Le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, a exprimé hier son option pour le développement des infrastructures, particulièrement la construction de routes de qualité qui sont, à son avis, sources d’activité et de croissance économique. Le présidant de la République, qui ouvrait les travaux du premier congrès de l’Union africaine des transports publics (Uatp), a exhorté le secteur privé africain à s’impliquer davantage dans le développement des transports.
On ne peut pas parler du développement des transports sans aborder les infrastructures et plus particulièrement les routes. « Les routes, c’est comme le secteur de la pêche dans l’économie », a affirmé le président de la République, Me Abdoulaye Wade, présidant, hier, le premier congrès de l’Union africaine des transports publics (Uatp), à Dakar.
« Il n’y a pas de transport sans infrastructures », a déclaré Me Wade. Par conséquent, le chef de l’Etat a dit son option pour la réalisation « d’infrastructures de qualité » et a appelé les Africains à investir dans les infrastructures, notamment autour d’un réseau de routes et de chemin de fer dense parce que, à son avis, c’est la route qui crée l’activité.
Faire manger
« On ne mange pas les routes, mais les routes permettent de faire manger », estime me Wade, soulignant également l’importance de la professionnalisation et l’implication du secteur privé. En effet, dans la perspective de développement d’un secteur des transports publics fort en Afrique, le président de la République pense que le secteur privé a un rôle fondamental à jouer et doit s’impliquer. Le chef de l’Etat, qui dit avoir lancé l’idée de développer au Sénégal des ateliers départementaux, des structures de montages d’automobiles et dont la gestion reviendra en grande partie à des privés, est d’avis que le public et le privé sont inséparables dans la recherche de développement du secteur des transports publics, notamment en Afrique. « Lorsque nous parlons de transport moderne, cela demande des citoyens et des citoyennes disposant d’une bonne formation », a aussi indiqué Me Abdoulaye Wade, appelant le secteur privé et le secteur public à combiner leurs efforts pour un investissement plus important dans la réalisation des infrastructures et les transports publics. « Notre objectif au Sénégal, c’est de faire des routes et de très bonnes routes », a notamment soutenu le président de la République, qui a positivement apprécié l’organisation de cette rencontre.
« Ce congrès est une bonne initiative et j’espère que vous allez me faire parvenir les résultats de vos délibérations », a souhaité Me Abdoulaye Wade. Il a réaffirmé son engagement et son soutien au secteur des transports publics.
« En tout état de cause, je voudrais vous persuader que vous trouvez en moi un allié sûr », promet Me Wade.
L’ambition de l’Uatp à travers ce congrès, selon son président Ousmane Thiam, c’est de promouvoir un secteur des transports publics organisé en Afrique, condition nécessaire à l’émergence du continent et à une intégration dans la globalisation des échanges. Des engagements ont été déjà pris dans ce sens à différentes rencontres et il est d’avis que des améliorations devraient permettre d’enregistrer de manière significative les performances du secteur des transports publics en Afrique. Un secteur dont l’importance est à l’image de sa sensibilité aussi bien sur le plan économique que social.
Une stratégie innovante
Le thème « Un transport public durable au service d’une économie africaine compétitive » nous permet de sonner l’alerte, car estime M. Thiam, l’Afrique ne saurait aujourd’hui demeurer en marge de l’économie mondiale. Il souligne le rôle des acteurs publics et privés des transports. « Aujourd’hui plus que jamais, la mobilité durable passe de plus en plus par une bonne régulation de la demande et que la professionnalisation des acteurs, des opérateurs de manière plus particulière demeure nécessaire afin que le secteur puisse véritablement contribuer au développement et à la croissance économique du continent », estime M. Thiam. Dans cette perspective, l’Uatp part déjà avec le soutien de la Banque mondiale dont le représentant, Moctar Thiam, analyse le thème du congrès comme une invite à l’élaboration d’une stratégie innovante pour le développement des transports publics en Afrique. « Le défi des transports est un défi à plusieurs variables et participe à la construction d’un environnement économique durable », estime M. Thiam. Ce dernier perçoit le secteur des transports comme un véritable outil d’intégration et de développement. Le président de l’Union internationale des transports publics (Uitp) Alain Flausch et le commissaire chargé des Infrastructures et de l’Energie à la Commission de l’Union africaine, ont salué cette rencontre sur les transports qui constitue à leurs yeux le moteur de la croissance économique. « S’il n y a pas de transports, il n’y a guère de croissance économique », a noté M. Flausch.
Au cours du congrès, plusieurs préoccupations seront abordées, elles sont relatives au développement d’un secteur des transports plus sûr, moins polluant, donc moins nuisible pour la collectivité. L’exposition du congrès s’inscrit parfaitement dans cette dynamique et va permettre à l’Uatp d’évaluer ses performances en direction d’une édification d’un secteur des transports publics efficace au service d’une économie compétitive en Afrique.
