Casamance : l’USAID en croisade contre la mouche des fruits
Dakar, 10 avr (APS) – Le conseiller sanitaire et phytosanitaire pour l'Afrique de l’Ouest de l'USAID/ USDA, Dr Connie Bacon et Dr Roger Vargas, chercheur entomologiste à l'USDA/ARS ont récemment séjourné en Casamance dans le cadre de la lutte contre la mouche des fruits, a-t-on appris de source diplomatique.
Ils ont accompagné du 16 au 19 mars Dr Kemo Badji, du Département de la protection des végétaux (DPV), entomologiste en chef et responsable de la lutte biologique en Casamance.
L'objectif était ‘’d'identifier les meilleurs sites de libération, et de rencontrer les producteurs de fruits, les organisations régionales et le Projet d'Appui au Développement rural en Casamance (PADERCA)’’, indique un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis.
Selon la représentation diplomatique, ‘’depuis 2007, le gouvernement des États-Unis fournit une assistance au Sénégal dans sa lutte contre les invasions de mouches des fruits qui menacent les zones de production’’.
La Casamance fournit 55% de la production de mangues au Sénégal mais seulement 7% du marché local, souligne la même source. Elle souligne qu’en ‘’raison du problème des mouches des fruits, souvent les fruits, en particulier les mangues, sont d’une qualité insuffisante pour être emballés, exportés ou traités en fruits secs, jus de fruits, ou gelés’’.
La Casamance a un grand potentiel, dû au fait que la saison de production de mangues y est longue, de mai à octobre, souligne le texte ajoutant que ‘’les zones entourant les vergers de fruits divers sont densément boisées avec plus de 30 espèces de fruits sauvages, hôtes des mouches, qui poussent dans ces zones forestières’’.
Selon le communiqué, ‘’en raison de la présence de divers types d’arbres fruitiers, à la fois cultivés et sauvages, la lutte biologique est la meilleure solution pour obtenir le contrôle des mouches de fruits dans cette région sud du Sénégal, surtout lorsqu'elle est associée à un programme de gestion intégrée des ravageurs’’.
Trois sites du nord de la Casamance et trois autres dans le Sud ont été identifiés comme sites potentiels pour la lutte biologique naturelle, mentionne la même source. Elle précise que ‘’ces insectes bénéfiques seront envoyés dans les 3 sites du Sud d'abord, puis 3 à 5 autres envois seront faits pour être distribués dans le nord et le sud de la Casamance’’.
‘’L'espoir est que ces insectes bénéfiques s’implanteront et commenceront à contrôler l’invasion de ces mouches de fruits, ouvrant ainsi la voie à un programme de gestion intégrée de ces ravageurs’’, souligne le communiqué ajoutant que ‘’cela permettra aux producteurs de fruits de la Casamance de fournir des fruits de qualité sur le marché’’.
OID/ASG
Ils ont accompagné du 16 au 19 mars Dr Kemo Badji, du Département de la protection des végétaux (DPV), entomologiste en chef et responsable de la lutte biologique en Casamance.
L'objectif était ‘’d'identifier les meilleurs sites de libération, et de rencontrer les producteurs de fruits, les organisations régionales et le Projet d'Appui au Développement rural en Casamance (PADERCA)’’, indique un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis.
Selon la représentation diplomatique, ‘’depuis 2007, le gouvernement des États-Unis fournit une assistance au Sénégal dans sa lutte contre les invasions de mouches des fruits qui menacent les zones de production’’.
La Casamance fournit 55% de la production de mangues au Sénégal mais seulement 7% du marché local, souligne la même source. Elle souligne qu’en ‘’raison du problème des mouches des fruits, souvent les fruits, en particulier les mangues, sont d’une qualité insuffisante pour être emballés, exportés ou traités en fruits secs, jus de fruits, ou gelés’’.
La Casamance a un grand potentiel, dû au fait que la saison de production de mangues y est longue, de mai à octobre, souligne le texte ajoutant que ‘’les zones entourant les vergers de fruits divers sont densément boisées avec plus de 30 espèces de fruits sauvages, hôtes des mouches, qui poussent dans ces zones forestières’’.
Selon le communiqué, ‘’en raison de la présence de divers types d’arbres fruitiers, à la fois cultivés et sauvages, la lutte biologique est la meilleure solution pour obtenir le contrôle des mouches de fruits dans cette région sud du Sénégal, surtout lorsqu'elle est associée à un programme de gestion intégrée des ravageurs’’.
Trois sites du nord de la Casamance et trois autres dans le Sud ont été identifiés comme sites potentiels pour la lutte biologique naturelle, mentionne la même source. Elle précise que ‘’ces insectes bénéfiques seront envoyés dans les 3 sites du Sud d'abord, puis 3 à 5 autres envois seront faits pour être distribués dans le nord et le sud de la Casamance’’.
‘’L'espoir est que ces insectes bénéfiques s’implanteront et commenceront à contrôler l’invasion de ces mouches de fruits, ouvrant ainsi la voie à un programme de gestion intégrée de ces ravageurs’’, souligne le communiqué ajoutant que ‘’cela permettra aux producteurs de fruits de la Casamance de fournir des fruits de qualité sur le marché’’.
OID/ASG
