Une journée de partage et de diffusion de la carte sanitaire s’est tenue mardi 30 décembre 2008. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Safiétou Thiam.
La carte sanitaire est un document de gestion essentiel à la planification. Elle permet, selon le ministre de la Santé et de la Prévention, d’avoir une vision assez claire, consensuelle des besoins en soins des populations et propose les voies et moyens de les prendre en charge. La carte sanitaire permet aussi une répartition judicieuse des infrastructures, des équipes et des ressources humaines sur l’ensemble du territoire national.
C’est également un instrument de planification car définissant le nombre d’hôpitaux, de centres de Santé et de postes de Santé qui doivent être construits au Sénégal d’ici 2013, ainsi que le personnel à recruter pour répondre aux normes de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).
Le Sénégal est encore loin des normes de l’Oms. Il ne dispose que de 70 centres de Santé dans tout le pays, pour plus de 11 millions d’habitants. « Des centres de Santé seront construits d’ici 2013 même si nous n’allons pas répondre aux normes de l’Oms et aux besoins des populations », a fait savoir le ministre de la Santé et de la Prévention.
Dans sa présentation, Moussa Diakhaté, responsable du Service national de l’information sanitaire, a fait remarquer que les districts sanitaires de Pété, Pout, Malem Hoddar et Goudomp n’ont pas encore de centres de Santé. A cela s’ajoutent les nouveaux départements de Birkilane, Salémata, Médina Yoro Foula et Bounkiling qui ne disposent pas de structures sanitaires dignes de nom.
Allé Lô, au nom des élus locaux, a plaidé pour la finition des travaux engagés dans certaines localités pour la construction de postes et centres de Santé et même d’hôpitaux. Il a promis que les élus locaux seront à côté du ministère de la Santé et de la Prévention pour étudier tous les manquements liés au déficit en ressources humaines et matérielles en matière de santé.
Le Soleil
La carte sanitaire est un document de gestion essentiel à la planification. Elle permet, selon le ministre de la Santé et de la Prévention, d’avoir une vision assez claire, consensuelle des besoins en soins des populations et propose les voies et moyens de les prendre en charge. La carte sanitaire permet aussi une répartition judicieuse des infrastructures, des équipes et des ressources humaines sur l’ensemble du territoire national.
C’est également un instrument de planification car définissant le nombre d’hôpitaux, de centres de Santé et de postes de Santé qui doivent être construits au Sénégal d’ici 2013, ainsi que le personnel à recruter pour répondre aux normes de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).
Le Sénégal est encore loin des normes de l’Oms. Il ne dispose que de 70 centres de Santé dans tout le pays, pour plus de 11 millions d’habitants. « Des centres de Santé seront construits d’ici 2013 même si nous n’allons pas répondre aux normes de l’Oms et aux besoins des populations », a fait savoir le ministre de la Santé et de la Prévention.
Dans sa présentation, Moussa Diakhaté, responsable du Service national de l’information sanitaire, a fait remarquer que les districts sanitaires de Pété, Pout, Malem Hoddar et Goudomp n’ont pas encore de centres de Santé. A cela s’ajoutent les nouveaux départements de Birkilane, Salémata, Médina Yoro Foula et Bounkiling qui ne disposent pas de structures sanitaires dignes de nom.
Allé Lô, au nom des élus locaux, a plaidé pour la finition des travaux engagés dans certaines localités pour la construction de postes et centres de Santé et même d’hôpitaux. Il a promis que les élus locaux seront à côté du ministère de la Santé et de la Prévention pour étudier tous les manquements liés au déficit en ressources humaines et matérielles en matière de santé.
Le Soleil