La région de Louga prépare un grand colloque sur la sauvegarde et la valorisation du patrimoine documentaire des érudits musulmans. Le comité scientifique mis en place s’attèle aux préparatifs de cette rencontre qui se tiendra du 21 au 23 avril prochain.
L’initiative vient de l’association des imams et oulémas, des arabisants et des hommes de culture de la région de Louga, qui veulent ainsi retrouver les traces d’un passé mal connu de grandes figures historiques mais surtout musulmanes qui sont restées dans l’anonymat. « Ce que nous voulons, c’est de rendre vie à tous ces érudits de l’islam dont les écrits ont permis le recul du paganisme et le rayonnement de l’islam à travers Louga et le Sénégal » explique Atoumane Ndiaye. Selon le chef de Centre des Archives Judiciaires de Louga, la valorisation du patrimoine documentaire d’une nation et sa mise à la disposition au public, est un facteur de sauvegarde au profit des générations futures qui disposeront d’une source inestimable pour la compréhension de l’identité culturelle d’un peuple. La région de Louga, poursuit-t-il, de par ses différents statuts et rôles, du rayonnement des grands hommes qui y ont séjourné ou habité, a occupé une place insoupçonnée dans l’histoire du pays. « L’exemple le plus édifiant est celui de El hadj Malick Sy qui pendant sa quête du savoir, s’est beaucoup perfectionné auprès de grands érudits du Ndiambour entre 1867 et 1870 » a fait savoir Mr Ndiaye. Il a marqué son passage dans plusieurs localités notamment chez Serigne Magaye Awa de Koldé Allassane, Serigne Kala Sèye de Taïba Sèye, le grand marabout de Nguith Serigne Yoro Fall auprès de qui, il renforça ses connaissances en grammaire et enfin le grand érudit Ibrahima Diakhaté de Ndiabali qui lui donna des leçons de « Fikk ». Pour arriver à cet objectif de conservation du patrimoine de ces érudits, le comité scientifique engage plusieurs taches de localisation et surtout de conscientisation des familles détentrices de ce riche patrimoine constitué de manuscrits dont les supports sont très sensibles aux aléas climatiques et environnementaux. « La valorisation du patrimoine documentaire des érudits répond au souci de collecter, traiter, conserver et transmettre la mémoire collective aux générations » conclut Atoumane Ndiaye. Cette grande manifestation prévue du 21 au 23 Avril prochain abritera la deuxième édition de la foire aux livres musulmans et arabes dont le parrain cette année est Abdou Karim Sarr, marabout à Louga et petit fils de Seydi Hadj Malick Sy.
Le Soleil
L’initiative vient de l’association des imams et oulémas, des arabisants et des hommes de culture de la région de Louga, qui veulent ainsi retrouver les traces d’un passé mal connu de grandes figures historiques mais surtout musulmanes qui sont restées dans l’anonymat. « Ce que nous voulons, c’est de rendre vie à tous ces érudits de l’islam dont les écrits ont permis le recul du paganisme et le rayonnement de l’islam à travers Louga et le Sénégal » explique Atoumane Ndiaye. Selon le chef de Centre des Archives Judiciaires de Louga, la valorisation du patrimoine documentaire d’une nation et sa mise à la disposition au public, est un facteur de sauvegarde au profit des générations futures qui disposeront d’une source inestimable pour la compréhension de l’identité culturelle d’un peuple. La région de Louga, poursuit-t-il, de par ses différents statuts et rôles, du rayonnement des grands hommes qui y ont séjourné ou habité, a occupé une place insoupçonnée dans l’histoire du pays. « L’exemple le plus édifiant est celui de El hadj Malick Sy qui pendant sa quête du savoir, s’est beaucoup perfectionné auprès de grands érudits du Ndiambour entre 1867 et 1870 » a fait savoir Mr Ndiaye. Il a marqué son passage dans plusieurs localités notamment chez Serigne Magaye Awa de Koldé Allassane, Serigne Kala Sèye de Taïba Sèye, le grand marabout de Nguith Serigne Yoro Fall auprès de qui, il renforça ses connaissances en grammaire et enfin le grand érudit Ibrahima Diakhaté de Ndiabali qui lui donna des leçons de « Fikk ». Pour arriver à cet objectif de conservation du patrimoine de ces érudits, le comité scientifique engage plusieurs taches de localisation et surtout de conscientisation des familles détentrices de ce riche patrimoine constitué de manuscrits dont les supports sont très sensibles aux aléas climatiques et environnementaux. « La valorisation du patrimoine documentaire des érudits répond au souci de collecter, traiter, conserver et transmettre la mémoire collective aux générations » conclut Atoumane Ndiaye. Cette grande manifestation prévue du 21 au 23 Avril prochain abritera la deuxième édition de la foire aux livres musulmans et arabes dont le parrain cette année est Abdou Karim Sarr, marabout à Louga et petit fils de Seydi Hadj Malick Sy.
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