PROTECTION DU PATRIMOINE LIVRESQUE ET CULTUREL Le Sénégal déploie son Bouclier bleu

Pour mieux préserver son patrimoine livresque et culturel, notre pays a déployé la stratégie de la structure internationale du Bouclier Bleu pour renforcer la protection des patrimoines susmentionnés, mais aussi mobiles et immobiliers. Hamady Gaye, secrétaire général de la section sénégalaise, par ailleurs archiviste bibliothécaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, nous l’a expliqué dans cet entretien.



Voudriez-vous nous expliquer ce qu’est le Bouclier Bleu ?

Dans le culturel, le Bouclier bleu joue le même rôle qu’assure la Croix rouge dans le domaine de l’humanitaire. Nous agissons principalement en période de guerre et de calamité naturelle. Mais nous travaillons aussi en période normale, ou dans un climat d’apaisement. Notre rôle est de veiller à la protection des patrimoines historiques classés. C’est pour cette raison qu’en temps de fléau, nous agissons en synergie avec la Croix rouge, les Sapeurs pompiers, et même l’armée. Le Bouclier bleu est une organisation internationale dont le principal siège se trouve à La Haye au Pays-Bas. Il a vu le jour à la suite de la seconde guerre mondiale. Sa première convention était signée en 1954.

Quelles sont les œuvres que vous ciblez principalement dans votre mission de protection ?

Toute œuvre qui a joué de prés ou de loin un rôle historique retient notre attention. Nous avons en ligne de mire les archives, les patrimoines livresques, les patrimoines mobiles et immobiliers. Récemment, nous avons fait une découverte intéressante dans le Sine, plus précisément à Diakhao où nous avons découvert des pyramides qui ressemblent beaucoup à ceux de l’Egypte antique. Ce qui nous permet de renforcer la thèse établissant un lien de parenté entre les Sérères et certains peuples égyptiens.

Quelles sont les œuvres que vous avez sauvées ?

Nous avons participé à la sauvegarde des archives du service des domaines de St Louis qui datent de l’époque coloniale. Nous avons aussi pu restituer les thèses de sortie de la première génération de l’école William Ponty de Sébikhotane où beaucoup d’élites africaines de cette première génération ont fait leurs classes. Nous pouvons par exemple citer Houphouët Boigny qui fut le premier Président de la République de Côte d’Ivoire.

Qui peut être membre de votre organisation ?

Nous avons trois catégories de membres. Il y a les membres actifs, les membres de droit et les membres d’honneur. Le membre actif est toute personne concernée ou intéressé par la protection du patrimoine culturel. Les membres de droit sont toutes les organisations non gouvernementales et associations culturelles. Enfin, nous avons les membres d’honneur que nous nommons nous mêmes. Ce sont souvent des personnalités qui ont rendu service à la nation dans le domaine culturel.

Sud Quotidien

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Culture et developpement


Commentaires articles

1.Posté par NKENE le 24/04/2011 20:30
Camerounais. Très intéressant pour la sauvegarde du patrimoine culturel africain. Exite-t-il un texte sur le patrimoine culturel au Senegal ? Prière me l'envoyer pour analyse comparative.
Merci d'avance.
NKENE Blaise

2.Posté par sall le 18/12/2011 19:56
cest bien pour léléve et ça nous aide à bien comprendre la leçon

3.Posté par fatou le 10/05/2012 20:05
existe t-il un autre texte. envoyer moi un autre

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