Dakar, 22 août (APS) – La couverture universelle a permis au district sanitaire de Guédiawaye de doter plus de 95 % de sa population de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, a indiqué jeudi, le superviseur des soins de santé primaire dudit district sanitaire, Oumar Diop.
"La distribution d'au moins 210.000 moustiquaires imprégnées a été accompagnée par des séances de sensibilisation et d’éducation afin que les populations comprennent l’importance de leur utilisation’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait ainsi lors d’une visite de terrain, dans le district sanitaire de Guédiawaye (banlieue de Dakar). Cette visite est organisée à l'intention de l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) pour mieux s'imprégner des avancées de la lutte contre le paludisme dans cette zone.
Les membres de l’AJSPD, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), souhaitaient, lors de cette visite, vérifier l’état d’avancement des différentes stratégies mises en œuvre par les autorités sanitaires, particulièrement dans le domaine de la couverture universelle en moustiquaires.
Selon Oumar Diop, disposer d’une moustiquaire imprégnée et ne pas l’utiliser ne sert à rien, si l’on sait que le paludisme est dû uniquement à la piqûre du moustique qui, généralement, pique ses victimes le soir.
C’est pourquoi le PNLP a recommandé fortement l’utilisation de la moustiquaire par toute la famille, toute l’année et toutes les nuits, a indiqué le superviseur des soins de santé primaire du district sanitaire de Guédiawaye.
"Depuis le début du mois de janvier, le district de Guédiawaye ne reçoit en moyenne que trois à cinq cas de paludisme par semaine’’, a-t-il confié.
Il a souligné que cette situation prouve à suffisance les avancées dans la lutte contre le paludisme, puisqu’en 2011, à pareille époque, chaque point de prestations de service (PPS) dépassait les 30 cas de paludisme par jour.
Oumar Diop confie qu’actuellement le district de Guédiawaye enregistre une moyenne de trois à cinq cas par semaine, même si la visibilité des données est un peu gênée par une rétention de presque deux ans des informations sanitaires par les syndicalistes.
Le district sanitaire de Guédiawaye a connu cette année une nette régression du paludisme, grâce aux différentes stratégies mise en place par le PNLP, a soutenu M. Diop qui indique qu’il y a peu, il y avait une recrudescence du paludisme dans cette zone.
"Malgré les inondations et la saison des pluies, le paludisme n’a pas connu l’ampleur des années précédentes, d’autant plus qu’en avril, une enquête de base avait révélé un taux d’utilisation des moustiquaires de 45 % chez les familles’’, a-t-il expliqué.
Il trouve certes que ce taux est faible, mais se satisfait des stratégies de communication mises en place pour davantage sensibiliser les populations et les amener à une correcte utilisation des moustiquaires imprégnées.
Aucun cas grave ni cas de décès relevant du paludisme n’a été relevé depuis le début de l’’hivernage, a-t-il indiqué. "Seuls des cas simples de paludisme nous ont été signalés’’, a-t-il déclaré.
LTF/ASG
http://www.bifamo.com
"La distribution d'au moins 210.000 moustiquaires imprégnées a été accompagnée par des séances de sensibilisation et d’éducation afin que les populations comprennent l’importance de leur utilisation’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait ainsi lors d’une visite de terrain, dans le district sanitaire de Guédiawaye (banlieue de Dakar). Cette visite est organisée à l'intention de l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) pour mieux s'imprégner des avancées de la lutte contre le paludisme dans cette zone.
Les membres de l’AJSPD, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), souhaitaient, lors de cette visite, vérifier l’état d’avancement des différentes stratégies mises en œuvre par les autorités sanitaires, particulièrement dans le domaine de la couverture universelle en moustiquaires.
Selon Oumar Diop, disposer d’une moustiquaire imprégnée et ne pas l’utiliser ne sert à rien, si l’on sait que le paludisme est dû uniquement à la piqûre du moustique qui, généralement, pique ses victimes le soir.
C’est pourquoi le PNLP a recommandé fortement l’utilisation de la moustiquaire par toute la famille, toute l’année et toutes les nuits, a indiqué le superviseur des soins de santé primaire du district sanitaire de Guédiawaye.
"Depuis le début du mois de janvier, le district de Guédiawaye ne reçoit en moyenne que trois à cinq cas de paludisme par semaine’’, a-t-il confié.
Il a souligné que cette situation prouve à suffisance les avancées dans la lutte contre le paludisme, puisqu’en 2011, à pareille époque, chaque point de prestations de service (PPS) dépassait les 30 cas de paludisme par jour.
Oumar Diop confie qu’actuellement le district de Guédiawaye enregistre une moyenne de trois à cinq cas par semaine, même si la visibilité des données est un peu gênée par une rétention de presque deux ans des informations sanitaires par les syndicalistes.
Le district sanitaire de Guédiawaye a connu cette année une nette régression du paludisme, grâce aux différentes stratégies mise en place par le PNLP, a soutenu M. Diop qui indique qu’il y a peu, il y avait une recrudescence du paludisme dans cette zone.
"Malgré les inondations et la saison des pluies, le paludisme n’a pas connu l’ampleur des années précédentes, d’autant plus qu’en avril, une enquête de base avait révélé un taux d’utilisation des moustiquaires de 45 % chez les familles’’, a-t-il expliqué.
Il trouve certes que ce taux est faible, mais se satisfait des stratégies de communication mises en place pour davantage sensibiliser les populations et les amener à une correcte utilisation des moustiquaires imprégnées.
Aucun cas grave ni cas de décès relevant du paludisme n’a été relevé depuis le début de l’’hivernage, a-t-il indiqué. "Seuls des cas simples de paludisme nous ont été signalés’’, a-t-il déclaré.
LTF/ASG
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