Les acteurs du sous-secteur de l’élevage ont la possibilité de capter plus d’un milliard de francs Cfa supplémentaire pour financer leurs projets, grâce au Fonds d’appui à la stabilisation. Il leur suffit de se conformer à quelques préalables administratifs.
TIVAOUANE - ‘De 2009, date de la mise en place du Fonds d’appui à la stabilisation (Fonstab), à ce jour, une enveloppe financière de 667 millions de francs à été injectée dans le secteur de l’élevage pour le financement de 141 projets répartis dans 11 départements du pays’. La révélation a été faite samedi dernier à Shérif Lô, une communauté rurale de Tivaouane, par le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage, Yatma Mody Ndiaye. C’était lors de la cérémonie de remise de chèques à trente-trois acteurs de l’élevage du département, bénéficiaires d’un crédit dudit fonds.
Le montant déjà injecté devrait passer à 1,8 milliards de francs Cfa, soit plus du double. Car, informe Ousmane Ndiaye, l’administrateur du projet, plusieurs projets bancables sont sur la table des financiers du Fonstab et n’attendent que leurs promoteurs finissent de remplir certaines conditions comme la mobilisation de l’apport personnel (10 %), le dépôt d’un registre de commerce, notamment.
Le Fonstab a pour mission de faciliter l’accès aux crédits aux acteurs du sous-secteur de l’élevage. Son dispositif de fonctionnement comprend deux instruments principaux : le fonds de garantie pour motiver les banques qui, de manière générale, sont très réticentes quand il s’agit de financer l’élevage et l’agriculture, et le fonds de bonification qui permet de réduire les intérêts payés par les producteurs.
Selon le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage, les activités financées par le Fonstab ne se limitent pas, comme par le passé, à la commercialisation et à l’embouche. Elles s’étendent, d’après la même source, à toutes les filières animales, avec une meilleure prise en compte des spécificités de l’élevage. Des activités allant de l’aviculture à l’élevage de porcins ou l’élevage non conventionnel en passant par l’apiculture et, entre autres domaines, l’accès aux intrants comme les aliments de bétail. S’agissant des crédits, Yatma Mody Ndiaye fera savoir que, grâce à une forte bonification d’intérêt entièrement supporté par l’Etat, ils sont octroyés à des conditions souples : les taux d’intérêts - jamais connus dans le secteur primaire sénégalais, selon M. Ndiaye - sont de 5,5 % pour le fonds de roulement et de 3 % pour l’investissement.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage estime que le Fonstab reste la solution durable pour l’approvisionnement en aliment de bétail, surtout en période de soudure, et que le système extensif, socle de l’élevage au Sénégal, en tire le meilleur profit. Partant de ce constat, indique-t-il, l’Etat a prévu de fixer à 50 millions le plafond des crédits du Fonstab réservés à la commercialisation d’aliment de bétail et à la production laitière. Ce qui traduit la volonté des pouvoirs publics de relever le défi de l’approvisionnement en aliment de bétail.
Seule exigence des pouvoirs publics dans ce sens : les professionnels du secteur, dans le cadre de leurs organisations, doivent identifier l’ensemble de leurs besoins et les soumettre au Fonstab dans les meilleurs délais. En outre, Yatma Mody Ndiaye demande aux professionnels de l’élevage, afin de préserver le Fonstab, de s’atteler au remboursement régulier et intégral des crédits attribués. Aux services techniques compétents au niveau des comités départementaux, pour leur part, le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage suggère une sélection rigoureuse des demandes de financement.
Sidy DIENG
Wal Fadjri
TIVAOUANE - ‘De 2009, date de la mise en place du Fonds d’appui à la stabilisation (Fonstab), à ce jour, une enveloppe financière de 667 millions de francs à été injectée dans le secteur de l’élevage pour le financement de 141 projets répartis dans 11 départements du pays’. La révélation a été faite samedi dernier à Shérif Lô, une communauté rurale de Tivaouane, par le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage, Yatma Mody Ndiaye. C’était lors de la cérémonie de remise de chèques à trente-trois acteurs de l’élevage du département, bénéficiaires d’un crédit dudit fonds.
Le montant déjà injecté devrait passer à 1,8 milliards de francs Cfa, soit plus du double. Car, informe Ousmane Ndiaye, l’administrateur du projet, plusieurs projets bancables sont sur la table des financiers du Fonstab et n’attendent que leurs promoteurs finissent de remplir certaines conditions comme la mobilisation de l’apport personnel (10 %), le dépôt d’un registre de commerce, notamment.
Le Fonstab a pour mission de faciliter l’accès aux crédits aux acteurs du sous-secteur de l’élevage. Son dispositif de fonctionnement comprend deux instruments principaux : le fonds de garantie pour motiver les banques qui, de manière générale, sont très réticentes quand il s’agit de financer l’élevage et l’agriculture, et le fonds de bonification qui permet de réduire les intérêts payés par les producteurs.
Selon le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage, les activités financées par le Fonstab ne se limitent pas, comme par le passé, à la commercialisation et à l’embouche. Elles s’étendent, d’après la même source, à toutes les filières animales, avec une meilleure prise en compte des spécificités de l’élevage. Des activités allant de l’aviculture à l’élevage de porcins ou l’élevage non conventionnel en passant par l’apiculture et, entre autres domaines, l’accès aux intrants comme les aliments de bétail. S’agissant des crédits, Yatma Mody Ndiaye fera savoir que, grâce à une forte bonification d’intérêt entièrement supporté par l’Etat, ils sont octroyés à des conditions souples : les taux d’intérêts - jamais connus dans le secteur primaire sénégalais, selon M. Ndiaye - sont de 5,5 % pour le fonds de roulement et de 3 % pour l’investissement.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage estime que le Fonstab reste la solution durable pour l’approvisionnement en aliment de bétail, surtout en période de soudure, et que le système extensif, socle de l’élevage au Sénégal, en tire le meilleur profit. Partant de ce constat, indique-t-il, l’Etat a prévu de fixer à 50 millions le plafond des crédits du Fonstab réservés à la commercialisation d’aliment de bétail et à la production laitière. Ce qui traduit la volonté des pouvoirs publics de relever le défi de l’approvisionnement en aliment de bétail.
Seule exigence des pouvoirs publics dans ce sens : les professionnels du secteur, dans le cadre de leurs organisations, doivent identifier l’ensemble de leurs besoins et les soumettre au Fonstab dans les meilleurs délais. En outre, Yatma Mody Ndiaye demande aux professionnels de l’élevage, afin de préserver le Fonstab, de s’atteler au remboursement régulier et intégral des crédits attribués. Aux services techniques compétents au niveau des comités départementaux, pour leur part, le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage suggère une sélection rigoureuse des demandes de financement.
Sidy DIENG
Wal Fadjri