Bambilor (Rufisque), 17 nov (APS) - Des exploitants affiliés à la coopérative agricole "Samma sa momel" ont marché dimanche à Bambilor (Rufisque), pour protester contre l'occupation de leurs terres par des promoteurs immobiliers, a constaté l'APS.
Par la voix de leur président, le professeur Issa Lô, ces exploitants agricoles ont interpellé le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall ainsi que le Premier ministre Aminata Touré, afin qu'une solution soit trouvée à leur revendication.
"Nous nous battons pour une cause noble, car il n'y a pas longtemps, le chef de l'État avait appelé au +retour à la terre+ et on est d'accord sur le fait que le développement du Sénégal passera par l'agriculture'', a notamment dit le professeur Issa Lô.
S'adressant à des journalistes au terme de cette marche, il a invité "les fonctionnaires à retourner à la terre le temps des vacances d'hivernage", rappelant que l'importance selon lui capitale de ces terres pour les exploitants agricoles.
M. Lô a souligné leur fertilité qui permet des productions de quantité de fruits et de légumes, estimant qu'il est possible de trouver "ailleurs des terres pour abriter les logements sociaux en question".
"Ces terres nous appartiennent et nous en avons marre des prometteurs immobiliers qui veulent nous déposséder", ont pour leur part scandé les manifestants, arborant pour la plupart des brassards rouges.
Le professeur Swasin Diouf, un exploitant membre de la même coopérative, a de son coté souligné "l'incohérence" de la démarche de ceux qui encouragent a-t-il dit l'implantation des logements sociaux dans cette zone.
Il a fait part de son incompréhension relative à cette situation. ''Au moment où l'État prône une politique agricole, on détruit ce qui a été fait (ici dans ce domaine) pendant des années", a-t-il relevé.
''Au moment aussi, où il prône l'emploi des jeunes par leur retour à la terre, l'État est en train de détruire les champs en les remplaçant par des habitas sociaux", a-t-il insisté.
Il a dit que "les deniers publics qui ont été investis pour l'acquisition de ces terres (à des fins d'habitation), doivent servir à encourager les jeunes à établir des projets solides, à travers des coopératives, à l'image de ce qui se fait en Israël". Pour lui, il est "incohérent d'installer des populations dans la zone des Niayes, du fait que ce sont des terres non aedificandi".
IG/AT/BK
Par la voix de leur président, le professeur Issa Lô, ces exploitants agricoles ont interpellé le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall ainsi que le Premier ministre Aminata Touré, afin qu'une solution soit trouvée à leur revendication.
"Nous nous battons pour une cause noble, car il n'y a pas longtemps, le chef de l'État avait appelé au +retour à la terre+ et on est d'accord sur le fait que le développement du Sénégal passera par l'agriculture'', a notamment dit le professeur Issa Lô.
S'adressant à des journalistes au terme de cette marche, il a invité "les fonctionnaires à retourner à la terre le temps des vacances d'hivernage", rappelant que l'importance selon lui capitale de ces terres pour les exploitants agricoles.
M. Lô a souligné leur fertilité qui permet des productions de quantité de fruits et de légumes, estimant qu'il est possible de trouver "ailleurs des terres pour abriter les logements sociaux en question".
"Ces terres nous appartiennent et nous en avons marre des prometteurs immobiliers qui veulent nous déposséder", ont pour leur part scandé les manifestants, arborant pour la plupart des brassards rouges.
Le professeur Swasin Diouf, un exploitant membre de la même coopérative, a de son coté souligné "l'incohérence" de la démarche de ceux qui encouragent a-t-il dit l'implantation des logements sociaux dans cette zone.
Il a fait part de son incompréhension relative à cette situation. ''Au moment où l'État prône une politique agricole, on détruit ce qui a été fait (ici dans ce domaine) pendant des années", a-t-il relevé.
''Au moment aussi, où il prône l'emploi des jeunes par leur retour à la terre, l'État est en train de détruire les champs en les remplaçant par des habitas sociaux", a-t-il insisté.
Il a dit que "les deniers publics qui ont été investis pour l'acquisition de ces terres (à des fins d'habitation), doivent servir à encourager les jeunes à établir des projets solides, à travers des coopératives, à l'image de ce qui se fait en Israël". Pour lui, il est "incohérent d'installer des populations dans la zone des Niayes, du fait que ce sont des terres non aedificandi".
IG/AT/BK