La visite du Centre d’impulsion pour la modernisation de l’élevage (Cimel) de Mbakhana (4 km de Diama) était dans l’agenda du ministre de l’élevage. Sur place, le Dr. Oumou Khairy Guèye Seck a assuré que les Cimel seront vulgarisés à l’échelle nationale.
Donner à l’éleveur tout ce dont il a besoin pour développer son activité. C’est l’esprit qui a guidé la mise en place, par le gouvernement en 2004, des Centres d’impulsions pour la modernisation de l’élevage (Cimel). Aujourd’hui, on en compte déjà trois fonctionnels. A Dahra, Mbao et celui visité, samedi, par le ministre de l’élevage. Dans ces centres, les éleveurs peuvent bénéficier d’encadrement, de renforcement de capacité.
Les vétérinaires passionnés et disponibles qu’ils trouveront sur place peuvent également leur être utiles dans la production et même dans la commercialisation. Une des caractéristiques du Cimel est qu’il doit être adapté et accepté par les éleveurs. « C’est une démarche participative qui a, chaque fois, précédé sa mise en place », a expliqué Dr. Abdoulaye Dieng, conseiller technique du ministre de l’élevage qui parle d’une vision « claire » qui aboutira naturellement à la modernisation de l’élevage au Sénégal. Dr. Dieng relève trois principaux aspects pris en charge par les Cimel : aspects sanitaire, génétique et production. Le Cimel de Mbakhana est spécialisé dans la production laitière. Il y a aussi, informe Dr. Dieng, le volet amélioration génétique par l’introduction de races exotiques. « Nous venons de commander une trentaine de chèvres pour ce Centre de Mbakhana », a noté le Conseiller technique du ministre. A Mbakhana, il est également prévu, une mini laiterie, de l’aviculture et de l’aquaculture même si l’objectif principal est de faire de Mbakhana le « bassin laitier » de la zone. Le ministre de l’élevage, Dr. Oumou Khairy Guèye Seck qui a rappelé que les Cimel sont une vision du président de la République qui « ne veut pas laisser les éleveurs à eux-mêmes » a annoncé d’autres Cimel à Kolda, Sédhiou, Tamba, au Fouta et à Ziguinchor. « Nous allons vulgariser ces Cimel à l’échelle nationale », a assuré le ministre, soulignant que le Centre de Mbakhana a été mis en place par le ministère de l’élevage avec l’accompagnement du Millénium Challenge Acompte (Mca).
Revenant sur les doléances des éleveurs qui demandent une subvention des aliments de bétail et l’accès au crédit pour le financement de fermes modernes, le ministre a soutenu que ces problèmes peuvent être réglés par le Fonds d’appui à la stabulation (Fonstab). « Ficelez des projets et soumettez les au Fonstab », s’est adressée, Mme le ministre, aux éleveurs de Peul Dioss, de Mbakhana et de Nguiguelakh dans l’arrondissement de Rao. Elle a rappelé que la vocation de ce fonds est d’accompagner les éleveurs en leur permettant de moderniser leurs exploitations.
Ce fonds a été créé par arrêté ministériel le 3 juillet 2008 et a pour objectif la modernisation et l’intensification des productions animales.
Le Soleil
Donner à l’éleveur tout ce dont il a besoin pour développer son activité. C’est l’esprit qui a guidé la mise en place, par le gouvernement en 2004, des Centres d’impulsions pour la modernisation de l’élevage (Cimel). Aujourd’hui, on en compte déjà trois fonctionnels. A Dahra, Mbao et celui visité, samedi, par le ministre de l’élevage. Dans ces centres, les éleveurs peuvent bénéficier d’encadrement, de renforcement de capacité.
Les vétérinaires passionnés et disponibles qu’ils trouveront sur place peuvent également leur être utiles dans la production et même dans la commercialisation. Une des caractéristiques du Cimel est qu’il doit être adapté et accepté par les éleveurs. « C’est une démarche participative qui a, chaque fois, précédé sa mise en place », a expliqué Dr. Abdoulaye Dieng, conseiller technique du ministre de l’élevage qui parle d’une vision « claire » qui aboutira naturellement à la modernisation de l’élevage au Sénégal. Dr. Dieng relève trois principaux aspects pris en charge par les Cimel : aspects sanitaire, génétique et production. Le Cimel de Mbakhana est spécialisé dans la production laitière. Il y a aussi, informe Dr. Dieng, le volet amélioration génétique par l’introduction de races exotiques. « Nous venons de commander une trentaine de chèvres pour ce Centre de Mbakhana », a noté le Conseiller technique du ministre. A Mbakhana, il est également prévu, une mini laiterie, de l’aviculture et de l’aquaculture même si l’objectif principal est de faire de Mbakhana le « bassin laitier » de la zone. Le ministre de l’élevage, Dr. Oumou Khairy Guèye Seck qui a rappelé que les Cimel sont une vision du président de la République qui « ne veut pas laisser les éleveurs à eux-mêmes » a annoncé d’autres Cimel à Kolda, Sédhiou, Tamba, au Fouta et à Ziguinchor. « Nous allons vulgariser ces Cimel à l’échelle nationale », a assuré le ministre, soulignant que le Centre de Mbakhana a été mis en place par le ministère de l’élevage avec l’accompagnement du Millénium Challenge Acompte (Mca).
Revenant sur les doléances des éleveurs qui demandent une subvention des aliments de bétail et l’accès au crédit pour le financement de fermes modernes, le ministre a soutenu que ces problèmes peuvent être réglés par le Fonds d’appui à la stabulation (Fonstab). « Ficelez des projets et soumettez les au Fonstab », s’est adressée, Mme le ministre, aux éleveurs de Peul Dioss, de Mbakhana et de Nguiguelakh dans l’arrondissement de Rao. Elle a rappelé que la vocation de ce fonds est d’accompagner les éleveurs en leur permettant de moderniser leurs exploitations.
Ce fonds a été créé par arrêté ministériel le 3 juillet 2008 et a pour objectif la modernisation et l’intensification des productions animales.
Le Soleil