuse nécessité" de développer l’aéroport de Tambacounda qui ne manque que de trafic, pour impacter sur l’économie du pays.
‘’La région de Tambacounda est un carrefour international par où transitent quotidiennement des centaines de passagers et des milliers de tonnes de marchandises’’, a-t-il dit.
Le commandant Cissé, par ailleurs délégué du Directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS), intervenait lors d’une rencontre portant sur la relance du tourisme, avec entre autres points au menu, la réflexion sur une stratégie de desserte aérienne de Tambacounda.
Pour lui, la région constitue ‘’indéniablement un important point de contact pour l’activité économique du Sénégal’’. Cependant, le fait que son accessibilité est ‘’jusque-là quasi-exclusivement assuré par la voie routière, réduit considérablement son impact dans l’économie du pays’’.
Il a relevé ‘’l’impérieuse nécessité économique, politique et social de développer l’aéroport de Tambacounda […] qui ne manque de rien sauf de trafic’’.
Situé à la sortie sud de la commune de Tambacounda, à cinq kilomètres du centre-ville, ‘’l’aéroport de Tamba n’a certes rien d’un bijou, mais il est doté de tous les installations et équipements utiles et nécessaires pour faire décoller et atterrir les avions’’, a indiqué son responsable.
L’infrastructure aéroportuaire dispose d’une piste d’envol longue de 2.000 mètres pour une largeur de 30 mètres, d’une aire de stationnement de 5.516 m2, d’une voie de circulation, d’une tour de contrôle pour assurer la communication entre les pilotes et le contrôle aérien au sol, ainsi que d’une centrale électrique avec deux groupes électrogènes de 60 kilowatts chacun.
‘’Une caserne de sapeurs pompiers doté de moyens de secours et de prévention au bénéfice des avions avec un personnel qualifié’’, y est aussi implantée.
Au plan technologique, le site dispose d’un système d’aide visuelle à l’atterrissage, dénommé PAPI (Indicateur de trajectoire d'approche de précision), constitué de balises lumineuses de différentes couleurs qui renseignent sur l’angle de descente d’un avion par rapport au seuil de piste et par rapport à sa hauteur. Le PAPI permet au pilote de réajuster jusqu’à ce qu’ils se pose sur le tarmac.
Ce dispositif est ‘’très important’’ pour un aéroport ne disposant pas d’un ILS (Instrument Landing System) qui permet d’atterrir en mauvaise visibilité, et dont n’est doté que l’Aéroport Léopold Sédar Senghor.
L'aéroport de Tambacounda se trouve dans une position de carrefour à la fois routier et aérien de la ville de Tambacounda que survolent les trafics est-ouest et nord-sud venant d’Europe ou de pays d’Afrique comme le Liberia et la Sierra-Leone.
Ainsi l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a installé dans cet aéroport un équipement d’un coût de plus d’un milliard francs CFA.
Cette installation s'est déroulée ‘’il y a à peine un an’’, ‘’pour des raisons d’exploitation évidentes’’, a ajouté le commandant de l’aéroport de Tambacounda. Cet équipement ‘’de dernière génération’’ fonctionne exclusivement à l’énergie solaire.
L’infrastructure est aussi un ‘’centre principal de la prévision météorologique destinée au monde aéronautique sur le plan international’’, a noté le commandant Cissé.
Selon lui, les observations, qui y sont faites jusqu’à 30.000 mètres d’altitude, sont enregistrées dans une salle où tout est automatisé, pour un coût d’une trentaine de millions.
L’autre ‘’atout’’ de cet aéroport est que trois structures y ont leurs équipements et leurs installations combinées et qui fonctionnent en ‘’parfaite harmonie et en complémentarité’’.
Il s’agit de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS), gestionnaire du site, de l’ASECNA et de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Sur le plan de la sécurité, sa ‘’position centrale’’ fait de l’aéroport de Tambacounda un ‘’site de dégagement idéal’’ pour beaucoup de vols à partir de Dakar, a indiqué le commandant Mame Kabe Cissé.
‘’Un pilote qui quitte un aéroport lointain, avant de décoller, doit prendre un site de dégagement [où il pourra atterrir] au cas où il ne pourrait pas se poser à sa destination initiale’’, a-t-il expliqué, relevant qu’un avion ne pouvant pas poser à Dakar, peut penser, entre autres à Nouackchott, Banjul ou à Tambacounda.
‘’Ne maîtrisant pas les évènements qui se passent subitement dans nos pays, comme ce fut le cas au Mali, il est beaucoup plus prudent de prendre comme dégagement un aéroport qui se situe au Sénégal qui est un pays stable’’, a-t-il analysé.
Vu les ‘’énormes potentialités’’ de la région, avec la richesse de son sous-sol, celle de sa faune et flore illustrée par le Parc national du Niokolo Koba (Sud-est), avec un coup de pouce et la volonté des populations, ainsi que des acteurs eux-mêmes, ‘’on peut dire que le développement du tourisme et du transport aérien est à portée de main’’, a-t-il poursuivi.