Adama MBODJ
Le Soleil
On ne peut pas parler du développement des transports sans aborder les infrastructures et plus particulièrement les routes. « Les routes, c’est comme le secteur de la pêche dans l’économie », a affirmé le président de la République, Me Abdoulaye Wade, présidant, hier, le premier congrès de l’Union africaine des transports publics (Uatp), à Dakar.
« Il n’y a pas de transport sans infrastructures », a déclaré Me Wade. Par conséquent, le chef de l’Etat a dit son option pour la réalisation « d’infrastructures de qualité » et a appelé les Africains à investir dans les infrastructures, notamment autour d’un réseau de routes et de chemin de fer dense parce que, à son avis, c’est la route qui crée l’activité.
Faire manger
« On ne mange pas les routes, mais les routes permettent de faire manger », estime me Wade, soulignant également l’importance de la professionnalisation et l’implication du secteur privé. En effet, dans la perspective de développement d’un secteur des transports publics fort en Afrique, le président de la République pense que le secteur privé a un rôle fondamental à jouer et doit s’impliquer. Le chef de l’Etat, qui dit avoir lancé l’idée de développer au Sénégal des ateliers départementaux, des structures de montages d’automobiles et dont la gestion reviendra en grande partie à des privés, est d’avis que le public et le privé sont inséparables dans la recherche de développement du secteur des transports publics, notamment en Afrique. « Lorsque nous parlons de transport moderne, cela demande des citoyens et des citoyennes disposant d’une bonne formation », a aussi indiqué Me Abdoulaye Wade, appelant le secteur privé et le secteur public à combiner leurs efforts pour un investissement plus important dans la réalisation des infrastructures et les transports publics. « Notre objectif au Sénégal, c’est de faire des routes et de très bonnes routes », a notamment soutenu le président de la République, qui a positivement apprécié l’organisation de cette rencontre.
« Ce congrès est une bonne initiative et j’espère que vous allez me faire parvenir les résultats de vos délibérations », a souhaité Me Abdoulaye Wade. Il a réaffirmé son engagement et son soutien au secteur des transports publics.
« En tout état de cause, je voudrais vous persuader que vous trouvez en moi un allié sûr », promet Me Wade.
L’ambition de l’Uatp à travers ce congrès, selon son président Ousmane Thiam, c’est de promouvoir un secteur des transports publics organisé en Afrique, condition nécessaire à l’émergence du continent et à une intégration dans la globalisation des échanges. Des engagements ont été déjà pris dans ce sens à différentes rencontres et il est d’avis que des améliorations devraient permettre d’enregistrer de manière significative les performances du secteur des transports publics en Afrique. Un secteur dont l’importance est à l’image de sa sensibilité aussi bien sur le plan économique que social.
Une stratégie innovante
Le thème « Un transport public durable au service d’une économie africaine compétitive » nous permet de sonner l’alerte, car estime M. Thiam, l’Afrique ne saurait aujourd’hui demeurer en marge de l’économie mondiale. Il souligne le rôle des acteurs publics et privés des transports. « Aujourd’hui plus que jamais, la mobilité durable passe de plus en plus par une bonne régulation de la demande et que la professionnalisation des acteurs, des opérateurs de manière plus particulière demeure nécessaire afin que le secteur puisse véritablement contribuer au développement et à la croissance économique du continent », estime M. Thiam. Dans cette perspective, l’Uatp part déjà avec le soutien de la Banque mondiale dont le représentant, Moctar Thiam, analyse le thème du congrès comme une invite à l’élaboration d’une stratégie innovante pour le développement des transports publics en Afrique. « Le défi des transports est un défi à plusieurs variables et participe à la construction d’un environnement économique durable », estime M. Thiam. Ce dernier perçoit le secteur des transports comme un véritable outil d’intégration et de développement. Le président de l’Union internationale des transports publics (Uitp) Alain Flausch et le commissaire chargé des Infrastructures et de l’Energie à la Commission de l’Union africaine, ont salué cette rencontre sur les transports qui constitue à leurs yeux le moteur de la croissance économique. « S’il n y a pas de transports, il n’y a guère de croissance économique », a noté M. Flausch.
Au cours du congrès, plusieurs préoccupations seront abordées, elles sont relatives au développement d’un secteur des transports plus sûr, moins polluant, donc moins nuisible pour la collectivité. L’exposition du congrès s’inscrit parfaitement dans cette dynamique et va permettre à l’Uatp d’évaluer ses performances en direction d’une édification d’un secteur des transports publics efficace au service d’une économie compétitive en Afrique.
Adama MBODJ
Le Soleil