Dans une volonté de préserver l’environnement le long du fleuve Sénégal, la Ficr et le gouvernement du Japon se sont donné la main pour mettre en place l’Iris (Initiative du bassin du fleuve Sénégal) en débloquant près de 400 millions de francs Cfa.
L’initiative du bassin du fleuve Sénégal (Iris) est officiellement lancée depuis hier par le gouvernement du Japon et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-rouge et du Croissant-rouge (Ficr). Visant à promouvoir et à protéger des modes de vie et des moyens de subsistance sains et sûrs dans les communautés vulnérables vivant le long du fleuve Sénégal, cette initiative vise à installer des communautés plus résilientes dans cette partie du pays.
La somme de près de 400 millions de francs Cfa a été débloquée par le gouvernement du Japon pour la mise en œuvre de cette initiative dont l’ultime objectif est de participer à l’élimination des catastrophes qui régulièrement menacent les communautés vivant dans cette zone. Il s’agit, entre autres, des inondations et de la sécheresse qui sont exacerbées par le changement climatique mais également par des actions nuisibles de l’homme sur l’environnement.
A travers l’Iris, ils comptent réduire l’impact dévastateur des risques de catastrophes sur les habitants de ces communes.
Par ailleurs, elle a été lancée après des Evaluations sur la vulnérabilité et les capacités (Evc) conduites dans plusieurs communautés situées dans les quatre pays partageant le bassin du fleuve Sénégal dont notamment la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal dans le cadre du programme quinquennal régional transfrontalier intégré. Ce programme s’appuiera non seulement sur les ressources et l’expertise des sociétés nationales de la Croix-rouge et du Croissant-rouge au niveau local, mais aussi sur l’expertise et la synergie d’action des partenaires externes.
Abdou Aziz Diallo, directeur de la Croix rouge sénégalaise, détaille les enjeux de ce projet. «L’Iris démontre l’importance des partenariats et de la collaboration régionale au sein de notre mouvement international de la Croix-rouge et du Croissant-rouge. Elle permettra d’agir sur des problèmes communs qui affectent les moyens de subsistance des communautés vulnérables», dit-il. «La Ficr est un ancrage communautaire unique. Nous sommes donc persuadés que nous avons un excellent partenaire dans les efforts que nous entreprenons pour améliorer la résilience des communautés au Sahel», explique l’ambassadeur du Japon au Sénégal.
Marema DIOP
Le Quotidien
L’initiative du bassin du fleuve Sénégal (Iris) est officiellement lancée depuis hier par le gouvernement du Japon et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-rouge et du Croissant-rouge (Ficr). Visant à promouvoir et à protéger des modes de vie et des moyens de subsistance sains et sûrs dans les communautés vulnérables vivant le long du fleuve Sénégal, cette initiative vise à installer des communautés plus résilientes dans cette partie du pays.
La somme de près de 400 millions de francs Cfa a été débloquée par le gouvernement du Japon pour la mise en œuvre de cette initiative dont l’ultime objectif est de participer à l’élimination des catastrophes qui régulièrement menacent les communautés vivant dans cette zone. Il s’agit, entre autres, des inondations et de la sécheresse qui sont exacerbées par le changement climatique mais également par des actions nuisibles de l’homme sur l’environnement.
A travers l’Iris, ils comptent réduire l’impact dévastateur des risques de catastrophes sur les habitants de ces communes.
Par ailleurs, elle a été lancée après des Evaluations sur la vulnérabilité et les capacités (Evc) conduites dans plusieurs communautés situées dans les quatre pays partageant le bassin du fleuve Sénégal dont notamment la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal dans le cadre du programme quinquennal régional transfrontalier intégré. Ce programme s’appuiera non seulement sur les ressources et l’expertise des sociétés nationales de la Croix-rouge et du Croissant-rouge au niveau local, mais aussi sur l’expertise et la synergie d’action des partenaires externes.
Abdou Aziz Diallo, directeur de la Croix rouge sénégalaise, détaille les enjeux de ce projet. «L’Iris démontre l’importance des partenariats et de la collaboration régionale au sein de notre mouvement international de la Croix-rouge et du Croissant-rouge. Elle permettra d’agir sur des problèmes communs qui affectent les moyens de subsistance des communautés vulnérables», dit-il. «La Ficr est un ancrage communautaire unique. Nous sommes donc persuadés que nous avons un excellent partenaire dans les efforts que nous entreprenons pour améliorer la résilience des communautés au Sahel», explique l’ambassadeur du Japon au Sénégal.
Marema DIOP
Le Quotidien