ADI/SAB
‘’La région de Tambacounda est un carrefour international par où transitent quotidiennement des centaines de passagers et des milliers de tonnes de marchandises’’, a-t-il dit.
Le commandant Cissé, par ailleurs délégué du Directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS), intervenait lors d’une rencontre portant sur la relance du tourisme, avec entre autres points au menu, la réflexion sur une stratégie de desserte aérienne de Tambacounda.
Pour lui, la région constitue ‘’indéniablement un important point de contact pour l’activité économique du Sénégal’’. Cependant, le fait que son accessibilité est ‘’jusque-là quasi-exclusivement assuré par la voie routière, réduit considérablement son impact dans l’économie du pays’’.
Il a relevé ‘’l’impérieuse nécessité économique, politique et social de développer l’aéroport de Tambacounda […] qui ne manque de rien sauf de trafic’’.
Situé à la sortie sud de la commune de Tambacounda, à cinq kilomètres du centre-ville, ‘’l’aéroport de Tamba n’a certes rien d’un bijou, mais il est doté de tous les installations et équipements utiles et nécessaires pour faire décoller et atterrir les avions’’, a indiqué son responsable.
L’infrastructure aéroportuaire dispose d’une piste d’envol longue de 2.000 mètres pour une largeur de 30 mètres, d’une aire de stationnement de 5.516 m2, d’une voie de circulation, d’une tour de contrôle pour assurer la communication entre les pilotes et le contrôle aérien au sol, ainsi que d’une centrale électrique avec deux groupes électrogènes de 60 kilowatts chacun.
‘’Une caserne de sapeurs pompiers doté de moyens de secours et de prévention au bénéfice des avions avec un personnel qualifié’’, y est aussi implantée.
Au plan technologique, le site dispose d’un système d’aide visuelle à l’atterrissage, dénommé PAPI (Indicateur de trajectoire d'approche de précision), constitué de balises lumineuses de différentes couleurs qui renseignent sur l’angle de descente d’un avion par rapport au seuil de piste et par rapport à sa hauteur. Le PAPI permet au pilote de réajuster jusqu’à ce qu’ils se pose sur le tarmac.
Ce dispositif est ‘’très important’’ pour un aéroport ne disposant pas d’un ILS (Instrument Landing System) qui permet d’atterrir en mauvaise visibilité, et dont n’est doté que l’Aéroport Léopold Sédar Senghor.
L'aéroport de Tambacounda se trouve dans une position de carrefour à la fois routier et aérien de la ville de Tambacounda que survolent les trafics est-ouest et nord-sud venant d’Europe ou de pays d’Afrique comme le Liberia et la Sierra-Leone.
Ainsi l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a installé dans cet aéroport un équipement d’un coût de plus d’un milliard francs CFA.
Cette installation s'est déroulée ‘’il y a à peine un an’’, ‘’pour des raisons d’exploitation évidentes’’, a ajouté le commandant de l’aéroport de Tambacounda. Cet équipement ‘’de dernière génération’’ fonctionne exclusivement à l’énergie solaire.
L’infrastructure est aussi un ‘’centre principal de la prévision météorologique destinée au monde aéronautique sur le plan international’’, a noté le commandant Cissé.
Selon lui, les observations, qui y sont faites jusqu’à 30.000 mètres d’altitude, sont enregistrées dans une salle où tout est automatisé, pour un coût d’une trentaine de millions.
L’autre ‘’atout’’ de cet aéroport est que trois structures y ont leurs équipements et leurs installations combinées et qui fonctionnent en ‘’parfaite harmonie et en complémentarité’’.
Il s’agit de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS), gestionnaire du site, de l’ASECNA et de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Sur le plan de la sécurité, sa ‘’position centrale’’ fait de l’aéroport de Tambacounda un ‘’site de dégagement idéal’’ pour beaucoup de vols à partir de Dakar, a indiqué le commandant Mame Kabe Cissé.
‘’Un pilote qui quitte un aéroport lointain, avant de décoller, doit prendre un site de dégagement [où il pourra atterrir] au cas où il ne pourrait pas se poser à sa destination initiale’’, a-t-il expliqué, relevant qu’un avion ne pouvant pas poser à Dakar, peut penser, entre autres à Nouackchott, Banjul ou à Tambacounda.
‘’Ne maîtrisant pas les évènements qui se passent subitement dans nos pays, comme ce fut le cas au Mali, il est beaucoup plus prudent de prendre comme dégagement un aéroport qui se situe au Sénégal qui est un pays stable’’, a-t-il analysé.
Vu les ‘’énormes potentialités’’ de la région, avec la richesse de son sous-sol, celle de sa faune et flore illustrée par le Parc national du Niokolo Koba (Sud-est), avec un coup de pouce et la volonté des populations, ainsi que des acteurs eux-mêmes, ‘’on peut dire que le développement du tourisme et du transport aérien est à portée de main’’, a-t-il poursuivi.
ADI/SAB