Ziguinchor, 10 avr (APS) - Les composantes du Programme de relance des activités économiques et sociales en Casamance (PRAESC II) actualisé ont été présentées mardi aux acteurs du développement de la région de Ziguinchor (Sud), a constaté l'APS.
‘’Nous sommes chargés de la mise en œuvre de la composante +Paix et sécurité+. (…) Le PRAESC, c’est la boussole des interventions en Casamance. C’est un peu comme un panier où chaque intervenant vient prendre ce qu’il peut mettre en œuvre sur le terrain. L’ANRAC est là pour faire le suivi pour que cette intervention puisse être profitable aux populations’’, a expliqué Moustapha Lô Diatta.
Le Directeur général de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance s’exprimait en marge d’un atelier de partage du PRAESC II actualisé et du plan stratégique de l’ANRAC.
Le PRAESC II actualisé est articulé autour de la composante désenclavement et infrastructure (CDI), la Composante développement humain et égalité de genre (DHEG), la Composante décentralisation/déconcentration, développement local et bonne gouvernance, la composante développement économique (CDE), et la composante gestion des ressources naturelles et environnement (GRNE).
Le PRAESC reformulé a fait l’objet d’une validation technique par toutes les parties prenantes à la fin de l’année 2011, a indiqué M. Diatta.
Il a indiqué que le Premier ministre Abdoul Mbaye leur a conseillé d’abord de partager le document avec les parties prenantes au conflit résidant en Casamance, ensuite les partenaires techniques et financiers.
L’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) ne s’inscrit pas dans une logique de ‘’reformulation ‘’ du PRAESC II, selon son directeur général, Moustapha Lô Diatta
Les nouvelles autorités de l’ANRAC ont décidé de procéder à la revue du PRAESC II à la lumière du lancement du processus de négociation avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion) et de la nouvelle stratégie de territorialisation, a-t-il expliqué.
Il s’agit aussi de mettre à jour le PRAESC II avec les nouvelles visions du président de la République, de faire de l’instauration de la paix et de la relance des activités économiques et sociales en Casamance une priorité, a-t-il dit.
‘’L’une des faiblesses constatées dans le fonctionnement de l’ANRAC, c’est le manque de proximité‘’, a déploré le gouverneur de la région Cheikh Tidiane Dieng, en plaidant pour la délocalisation du siège de l’ANRAC à Ziguinchor.
Il a appelé à la création d’un cadre unique d’intervention au niveau de l’ANRAC, où sont seront représentées toutes les parties prenantes au processus de paix en Casamance.
Il s’est déclaré favorable au maintien de l’ANRAC. Cependant, le gouverneur de la région de Ziguinchor a estimé qu’il faut ‘’reformater’’ cette agence dans l’esprit de la décentralisation.
ASB/ASG
‘’Nous sommes chargés de la mise en œuvre de la composante +Paix et sécurité+. (…) Le PRAESC, c’est la boussole des interventions en Casamance. C’est un peu comme un panier où chaque intervenant vient prendre ce qu’il peut mettre en œuvre sur le terrain. L’ANRAC est là pour faire le suivi pour que cette intervention puisse être profitable aux populations’’, a expliqué Moustapha Lô Diatta.
Le Directeur général de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance s’exprimait en marge d’un atelier de partage du PRAESC II actualisé et du plan stratégique de l’ANRAC.
Le PRAESC II actualisé est articulé autour de la composante désenclavement et infrastructure (CDI), la Composante développement humain et égalité de genre (DHEG), la Composante décentralisation/déconcentration, développement local et bonne gouvernance, la composante développement économique (CDE), et la composante gestion des ressources naturelles et environnement (GRNE).
Le PRAESC reformulé a fait l’objet d’une validation technique par toutes les parties prenantes à la fin de l’année 2011, a indiqué M. Diatta.
Il a indiqué que le Premier ministre Abdoul Mbaye leur a conseillé d’abord de partager le document avec les parties prenantes au conflit résidant en Casamance, ensuite les partenaires techniques et financiers.
L’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) ne s’inscrit pas dans une logique de ‘’reformulation ‘’ du PRAESC II, selon son directeur général, Moustapha Lô Diatta
Les nouvelles autorités de l’ANRAC ont décidé de procéder à la revue du PRAESC II à la lumière du lancement du processus de négociation avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion) et de la nouvelle stratégie de territorialisation, a-t-il expliqué.
Il s’agit aussi de mettre à jour le PRAESC II avec les nouvelles visions du président de la République, de faire de l’instauration de la paix et de la relance des activités économiques et sociales en Casamance une priorité, a-t-il dit.
‘’L’une des faiblesses constatées dans le fonctionnement de l’ANRAC, c’est le manque de proximité‘’, a déploré le gouverneur de la région Cheikh Tidiane Dieng, en plaidant pour la délocalisation du siège de l’ANRAC à Ziguinchor.
Il a appelé à la création d’un cadre unique d’intervention au niveau de l’ANRAC, où sont seront représentées toutes les parties prenantes au processus de paix en Casamance.
Il s’est déclaré favorable au maintien de l’ANRAC. Cependant, le gouverneur de la région de Ziguinchor a estimé qu’il faut ‘’reformater’’ cette agence dans l’esprit de la décentralisation.
ASB/ASG