Problèmes pratiquement récurrents de la ville de Saint-Louis malgré l’action des différentes équipes qui se sont succédé à la tête de la municipalité, l’éclairage public, la gestion des ordures ménagères, l’insalubrité, l’encombrement humain, entre autres, ont fini d’installer la ville tricentenaire dans une sorte de malaise indicible. Lumière sur des priorités qui sont appelées à s’inscrire au cœur des thématiques de la campagne électorale à Saint-Louis.
Les dysfonctionnements de l’éclairage public, de la gestion des ordures ménagères, les problèmes de l’insalubrité ambiante comme de l’encombrement humain aux alentours des grands marchés ne sont seulement devenus des facteurs majeurs de préoccupation pour les populations saint-louisiennes. Ils vont aussi l’être pour les neuf prétendants au fauteuil de maire actuellement en lice pour les élections locales du 29 juin prochain dans la ville tricentenaire.
De Diamaguène à Darou, en passant par Léona, Pikine, Diaminaar, langue de Barbarie ou autre quartier de la ville, les questions d’amélioration du cadre de vie semblent les mieux partagées par les populations riveraines.
Cheikh Bamba Dièye, le maire sortant, avait essayé tant soit peu de s’exercer au règlement des dites difficultés sans toutefois de résultats tangibles.
Cinq années après son magistère, les problèmes semblent vouloir rester encore prégnants. Le sexagénaire Demba Thioune n’en démord d’ailleurs pas. «L’éclairage public est une véritable équation dans la ville. Certains quartiers sont si mal éclairés que l’insécurité a fini par installer une véritable psychose chez les populations».
S’inscrivant dans la mouvance, son vieil compagnon répondant au nom de Lamine Ngom tiendra, lui, à mettre l’accent sur l’insalubrité qui a pris ses quartiers à Ndar. « C’est vraiment malheureux de voir à quel point notre ville est envahie par les ordures ménagères. Nous, qui avons l’habitude de nous aérer les poumons au bord du fleuve, sommes toujours obligés de faire avec les ordures qu’on déverse à tout va sur le rivage… C’est vraiment désolant».
Véritable problème en mal d’être pris en charge, la gestion des ordures ménagères est en passe de devenir, à Saint-Louis, un facteur de mobilisation politique.
Mansour Faye, le candidat à la mairie de Bennoo Bokk Yaakaar ne s’y était pas trompé en initiant tout un programme de nettoiement à Saint-Louis, au mois de décembre dernier. Une opération nommée « Ndar set wethie » dont le maire Bamba Dièye avait subodoré l’impact en répliquant lui également par une opération du même type.
Le temps d’un week-end, la lutte contre l’insalubrité était alors devenue à Saint-Louis un mobile «de précampagne électorale».
Au-delà des problèmes de l’éclairage public et de la gestion des ordures ménagères, la question liée au désencombrement humain semble aussi s’inscrire au centre des priorités de tout prétendant à la mairie de Saint-Louis.
La réhabilitation de la vieille ville exige en effet un désencombrement des principaux marchés de la cité, en l’occurrence ceux de Sor et de Ndar Toute dont les marchands ambulants sont à l’origine des embouteillages monstres notés aux alentours.
Malheureusement, comme le souligne un riverain de l’Avenue De Gaulle (voisin du marché de Sor), «le maire sortant a manqué de poigne pour déloger les marchands ambulants. Probablement parce qu’il a peur de leur pseudo capacité de nuisance électorale ». De là à penser que les prétendants au fauteuil de maire sont particulièrement attendus sur ces thématiques en question, il n’y a qu’un pas que les habitants de Ndar franchissent aisément.
Moctar DIENG
Sud Quotidien
Les dysfonctionnements de l’éclairage public, de la gestion des ordures ménagères, les problèmes de l’insalubrité ambiante comme de l’encombrement humain aux alentours des grands marchés ne sont seulement devenus des facteurs majeurs de préoccupation pour les populations saint-louisiennes. Ils vont aussi l’être pour les neuf prétendants au fauteuil de maire actuellement en lice pour les élections locales du 29 juin prochain dans la ville tricentenaire.
De Diamaguène à Darou, en passant par Léona, Pikine, Diaminaar, langue de Barbarie ou autre quartier de la ville, les questions d’amélioration du cadre de vie semblent les mieux partagées par les populations riveraines.
Cheikh Bamba Dièye, le maire sortant, avait essayé tant soit peu de s’exercer au règlement des dites difficultés sans toutefois de résultats tangibles.
Cinq années après son magistère, les problèmes semblent vouloir rester encore prégnants. Le sexagénaire Demba Thioune n’en démord d’ailleurs pas. «L’éclairage public est une véritable équation dans la ville. Certains quartiers sont si mal éclairés que l’insécurité a fini par installer une véritable psychose chez les populations».
S’inscrivant dans la mouvance, son vieil compagnon répondant au nom de Lamine Ngom tiendra, lui, à mettre l’accent sur l’insalubrité qui a pris ses quartiers à Ndar. « C’est vraiment malheureux de voir à quel point notre ville est envahie par les ordures ménagères. Nous, qui avons l’habitude de nous aérer les poumons au bord du fleuve, sommes toujours obligés de faire avec les ordures qu’on déverse à tout va sur le rivage… C’est vraiment désolant».
Véritable problème en mal d’être pris en charge, la gestion des ordures ménagères est en passe de devenir, à Saint-Louis, un facteur de mobilisation politique.
Mansour Faye, le candidat à la mairie de Bennoo Bokk Yaakaar ne s’y était pas trompé en initiant tout un programme de nettoiement à Saint-Louis, au mois de décembre dernier. Une opération nommée « Ndar set wethie » dont le maire Bamba Dièye avait subodoré l’impact en répliquant lui également par une opération du même type.
Le temps d’un week-end, la lutte contre l’insalubrité était alors devenue à Saint-Louis un mobile «de précampagne électorale».
Au-delà des problèmes de l’éclairage public et de la gestion des ordures ménagères, la question liée au désencombrement humain semble aussi s’inscrire au centre des priorités de tout prétendant à la mairie de Saint-Louis.
La réhabilitation de la vieille ville exige en effet un désencombrement des principaux marchés de la cité, en l’occurrence ceux de Sor et de Ndar Toute dont les marchands ambulants sont à l’origine des embouteillages monstres notés aux alentours.
Malheureusement, comme le souligne un riverain de l’Avenue De Gaulle (voisin du marché de Sor), «le maire sortant a manqué de poigne pour déloger les marchands ambulants. Probablement parce qu’il a peur de leur pseudo capacité de nuisance électorale ». De là à penser que les prétendants au fauteuil de maire sont particulièrement attendus sur ces thématiques en question, il n’y a qu’un pas que les habitants de Ndar franchissent aisément.
Moctar DIENG
Sud Quotidien