Passionné de culture, Khalifa Dramé est l’initiateur du festival ’Koom Koom’ Calebasse. L’évènement est prévu, du 11 au 14 décembre 2009 à Ziguinchor. Il revient sur l’objectif du festival et ses possibles retombées sur sa région d'accueil.
WalFadjri : Pourquoi organiser un festival sur la calebasse ?
DRAME : Un évènement sur la calebasse, c’est important parce que c’est notre patrimoine culturel. Nous cherchons un outil qui permettra de parler de développement durable. Alors, il s’est avéré que cet outil est la calebasse. En 1990, nous avons démarré des recherches artistiques sur la calebasse. Cela nous a amené à une conclusion : mettre en place un évènementiel qui va en parler et qui permettra à tous les acteurs qui évoluent dans ce secteur de s’exprimer à partir de ce matériau. Don, c’est ce qui a motivé la mise en place de ce festival qui s’appelle ‘Koom Koom’, richesse en Wolof. Ce n’est pas un évènement uniquement festif, il est axé sur le développement durable. Et nous proposons la calebasse comme moyen de lutter contre la pauvreté.
WalFadjri : Pourquoi avoir choisi Ziguinchor pour abriter ce festival ?
DRAME : Ziguinchor est l'une des régions les plus culturelles au Sénégal. La nature y est également abondante. Nous avons porté notre choix sur cette région qui a connu un long conflit pour la soutenir. A Ziguinchor, quatre jeunes sur cinq sont dans les secteurs du tourisme, de l'artisanat, des arts. Si dans deux ou trois ans, nous arrivons à faire venir des personnes de l'extérieur pour ce festival, cela représentera des milliards de francs pour la région de Ziguinchor. Il faut donc créer des événementiels où les touristes viendront en masse. C'est une région qui est vraiment solide culturellement, et c'est valable pour beaucoup d'autres régions.
WalFadjri :Quelles seront les innovations pour la prochaine édition ?
DRAME : L'innovation, c'est la création. Nous allons faire de la création. Cette année, nous allons parler de musée. Le seul musée sur la calebasse qui existe est à Paris. Lors de ce festival, nous allons, avec nos propres moyens, essayer de trouver un endroit pour ouvrir le premier musée de la calebasse à Ziguinchor.
WalFadjri :A combien s’élève le budget du festival ‘Koom Koom’ calebasse ?
DRAME : Je suis à un budget de 300 millions de francs Cfa environ. Je voudrais encore opérer un rajout de 250 millions; parce que j'avais fait peut-être un mauvais calcul. J'ai sous-estimé le nombre d'experts qui devraient participer au festival. Et je vois de plus en plus qu'il y a un intérêt pour ce festival. Des tours opérator sont en train de ‘vendre’ l'événement au niveau mondial.
WalFadjri :Le Fesman III devait se tenir dans la même période que le festival ‘Koom Koom’ calebasse, au mois de décembre, son report ne constitue-t-il pas un un préjudice pour vous ?
DRAME : Cela aurait été plus intéressant si le Fesman III avait été maintenu pour décembre. Mais tous les ans, j'organise le festival à la même date. Je suis acteur touristique donc j'essaie de ‘vendre’ cette période touristique. Le report du Fesman III me gêne parce que j'avais déjà fait des programmations. Il n'en demeure pas moins que le festival est là, et il y a d'autres types d'activités culturelles qui se passent au Sénégal.
Propos recueillis par Marie Sow DABO &Sabelle CISSE
Wal Fadjri
WalFadjri : Pourquoi organiser un festival sur la calebasse ?
DRAME : Un évènement sur la calebasse, c’est important parce que c’est notre patrimoine culturel. Nous cherchons un outil qui permettra de parler de développement durable. Alors, il s’est avéré que cet outil est la calebasse. En 1990, nous avons démarré des recherches artistiques sur la calebasse. Cela nous a amené à une conclusion : mettre en place un évènementiel qui va en parler et qui permettra à tous les acteurs qui évoluent dans ce secteur de s’exprimer à partir de ce matériau. Don, c’est ce qui a motivé la mise en place de ce festival qui s’appelle ‘Koom Koom’, richesse en Wolof. Ce n’est pas un évènement uniquement festif, il est axé sur le développement durable. Et nous proposons la calebasse comme moyen de lutter contre la pauvreté.
WalFadjri : Pourquoi avoir choisi Ziguinchor pour abriter ce festival ?
DRAME : Ziguinchor est l'une des régions les plus culturelles au Sénégal. La nature y est également abondante. Nous avons porté notre choix sur cette région qui a connu un long conflit pour la soutenir. A Ziguinchor, quatre jeunes sur cinq sont dans les secteurs du tourisme, de l'artisanat, des arts. Si dans deux ou trois ans, nous arrivons à faire venir des personnes de l'extérieur pour ce festival, cela représentera des milliards de francs pour la région de Ziguinchor. Il faut donc créer des événementiels où les touristes viendront en masse. C'est une région qui est vraiment solide culturellement, et c'est valable pour beaucoup d'autres régions.
WalFadjri :Quelles seront les innovations pour la prochaine édition ?
DRAME : L'innovation, c'est la création. Nous allons faire de la création. Cette année, nous allons parler de musée. Le seul musée sur la calebasse qui existe est à Paris. Lors de ce festival, nous allons, avec nos propres moyens, essayer de trouver un endroit pour ouvrir le premier musée de la calebasse à Ziguinchor.
WalFadjri :A combien s’élève le budget du festival ‘Koom Koom’ calebasse ?
DRAME : Je suis à un budget de 300 millions de francs Cfa environ. Je voudrais encore opérer un rajout de 250 millions; parce que j'avais fait peut-être un mauvais calcul. J'ai sous-estimé le nombre d'experts qui devraient participer au festival. Et je vois de plus en plus qu'il y a un intérêt pour ce festival. Des tours opérator sont en train de ‘vendre’ l'événement au niveau mondial.
WalFadjri :Le Fesman III devait se tenir dans la même période que le festival ‘Koom Koom’ calebasse, au mois de décembre, son report ne constitue-t-il pas un un préjudice pour vous ?
DRAME : Cela aurait été plus intéressant si le Fesman III avait été maintenu pour décembre. Mais tous les ans, j'organise le festival à la même date. Je suis acteur touristique donc j'essaie de ‘vendre’ cette période touristique. Le report du Fesman III me gêne parce que j'avais déjà fait des programmations. Il n'en demeure pas moins que le festival est là, et il y a d'autres types d'activités culturelles qui se passent au Sénégal.
Propos recueillis par Marie Sow DABO &Sabelle CISSE
Wal Fadjri