Les fonds générés par les migrants ont été aussi au menu des discussions portant sur les migrations de l’Afrique vers l’Europe. Des fonds qui servent le plus souvent à la construction de biens immobiliers. Ce qui amène certains participants à cet atelier à parler de nouvelle forme d’émigration. Selon le coordonnateur du programme du Fonds de solidarité prioritaire (Fsp), le dynamisme foncier à Dakar est consécutif à la mobilisation sur place engendrée par les transferts de capitaux. «On assiste à un développement urbain sans précédent. Les transferts de capitaux dans l’immobilier, contribue à l’instauration d’un fulgurant développement urbain. L’émigration n’est plus d’ordre rural, elle est de plus en plus urbaine. La question de la mobilité est au cœur des préoccupations. Il y a des processus extrêmement complexes», souligne André Quesnel.
C’est dire donc que les jeunes, à la différence de leurs aînés, sont parvenus à donner à l’émigration un nouveau visage. Un avis partagé par le directeur de Recherche à l’Institut de recherche pour le développement (Ird). «Cette migration concerne davantage de jeunes formés, ambitieux et qui participent pleinement à l’essor urbain. C’est l’intérêt de l’approche privilégiant l’impact de l’émigration sur les pays de départ», ajoute-t-il. Toutefois, selon un document produit par Enda Diapol les montants des transferts des émigrés, en augmentation continue, seraient passés de quelque 65 milliards de francs Cfa en 2000 à 242 milliards, voire 251 milliards pour atteindre actuellement 500 milliards de francs Cfa. «Les deux millions de sénégalais à l’extérieur procèdent à des transferts financiers qui représentent 3 % du Pib national», précise le document.
Le Quotidien
C’est dire donc que les jeunes, à la différence de leurs aînés, sont parvenus à donner à l’émigration un nouveau visage. Un avis partagé par le directeur de Recherche à l’Institut de recherche pour le développement (Ird). «Cette migration concerne davantage de jeunes formés, ambitieux et qui participent pleinement à l’essor urbain. C’est l’intérêt de l’approche privilégiant l’impact de l’émigration sur les pays de départ», ajoute-t-il. Toutefois, selon un document produit par Enda Diapol les montants des transferts des émigrés, en augmentation continue, seraient passés de quelque 65 milliards de francs Cfa en 2000 à 242 milliards, voire 251 milliards pour atteindre actuellement 500 milliards de francs Cfa. «Les deux millions de sénégalais à l’extérieur procèdent à des transferts financiers qui représentent 3 % du Pib national», précise le document.
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