Dakar, 13 nov (APS) - La ministre sénégalaise de l’Elevage, Oumou Khaïry Guèye Seck, a déploré jeudi soir devant les députés le niveau d’exploitation du bétail sénégalais estimé à une valeur de 550 milliards de FCFA, alors que ses possibilités sont presque en l’état.
‘’Nous n’avons pas exploité plus de 10% de ce capital bétail qui est une richesse extrêmement importante’’, a-t-elle indiqué lors de la séance plénière d’examen du budget 2010 de son ministère, adopté à la somme de 11,011 milliards contre 11,316 milliards pour l’exercice en cours.
Concernant cette allocation, les dépenses en capital sont fixées à 7,833 milliards pour la gestion à venir contre 7,987 milliards, tandis que les dépenses de personnel se chiffrent à 1,461 milliards, en baisse de 6,956 millions de FCFA.
Revenant à l’exploitation du potentiel de l’élevage, Mme Seck, par ailleurs docteur vétérinaire de profession a toutefois relevé l’importance des possibilités du sous-secteur. ‘’Notre capital bétail sur pied est d’une valeur de 550 milliards’’, a-t-elle noté.
Cependant, la ministre a souligné la progression des investissements publics consentis dans le sous-secteur, ces cinq dernières années et celles à venir.
Le Programme triennal d’investissements publics 2010-2012 lui a consacré 35 milliards à partir de 2010, puis 13 milliards successivement en 2011 et 2012.
Ce montant représente 6% des investissements dédiés au secteur primaire, alors que l’élevage contribue pour 33% dans la constitution du PIB dudit secteur et 4% du produit intérieur brut national.
‘’L’élevage est le moteur du développement du secteur primaire’’, a-t-elle affirmé, tout en plaidant pour une augmentation des subventions accordées à l’élevage. Ces fonds serviront, selon elle, à relever le niveau de production sectorielle et de création de richesses pour les exploitants.
‘’Nous allons prendre en charge des unités de transformation (laitières), avec de chaînes de froid (entre unités de production et laiteries)’’, a annoncé Dr Oumou Khaïry Guèye Seck qui a notamment regretté les pertes considérables en production de lait, faute de conservation appropriée.
Actuellement, a-t-elle a rappelé, le lait est un produit saisonnier. Il coule en ‘’surproduction pendant deux à trois ans et le reste de l’année, il n’y a en plus rien’’.
La ministre a toutefois noté que cette production discontinue décourage le fonctionnement rentable d’unités professionnelles dans les bassins laitiers du pays.
Samedi à Ndioum (nord), le Premier ministre sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye, préside la cérémonie de baptême de 15.000 veaux, au cours ‘’d’un grand salon’’ qui leur est dédié, a signalé le ministre de l’Elevage, à l’hémicycle.
‘’C’est ainsi que nous allons augmenter la production laitière afin qu’elle ne soit plus saisonnière et qu’elle soit disponible toute l’année’’, a-t-il ajouté.
‘’Si les producteurs ont plus de lait, ils auront plus d’argent’’ pour mieux vivre et investir dans d’autres niches comme l’élevage de la volaille, entre autres.
Pour atteindre les objectifs de production et de rentabilité du sous-secteur de l’élevage, Mme Seck fait part d’une série de programmes destinés à sécuriser le cheptel, à travers des volets de santé et d’alimentation en nutriments et en eau de qualité.
‘’Nous n’avons pas exploité plus de 10% de ce capital bétail qui est une richesse extrêmement importante’’, a-t-elle indiqué lors de la séance plénière d’examen du budget 2010 de son ministère, adopté à la somme de 11,011 milliards contre 11,316 milliards pour l’exercice en cours.
Concernant cette allocation, les dépenses en capital sont fixées à 7,833 milliards pour la gestion à venir contre 7,987 milliards, tandis que les dépenses de personnel se chiffrent à 1,461 milliards, en baisse de 6,956 millions de FCFA.
Revenant à l’exploitation du potentiel de l’élevage, Mme Seck, par ailleurs docteur vétérinaire de profession a toutefois relevé l’importance des possibilités du sous-secteur. ‘’Notre capital bétail sur pied est d’une valeur de 550 milliards’’, a-t-elle noté.
Cependant, la ministre a souligné la progression des investissements publics consentis dans le sous-secteur, ces cinq dernières années et celles à venir.
Le Programme triennal d’investissements publics 2010-2012 lui a consacré 35 milliards à partir de 2010, puis 13 milliards successivement en 2011 et 2012.
Ce montant représente 6% des investissements dédiés au secteur primaire, alors que l’élevage contribue pour 33% dans la constitution du PIB dudit secteur et 4% du produit intérieur brut national.
‘’L’élevage est le moteur du développement du secteur primaire’’, a-t-elle affirmé, tout en plaidant pour une augmentation des subventions accordées à l’élevage. Ces fonds serviront, selon elle, à relever le niveau de production sectorielle et de création de richesses pour les exploitants.
‘’Nous allons prendre en charge des unités de transformation (laitières), avec de chaînes de froid (entre unités de production et laiteries)’’, a annoncé Dr Oumou Khaïry Guèye Seck qui a notamment regretté les pertes considérables en production de lait, faute de conservation appropriée.
Actuellement, a-t-elle a rappelé, le lait est un produit saisonnier. Il coule en ‘’surproduction pendant deux à trois ans et le reste de l’année, il n’y a en plus rien’’.
La ministre a toutefois noté que cette production discontinue décourage le fonctionnement rentable d’unités professionnelles dans les bassins laitiers du pays.
Samedi à Ndioum (nord), le Premier ministre sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye, préside la cérémonie de baptême de 15.000 veaux, au cours ‘’d’un grand salon’’ qui leur est dédié, a signalé le ministre de l’Elevage, à l’hémicycle.
‘’C’est ainsi que nous allons augmenter la production laitière afin qu’elle ne soit plus saisonnière et qu’elle soit disponible toute l’année’’, a-t-il ajouté.
‘’Si les producteurs ont plus de lait, ils auront plus d’argent’’ pour mieux vivre et investir dans d’autres niches comme l’élevage de la volaille, entre autres.
Pour atteindre les objectifs de production et de rentabilité du sous-secteur de l’élevage, Mme Seck fait part d’une série de programmes destinés à sécuriser le cheptel, à travers des volets de santé et d’alimentation en nutriments et en eau de qualité.