Mahmouda Chérif (Bignona), 30 déc (APS) - Le psychologue Ibrahima Giroud, gestionnaire des programmes à l'ONG Tostan, a appelé dimanche les populations de Mahmouda Chérif (Sud) à "des méthodes alternatives", en ce qui concerne l'éducation et l'apprentissage des enfants.
"Ce n’est pas une fatalité. On peut maintenant utiliser des méthodes alternatives, qui consistent à discuter avec l'enfant, essayer de le comprendre, et ne pas le violenter", a dit Dr Giroud en marge de "la marche des kangourous", une manifestation organisée par l'ONG Tostan, sur l'éducation des enfants.
L'organisation de cette manifestation à Mahmouda Chérif, dans le département de Bignona, rentre dans le cadre de la mise en œuvre, par cette ONG, du programme "Renforcement des pratiques parentales (RPP)", dont l'objectif est d'arriver à "une meilleure prise en charge de l’éducation des enfants".
"La marche des kangourous" est une initiative des populations de Mahmouda Chérif, pour promouvoir l’éducation des enfants, dans cette localité fortement musulmane.
Le programme "RPP" vise à donner l'occasion aux parents se montrant parfois violents envers leurs enfants de changer d'attitude, en les éduquant autrement, selon Dr Giroud, qui est titulaire d’un doctorat en psychologie de l'Université de Dijon, en France.
"Jusqu'ici, les femmes portent les enfants sur le dos. Cette pratique a beaucoup de mérite, mais elle empêche les femmes de communiquer avec le bébé. Elles sont obligées de faire de la gymnastique pour parler avec l'enfant sur le dos", a-t-il dit, pour expliquer le choix du terme kangourou.
Le kangourou, un animal vivant notamment en Australie, porte son petit par le ventre, au contraire de la pratique en vigueur dans plusieurs pays, a expliqué Dr Giroud.
L'objectif du programme est d’amener les femmes du Sénégal à faire usage de la méthode kangourou, comme "méthode alternative" d'éducation, a-t-il ajouté.
"Les échanges avec le bébé sont très importants pour qu’il ressente l'affection et l'amour de ses parents. Cet amour est très important, pour que le bébé puisse se calmer et faire son apprentissage, qui est important pour sa réussite", a-t-il recommandé.
"Il y a une chaîne de causalités qui mène à la réussite de l’enfant ou, malheureusement, à son échec", a souligné le psychologue. Selon lui, les populations de Mahmouda Chérif ont adhéré massivement au programme "RPP", en vue d'une meilleure éducation des enfants.
Des habitants de 66 villages mandingues des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda ont participé à la manifestation. Elle était présidée par Amadoune Diop, un adjoint au gouverneur de Ziguinchor.
Une marche des enfants et un sketch sur le suivi scolaire à la maison ont eu lieu lors de la manifestation, qui s'est déroulée en présence de plusieurs chefs religieux.
ASB/ESF/SAB
"Ce n’est pas une fatalité. On peut maintenant utiliser des méthodes alternatives, qui consistent à discuter avec l'enfant, essayer de le comprendre, et ne pas le violenter", a dit Dr Giroud en marge de "la marche des kangourous", une manifestation organisée par l'ONG Tostan, sur l'éducation des enfants.
L'organisation de cette manifestation à Mahmouda Chérif, dans le département de Bignona, rentre dans le cadre de la mise en œuvre, par cette ONG, du programme "Renforcement des pratiques parentales (RPP)", dont l'objectif est d'arriver à "une meilleure prise en charge de l’éducation des enfants".
"La marche des kangourous" est une initiative des populations de Mahmouda Chérif, pour promouvoir l’éducation des enfants, dans cette localité fortement musulmane.
Le programme "RPP" vise à donner l'occasion aux parents se montrant parfois violents envers leurs enfants de changer d'attitude, en les éduquant autrement, selon Dr Giroud, qui est titulaire d’un doctorat en psychologie de l'Université de Dijon, en France.
"Jusqu'ici, les femmes portent les enfants sur le dos. Cette pratique a beaucoup de mérite, mais elle empêche les femmes de communiquer avec le bébé. Elles sont obligées de faire de la gymnastique pour parler avec l'enfant sur le dos", a-t-il dit, pour expliquer le choix du terme kangourou.
Le kangourou, un animal vivant notamment en Australie, porte son petit par le ventre, au contraire de la pratique en vigueur dans plusieurs pays, a expliqué Dr Giroud.
L'objectif du programme est d’amener les femmes du Sénégal à faire usage de la méthode kangourou, comme "méthode alternative" d'éducation, a-t-il ajouté.
"Les échanges avec le bébé sont très importants pour qu’il ressente l'affection et l'amour de ses parents. Cet amour est très important, pour que le bébé puisse se calmer et faire son apprentissage, qui est important pour sa réussite", a-t-il recommandé.
"Il y a une chaîne de causalités qui mène à la réussite de l’enfant ou, malheureusement, à son échec", a souligné le psychologue. Selon lui, les populations de Mahmouda Chérif ont adhéré massivement au programme "RPP", en vue d'une meilleure éducation des enfants.
Des habitants de 66 villages mandingues des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda ont participé à la manifestation. Elle était présidée par Amadoune Diop, un adjoint au gouverneur de Ziguinchor.
Une marche des enfants et un sketch sur le suivi scolaire à la maison ont eu lieu lors de la manifestation, qui s'est déroulée en présence de plusieurs chefs religieux.
ASB/ESF/SAB