L’approche consiste à ensemencer les vertus de la paix dans les établissements scolaires pour faire des jeunes élèves de vaillants défenseurs de la paix et des droits humains aussi bien dans l’espace scolaire que dans la vie de tous les jours.
Dans la région de Sédhiou, le programme d’éducation à la paix touche dix sept collèges d’enseignement moyen pour une population estimée à 9448 individus dont 9.088 élèves (2.883filles). Ils sont répartis dans 197 classes pédagogiques. S’y ajoutent 324 professeurs dont 22 dames et 36 surveillants dont 05 dames.
« La paix est une compétence qu’il faut acquérir pour avoir des comportements et des aptitudes de justice, de non violence. C’est toute une éducation à la base pour créer un ancrage de ces valeurs dans l’esprit de ces jeunes qui seront naturellement les dirigeants de la société de demain » a notamment déclaré Abdou Sarr le Directeur de l’Ong World Education/Sénégal.
A l’occasion hier de la journée d’évaluation des activités au titre de l’année scolaire 2008/2009, M. Sarr a fait savoir que « Certes, le programme d’Education à la Paix, a déjà fait ses preuves durant sa phase pilote et pendant la première année de la phase 2, en enregistrant des résultats probants, salués par le ministère de l’Education nationale et l’Usaid. Mais, nous savons tous, que dans un programme de ce genre, des améliorations sont toujours possibles, et des recentrages constamment nécessaires. C’est pour ces deux raisons, que nous nous sommes tous inscrits, dans une dynamique continuelle, d’enrichissement du Module d’Education à la Paix et d’amélioration des stratégies de son enseignement ».
Des implications pédagogiques encourageantes
Les bénéficiaires s’en félicitent à cœur joie arguant que ce module a considérablement participé de la pacification des différents milieu de vie « très honnêtement, nous avons beaucoup appris dans la mise en œuvre de ce programme d’éducation à la paix, car il a fallu dans un premier temps pour nous enseignants d’être outillés pour ensuite transmettre ces connaissances à nos élèves.
Que ce soit dans l’espace scolaire, au sein des familles et dans la rue, des comportements observables nous rassurent d’une très bonne maîtrise des enseignements dispensés » note Papa Birame N’diaye professeur encadreur intervenant en lettre, histoire et de géographie au CEM de Diacounda.
Au nom de ses camarades élèves, Soulèye Solly en classe de 3e au collège de Karantaba décrie l’impact en ces termes : « il ne fait plus de doute que les modules que nous avons appris ayant trait à la prévention et à la résolution des conflits, à la promotion des droits humains, à la citoyenneté et à la démocratie entre autres nous permettent déjà de nous comprendre, de se tolérer et d’accepter nos différences ».
L’inspecteur d’académie adjoint Papa Baba Diasse, les principaux de collège ainsi que les parents d’élève ont bien magnifié les implications pédagogiques de ce programme non sans relever que « la guerre naît dans l’esprit des hommes et c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut installer les notions de paix ».
A signaler que des micros projets sont expérimentés dans ces écoles pilotes, histoire de mettre en pratique les enseignements reçus entre les « quatre murs » de la classe.
Par ailleurs, des difficultés sont signalées notamment les mutations des enseignants, les grèves cycliques et l’absence de formation des surveillants. Enfin, s’inscrivant dans une logique de généralisation du programme à l’échelle de la région naturelle de la Casamance du fait des résultats probants enregistrés, la direction de World Education a rend hommage à ses partenaires pour leur soutien indéfectible et manifeste.
Sud Quotidien
Dans la région de Sédhiou, le programme d’éducation à la paix touche dix sept collèges d’enseignement moyen pour une population estimée à 9448 individus dont 9.088 élèves (2.883filles). Ils sont répartis dans 197 classes pédagogiques. S’y ajoutent 324 professeurs dont 22 dames et 36 surveillants dont 05 dames.
« La paix est une compétence qu’il faut acquérir pour avoir des comportements et des aptitudes de justice, de non violence. C’est toute une éducation à la base pour créer un ancrage de ces valeurs dans l’esprit de ces jeunes qui seront naturellement les dirigeants de la société de demain » a notamment déclaré Abdou Sarr le Directeur de l’Ong World Education/Sénégal.
A l’occasion hier de la journée d’évaluation des activités au titre de l’année scolaire 2008/2009, M. Sarr a fait savoir que « Certes, le programme d’Education à la Paix, a déjà fait ses preuves durant sa phase pilote et pendant la première année de la phase 2, en enregistrant des résultats probants, salués par le ministère de l’Education nationale et l’Usaid. Mais, nous savons tous, que dans un programme de ce genre, des améliorations sont toujours possibles, et des recentrages constamment nécessaires. C’est pour ces deux raisons, que nous nous sommes tous inscrits, dans une dynamique continuelle, d’enrichissement du Module d’Education à la Paix et d’amélioration des stratégies de son enseignement ».
Des implications pédagogiques encourageantes
Les bénéficiaires s’en félicitent à cœur joie arguant que ce module a considérablement participé de la pacification des différents milieu de vie « très honnêtement, nous avons beaucoup appris dans la mise en œuvre de ce programme d’éducation à la paix, car il a fallu dans un premier temps pour nous enseignants d’être outillés pour ensuite transmettre ces connaissances à nos élèves.
Que ce soit dans l’espace scolaire, au sein des familles et dans la rue, des comportements observables nous rassurent d’une très bonne maîtrise des enseignements dispensés » note Papa Birame N’diaye professeur encadreur intervenant en lettre, histoire et de géographie au CEM de Diacounda.
Au nom de ses camarades élèves, Soulèye Solly en classe de 3e au collège de Karantaba décrie l’impact en ces termes : « il ne fait plus de doute que les modules que nous avons appris ayant trait à la prévention et à la résolution des conflits, à la promotion des droits humains, à la citoyenneté et à la démocratie entre autres nous permettent déjà de nous comprendre, de se tolérer et d’accepter nos différences ».
L’inspecteur d’académie adjoint Papa Baba Diasse, les principaux de collège ainsi que les parents d’élève ont bien magnifié les implications pédagogiques de ce programme non sans relever que « la guerre naît dans l’esprit des hommes et c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut installer les notions de paix ».
A signaler que des micros projets sont expérimentés dans ces écoles pilotes, histoire de mettre en pratique les enseignements reçus entre les « quatre murs » de la classe.
Par ailleurs, des difficultés sont signalées notamment les mutations des enseignants, les grèves cycliques et l’absence de formation des surveillants. Enfin, s’inscrivant dans une logique de généralisation du programme à l’échelle de la région naturelle de la Casamance du fait des résultats probants enregistrés, la direction de World Education a rend hommage à ses partenaires pour leur soutien indéfectible et manifeste.
Sud Quotidien