Le Sénégal a décidé de relever le défi de la mortalité maternelle et néonatale selon Mme Safiétou Thiam, ministre de la santé et de la prévention qui tenait un point de presse hier, jeudi 15 janvier dans les locaux de son département. L’initiative vise, selon le président Wade à instituer dans chaque localité une marraine qui veille à la santé maternelle et infantile de manière générale en relation avec le dispositif sanitaire de proximité. Le ministre a annoncé la matérialisation de cette initiative politique destinée à mieux lutter contre les fléaux qui affectent la mère et l’enfant. Dénommée Badjénou Gokh ou littéralement *Tante Locale, cette assistante ou accompagnante des femmes en période d’accouchement, est censée jouer un rôle de facilitation dans la prise en charge médicale des femmes.
Première à bénéficier de cette initiative qui vise à renforcer la communication à la base, la région de Kolda accueillera lundi prochain l’installation de la première Bajeenu Goxx et du lancement national du programme communautaire pour la promotion de la santé de la mère, du nouveau né et de l’enfant. Rappelant le contexte mondial qui justifie cette nouvelle offensive de santé publique, le ministre a fait noter à l’assistance que chaque minute une femme meurt dans le monde des complications de la grossesse ou de l’accouchement. Ce qui représente 525 000 victimes par an.
Dans notre pays les indicateurs disponibles sont inquiétants. Ils révélent un taux de mortalité assez élevé de 401 décès sur 100 000 femmes qui accouchent et sur 1000 enfants qui naissent les 36 meurent. La nouvelle initiative des autorités sénégalaises en vue de réduire la mortalité maternelle et néonatale va-t-il atteindre ses objectifs. En tout cas, aujourd’hui au vu de ce qui se passe dans les structures sanitaires du pays surtout dans les régions avec un déficit criard de personnels sanitaires constaté, l’insuffisance des subventions allouées aux hôpitaux et autres difficultés que souffrent les structures de soin.
En informant la presse nationale du lancement de cette initiative dans la région de Kolda la semaine prochaine, le ministre de la Santé et de la Prévention a réaffirmé qu’aucun pays du monde ne peut se développer avec des femmes qui continuent d’y mourir en donnant la vie. Revenant toujours sur la situation au Sénégal elle a fait savoir que les obstacles sont surtout liés au retard de prise de décision des signes annonciateurs des maladies dont souffrent les femmes enceintes au niveau de leur famille, les grossesses rapprochées, tardives et précoces. C’est pourquoi a-t-elle tenu à réagir en affirmant que si le Sénégal continue à cette vitesse, il risque de ne pas atteindre les Objectifs millénaires de développement de 2015 avec la réduction des 2/3 de la mortalité maternelle et néo natale.
Pour réussir cette nouvelle stratégie, le ministère a prévu d’organiser les femmes leaders en un système de parrainage à partir des groupements et associations de femmes pour le suivi de la mère pendant la grossesse durant et après l’accouchement ainsi que celui du nouveau né. Il s’agit ainsi de renforcer les capacités des marraines, de mieux informer la communauté. Il faut en plus des téléphones dans le monde rural, renforcer le plateau technique des structures sanitaires et autant d’autres stratégies qui vont permettre de réduire de manière drastique la mortalité maternelle et néonatale.
Sud Quotidien
Première à bénéficier de cette initiative qui vise à renforcer la communication à la base, la région de Kolda accueillera lundi prochain l’installation de la première Bajeenu Goxx et du lancement national du programme communautaire pour la promotion de la santé de la mère, du nouveau né et de l’enfant. Rappelant le contexte mondial qui justifie cette nouvelle offensive de santé publique, le ministre a fait noter à l’assistance que chaque minute une femme meurt dans le monde des complications de la grossesse ou de l’accouchement. Ce qui représente 525 000 victimes par an.
Dans notre pays les indicateurs disponibles sont inquiétants. Ils révélent un taux de mortalité assez élevé de 401 décès sur 100 000 femmes qui accouchent et sur 1000 enfants qui naissent les 36 meurent. La nouvelle initiative des autorités sénégalaises en vue de réduire la mortalité maternelle et néonatale va-t-il atteindre ses objectifs. En tout cas, aujourd’hui au vu de ce qui se passe dans les structures sanitaires du pays surtout dans les régions avec un déficit criard de personnels sanitaires constaté, l’insuffisance des subventions allouées aux hôpitaux et autres difficultés que souffrent les structures de soin.
En informant la presse nationale du lancement de cette initiative dans la région de Kolda la semaine prochaine, le ministre de la Santé et de la Prévention a réaffirmé qu’aucun pays du monde ne peut se développer avec des femmes qui continuent d’y mourir en donnant la vie. Revenant toujours sur la situation au Sénégal elle a fait savoir que les obstacles sont surtout liés au retard de prise de décision des signes annonciateurs des maladies dont souffrent les femmes enceintes au niveau de leur famille, les grossesses rapprochées, tardives et précoces. C’est pourquoi a-t-elle tenu à réagir en affirmant que si le Sénégal continue à cette vitesse, il risque de ne pas atteindre les Objectifs millénaires de développement de 2015 avec la réduction des 2/3 de la mortalité maternelle et néo natale.
Pour réussir cette nouvelle stratégie, le ministère a prévu d’organiser les femmes leaders en un système de parrainage à partir des groupements et associations de femmes pour le suivi de la mère pendant la grossesse durant et après l’accouchement ainsi que celui du nouveau né. Il s’agit ainsi de renforcer les capacités des marraines, de mieux informer la communauté. Il faut en plus des téléphones dans le monde rural, renforcer le plateau technique des structures sanitaires et autant d’autres stratégies qui vont permettre de réduire de manière drastique la mortalité maternelle et néonatale.
Sud Quotidien