Réunis hier en table ronde au Méridien président, en marge des Assises 2009 du Conseil national du patronat (Cnp), les professionnels du bâtiment et des travaux publics (Btp) ont planché sur la qualité, la sécurité et la durabilité des constructions immobilières et routières, y compris l’assurance.
La table ronde du Cnp qui coïncide avec l’adoption par l’Assemblée national du Code de la construction, a été l’occasion de faire le point sur les innovations apportée par cette option qui est « une première dans la zone franc », selon M. Sidy Faye, le vice-président de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances (FSSA), qui a présenté une communication sur l’assurance dans le secteur des Btp. Il faisait suite aux présentations de M. Dabo, Diop et Derneville, respectivement sur les innovations majeures du nouveau Code qui attend encore son décret d’application, sur la qualité des travaux et sur la sécurité. Présidée par le Directeur de la construction, au nom du ministre d’Etat Oumar Sarr, et modérée par le président de l’Association des bureaux de contrôle technique et d’inspection agréés du Sénégal (Acias), Abdoulaye Sène, elle a également vu la participation du Président du groupe parlementaire libéral Doudou Wade longuement félicité pour les diligences de l’Assemblée nationale. Après le bilan sombre « d’effondrements et d’incendies d’immeubles sur les 16 derniers mois », dressé par M Sène, qui a estimé qu’au Sénégal, « les textes existent, mais c’est leur application qui fait défaut », les experts ont livré, chacun dans son domaine, un état des lieux, suivi d’une analyse des avancées du nouveaux code, ainsi que des recommandations pour des amendements ou des ajouts futurs. Ainsi, M. Mbarik Diop du Syndicat des Professionnels du bâtiment et des Travaux publics (SBTP) a listé les insuffisances que le secteur veut corriger, notamment le défaut de classification et de qualification des acteurs dans les Btp. Avec le souhait que soit introduit dans le Code des marchés, un système de notation déterminant leur sélection ; la mauvaise qualités des matériaux, en particulier l’arrivée sur le marché de produits importés d’origine non contrôlée et de contrefaçons ; le manque de coordination entre les différents services (en particulier les concessionnaires), avec comme recommandation la mise en place d’une telle structure et la création de « galeries pour le passage des réseaux sous la chaussée » ; les carences du contrôle tant de la conception, de la réalisation que de la garantie, les travaux routiers constituant l’exemple type pour lequel il est recommandé une disposition spéciale pour « la systématisation du contrôle au-delà de la réception provisoire » ; enfin, la corruption, le secteur étant réputé, selon M. Diop, comme étant le plus touché, même si ce n’est pas l’apanage du Sénégal. A la suite du Colonel Mbagick Diop, M. Derneville et Faye ont respectivement apporté l’éclairage de l’Ascias et de la Fssa sur les problématiques de la qualité et de l’assurance construction.
Fara SAMBE
Le Soleil
La table ronde du Cnp qui coïncide avec l’adoption par l’Assemblée national du Code de la construction, a été l’occasion de faire le point sur les innovations apportée par cette option qui est « une première dans la zone franc », selon M. Sidy Faye, le vice-président de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances (FSSA), qui a présenté une communication sur l’assurance dans le secteur des Btp. Il faisait suite aux présentations de M. Dabo, Diop et Derneville, respectivement sur les innovations majeures du nouveau Code qui attend encore son décret d’application, sur la qualité des travaux et sur la sécurité. Présidée par le Directeur de la construction, au nom du ministre d’Etat Oumar Sarr, et modérée par le président de l’Association des bureaux de contrôle technique et d’inspection agréés du Sénégal (Acias), Abdoulaye Sène, elle a également vu la participation du Président du groupe parlementaire libéral Doudou Wade longuement félicité pour les diligences de l’Assemblée nationale. Après le bilan sombre « d’effondrements et d’incendies d’immeubles sur les 16 derniers mois », dressé par M Sène, qui a estimé qu’au Sénégal, « les textes existent, mais c’est leur application qui fait défaut », les experts ont livré, chacun dans son domaine, un état des lieux, suivi d’une analyse des avancées du nouveaux code, ainsi que des recommandations pour des amendements ou des ajouts futurs. Ainsi, M. Mbarik Diop du Syndicat des Professionnels du bâtiment et des Travaux publics (SBTP) a listé les insuffisances que le secteur veut corriger, notamment le défaut de classification et de qualification des acteurs dans les Btp. Avec le souhait que soit introduit dans le Code des marchés, un système de notation déterminant leur sélection ; la mauvaise qualités des matériaux, en particulier l’arrivée sur le marché de produits importés d’origine non contrôlée et de contrefaçons ; le manque de coordination entre les différents services (en particulier les concessionnaires), avec comme recommandation la mise en place d’une telle structure et la création de « galeries pour le passage des réseaux sous la chaussée » ; les carences du contrôle tant de la conception, de la réalisation que de la garantie, les travaux routiers constituant l’exemple type pour lequel il est recommandé une disposition spéciale pour « la systématisation du contrôle au-delà de la réception provisoire » ; enfin, la corruption, le secteur étant réputé, selon M. Diop, comme étant le plus touché, même si ce n’est pas l’apanage du Sénégal. A la suite du Colonel Mbagick Diop, M. Derneville et Faye ont respectivement apporté l’éclairage de l’Ascias et de la Fssa sur les problématiques de la qualité et de l’assurance construction.
Fara SAMBE
Le Soleil