Tambacounda, 4 fév (APS) - Le processus d’élaboration d’un code pastoral est enclenché, dans le but de résoudre la question ‘’urgente’’ des conflits opposant souvent les éleveurs transhumants et les agriculteurs, a indiqué lundi le Directeur de l’élevage, Dr Mamadou Ousseynou Sakho.
Il s’exprimait en marge d’une rencontre d’évaluation et de projection sur le Projet de développement de l’élevage au Sénégal oriental et en Haute Casamance (PDSOC).
M. Sakho a indiqué qu’un comité interministériel regroupant des représentants des différents ministères concernés, a été mis sur pied pour se pencher sur l’élaboration de ce document dont le coût du financement est évalué à 90 millions de francs CFA.
Sur ce financement, 50 millions sont disponibles, a dit M. Sakho, selon qui, l’Etat complétera le reste de l’argent devant servir à la production de ce document. Il permettra d’apaiser les relations entre les éleveurs et les agriculteurs, en compétition dans l’utilisation des ressources forestières.
Ce document permettrait de résoudre cette "question urgente", par exemple, en définissant les parcours devant être utilisés par les éleveurs et autres comme règles devant être respectées par toutes les parties pour que règne un climat apaisé.
Khadim Guèye, conseiller technique du ministre de l’Elevage, a noté que beaucoup d'Etats disposent déjà de ce code pastoral. Avec cet outil, a dit M. Guèye, ces pays arrivent à résoudre les difficultés du secteur.
Pour obtenir la mouture finale de ce document, il y a cependant une ‘’longue procédure’’ à suivre, puisqu’il faudra impliquer tous acteurs concernés, en vue de déboucher sur un ‘’code applicable’’, a toutefois, relevé l’officiel.
Il estime que cette procédure peut être bouclée au cours de l’année, pour laisser la place à la rédaction proprement dite qui sera l’affaire de spécialistes, dès lors que c’est un travail juridique.
Tout un travail de documentation est en cours pour réunir les éléments devant constituer ce document qui prendra en compte les codes locaux et autres expériences du genre qui ont été initiées dans les collectivités locales pour régir le milieu agro-pastoral.
‘’Je pense qu’il serait illusoire d’élaborer un code pastoral sans associer les collectivités locales, les éleveurs’’, qui sont les premiers concernés, avait relevé lors des discussions, le lieutenant Babacar Dème, de la Division protection forestière.
Représentant l’inspecteur régional des eaux et forêts, M. Dème signalait que cette division a proposé des codes locaux dans lesquels elle a associé les élus locaux.
ADI/SAB
Il s’exprimait en marge d’une rencontre d’évaluation et de projection sur le Projet de développement de l’élevage au Sénégal oriental et en Haute Casamance (PDSOC).
M. Sakho a indiqué qu’un comité interministériel regroupant des représentants des différents ministères concernés, a été mis sur pied pour se pencher sur l’élaboration de ce document dont le coût du financement est évalué à 90 millions de francs CFA.
Sur ce financement, 50 millions sont disponibles, a dit M. Sakho, selon qui, l’Etat complétera le reste de l’argent devant servir à la production de ce document. Il permettra d’apaiser les relations entre les éleveurs et les agriculteurs, en compétition dans l’utilisation des ressources forestières.
Ce document permettrait de résoudre cette "question urgente", par exemple, en définissant les parcours devant être utilisés par les éleveurs et autres comme règles devant être respectées par toutes les parties pour que règne un climat apaisé.
Khadim Guèye, conseiller technique du ministre de l’Elevage, a noté que beaucoup d'Etats disposent déjà de ce code pastoral. Avec cet outil, a dit M. Guèye, ces pays arrivent à résoudre les difficultés du secteur.
Pour obtenir la mouture finale de ce document, il y a cependant une ‘’longue procédure’’ à suivre, puisqu’il faudra impliquer tous acteurs concernés, en vue de déboucher sur un ‘’code applicable’’, a toutefois, relevé l’officiel.
Il estime que cette procédure peut être bouclée au cours de l’année, pour laisser la place à la rédaction proprement dite qui sera l’affaire de spécialistes, dès lors que c’est un travail juridique.
Tout un travail de documentation est en cours pour réunir les éléments devant constituer ce document qui prendra en compte les codes locaux et autres expériences du genre qui ont été initiées dans les collectivités locales pour régir le milieu agro-pastoral.
‘’Je pense qu’il serait illusoire d’élaborer un code pastoral sans associer les collectivités locales, les éleveurs’’, qui sont les premiers concernés, avait relevé lors des discussions, le lieutenant Babacar Dème, de la Division protection forestière.
Représentant l’inspecteur régional des eaux et forêts, M. Dème signalait que cette division a proposé des codes locaux dans lesquels elle a associé les élus locaux.
ADI/SAB