Les acteurs du monde rural, éleveurs et agriculteurs en particulier ont planché hier, mardi 12 février, sur les axes de prévention des conflits qui les opposent dans les zones de culture de riz surtout. Il ressort que seule une convention paritaire de prévention peut tempérer les ardeurs. Une déclaration commune est produite à l’issue de ce forum instituant la mise en place de ce cadre de dialogue social. C’est à l’initiative de l’Ong «Londoo Lolloo» appuyée par le programme Gouvernance et Paix de l’USAID/FIH 360.
Ce forum fait suite à une série d’activités de sensibilisation dans plusieurs villages qui ceinturent la commune de Sédhiou et identifiés comme foyers potentiels de conflits sur expertise de l’ONG «Londoo Lolloo» partenaire de l’USAID/PGP FHI360. Ces conflits résultent des constats de dévastations des cultures par des animaux domestiques en divagation. Bacary Mama Sané le vice président de la maison communale des éleveurs de Sédhiou est d’avis que la solution réside dans le marquage du bétail. «Dans les textes, il est demandé aux agriculteurs victimes de conduire les bêtes en fourrière, ce qui pour le cas d’espace des femmes travaillant dans les vallées n’est pas tout imaginable. C’est la raison pour laquelle je préconise le marquage des animaux permettant à une pauvre victime de porter l’identification à qui de droit. Tout ce travail doit se faire de concert avec l’ensemble des acteurs concernés».
Au nom des agriculteurs, Boubacar Niky Ficou habitant la communauté rurale de Bambaly reste quant à lui convaincu que «si les vaches sont bien gardées, le conflit va sans doute s’éteindre. Ce sont ces animaux qui font mouvement vers les cultures. Et à l’Etat de définir les zones de parcours du bétail pour leur abreuvement et la pâture».
Et ce forum servant de tribune de dialogue social doit déboucher sur la mise en place d’un cadre d’échange et d’une convention qui réglemente la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs a notamment déclaré El Hadji Abdoulaye Dandan Diédhiou le chargé de projet et du suivi Evaluation de Londoo Loloo. «Nous avions organisé des activités de sensibilisation dans l’ensemble des villages des alentours de la commune de Sédhiou tels que Bakoum, Badiandiang, Tambana entres autres pour amener les acteurs à échanger sur les pistes de solution aux récurrents différends qui les oppose surtout pendant la saison des pluies. Ce programme appelé «Fitna Sararé» prévention des conflits vise donc à mettre autour d’une même table les différents acteurs et élaborer des actions communes de prévention».
Enfin et dans une déclaration conjointe, éleveurs et agriculteurs de Sédhiou s’engagent entre autres à instaurer des réunions villageoises à l’approche de chaque hivernage, de rendre obligatoire l’investissement villageois pour la réhabilitation des points d’eau en voie de tarissement et à élaborer une convention pour réglementer les mouvements du bétail avec toutes les parties prenantes. La rencontre est présidée par le préfet du département Amadou Mactar Cissé en présence d’El Hadji Bouly Tamba le deuxième adjoint au maire ainsi que des chefs de service technique et des partenaires d’appui.
Moussa DRAME
Sud Quotidien
Ce forum fait suite à une série d’activités de sensibilisation dans plusieurs villages qui ceinturent la commune de Sédhiou et identifiés comme foyers potentiels de conflits sur expertise de l’ONG «Londoo Lolloo» partenaire de l’USAID/PGP FHI360. Ces conflits résultent des constats de dévastations des cultures par des animaux domestiques en divagation. Bacary Mama Sané le vice président de la maison communale des éleveurs de Sédhiou est d’avis que la solution réside dans le marquage du bétail. «Dans les textes, il est demandé aux agriculteurs victimes de conduire les bêtes en fourrière, ce qui pour le cas d’espace des femmes travaillant dans les vallées n’est pas tout imaginable. C’est la raison pour laquelle je préconise le marquage des animaux permettant à une pauvre victime de porter l’identification à qui de droit. Tout ce travail doit se faire de concert avec l’ensemble des acteurs concernés».
Au nom des agriculteurs, Boubacar Niky Ficou habitant la communauté rurale de Bambaly reste quant à lui convaincu que «si les vaches sont bien gardées, le conflit va sans doute s’éteindre. Ce sont ces animaux qui font mouvement vers les cultures. Et à l’Etat de définir les zones de parcours du bétail pour leur abreuvement et la pâture».
Et ce forum servant de tribune de dialogue social doit déboucher sur la mise en place d’un cadre d’échange et d’une convention qui réglemente la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs a notamment déclaré El Hadji Abdoulaye Dandan Diédhiou le chargé de projet et du suivi Evaluation de Londoo Loloo. «Nous avions organisé des activités de sensibilisation dans l’ensemble des villages des alentours de la commune de Sédhiou tels que Bakoum, Badiandiang, Tambana entres autres pour amener les acteurs à échanger sur les pistes de solution aux récurrents différends qui les oppose surtout pendant la saison des pluies. Ce programme appelé «Fitna Sararé» prévention des conflits vise donc à mettre autour d’une même table les différents acteurs et élaborer des actions communes de prévention».
Enfin et dans une déclaration conjointe, éleveurs et agriculteurs de Sédhiou s’engagent entre autres à instaurer des réunions villageoises à l’approche de chaque hivernage, de rendre obligatoire l’investissement villageois pour la réhabilitation des points d’eau en voie de tarissement et à élaborer une convention pour réglementer les mouvements du bétail avec toutes les parties prenantes. La rencontre est présidée par le préfet du département Amadou Mactar Cissé en présence d’El Hadji Bouly Tamba le deuxième adjoint au maire ainsi que des chefs de service technique et des partenaires d’appui.
Moussa DRAME
Sud Quotidien