Etablir une franche collaboration pour garantir la sécurité sanitaire du bétail. C’est le souhait des professionnels de la viande et des vétérinaires qui viennent de nouer un partenariat pour sa mise en œuvre.
Selon les dires du président de l’Ordre des vétérinaires du Sénégal, le docteur Abou Mamadou Touré, plus de 60% des maladies infectieuses sont communes à l’homme et aux animaux. Pis, 75% des maladies humaines émergentes telles que les grippes aviaires sont d’origine animale. Aussi, un contrôle strict et régulier du bétail est-il nécessaire. Car sa négligence peut être fatale pour les consommateurs. Conscients de cela, les professionnels du bétail et l’Ordre des vétérinaires du Sénégal ont décidé, mercredi dernier, de signer un protocole en vue d’une collaboration destinée à garantir aux consommateurs l’acquisition d’une viande de qualité.
Ce partenariat, selon le président de l’Ordre des vétérinaires du Sénégal (Odvs), Docteur Touré, vise à compléter l’action de l’Etat dans les domaines de la lutte contre les grandes maladies animales et dans le respect des normes de qualité aussi bien sanitaires qu’organoleptiques. Pour lui, sans une bonne prise en charge médicale et hygiénique du bétail, les professionnels du secteur de l’élevage auront du mal à atteindre leur objectif qui est de s’imposer sur le marché international.
Le président de l’Association nationale des professionnels de la viande et du bétail (Anprovbs) estime, pour sa part, que les marchés du bétail et de la viande, avec leurs milliards de chiffres d’affaires représentent un pôle d’attraction dans l’économie nationale. Aussi Mamadou Fall dit Doudou dénonce-t-il le désengagement de l’Etat dans les activités marchandes, des enjeux économiques qui gravitent autour de ce secteur. Cependant, il demeure persuadé que les acteurs de l’élevage ne vont pas perdre de temps à s’apitoyer sur le sort que leur réserve l’Etat. ‘En attendant que l’Etat s’intéresse à nos préoccupations, l’Anprovbs s’ouvre aux partenaires extérieurs en vue d’assurer la pérennisation et le développement de notre secteur. Et le partenariat que nous venons de nouer avec l’Ordre des vétérinaires peut nous aider à atteindre notre objectif de faire reculer la concurrence’.
Dans un tout autre registre, Mamadou Fall a soutenu que des membres de l’Anprobvs vont bénéficier d’une série de formations de renforcement de capacités. Il a aussi annoncé l’installation d’un fonds de garantie pour appuyer la commercialisation, l’installation et l’équipement d’abattoirs. La lutte contre les abattages clandestins et le vol du bétail est l’autre objectif visé dans le programme. ‘Seulement, pour rendre effectif ce programme, nous avons besoin de l’appui technique et financier de tous nos partenaires extérieurs, mais surtout de l’union des professionnels de l’élevage’, déclare le président de l’Anprovbs.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
Selon les dires du président de l’Ordre des vétérinaires du Sénégal, le docteur Abou Mamadou Touré, plus de 60% des maladies infectieuses sont communes à l’homme et aux animaux. Pis, 75% des maladies humaines émergentes telles que les grippes aviaires sont d’origine animale. Aussi, un contrôle strict et régulier du bétail est-il nécessaire. Car sa négligence peut être fatale pour les consommateurs. Conscients de cela, les professionnels du bétail et l’Ordre des vétérinaires du Sénégal ont décidé, mercredi dernier, de signer un protocole en vue d’une collaboration destinée à garantir aux consommateurs l’acquisition d’une viande de qualité.
Ce partenariat, selon le président de l’Ordre des vétérinaires du Sénégal (Odvs), Docteur Touré, vise à compléter l’action de l’Etat dans les domaines de la lutte contre les grandes maladies animales et dans le respect des normes de qualité aussi bien sanitaires qu’organoleptiques. Pour lui, sans une bonne prise en charge médicale et hygiénique du bétail, les professionnels du secteur de l’élevage auront du mal à atteindre leur objectif qui est de s’imposer sur le marché international.
Le président de l’Association nationale des professionnels de la viande et du bétail (Anprovbs) estime, pour sa part, que les marchés du bétail et de la viande, avec leurs milliards de chiffres d’affaires représentent un pôle d’attraction dans l’économie nationale. Aussi Mamadou Fall dit Doudou dénonce-t-il le désengagement de l’Etat dans les activités marchandes, des enjeux économiques qui gravitent autour de ce secteur. Cependant, il demeure persuadé que les acteurs de l’élevage ne vont pas perdre de temps à s’apitoyer sur le sort que leur réserve l’Etat. ‘En attendant que l’Etat s’intéresse à nos préoccupations, l’Anprovbs s’ouvre aux partenaires extérieurs en vue d’assurer la pérennisation et le développement de notre secteur. Et le partenariat que nous venons de nouer avec l’Ordre des vétérinaires peut nous aider à atteindre notre objectif de faire reculer la concurrence’.
Dans un tout autre registre, Mamadou Fall a soutenu que des membres de l’Anprobvs vont bénéficier d’une série de formations de renforcement de capacités. Il a aussi annoncé l’installation d’un fonds de garantie pour appuyer la commercialisation, l’installation et l’équipement d’abattoirs. La lutte contre les abattages clandestins et le vol du bétail est l’autre objectif visé dans le programme. ‘Seulement, pour rendre effectif ce programme, nous avons besoin de l’appui technique et financier de tous nos partenaires extérieurs, mais surtout de l’union des professionnels de l’élevage’, déclare le président de l’Anprovbs.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri