Dans la région de Sédhiou, les hémorragies constituent la première cause de mortalité maternelle, révèle le Docteur Kalidou Konté, médecin chef de la région médicale. Ce dernier faisait face à la presse qui participait à une mission de sensibilisation et réparation des fistules obstétricales, initiée par le Fonds des Nations Unies pour la population.
Mais ce qui complique cette situation, c’est que, d’après une enquête menée dans la région, 70 % des femmes enceintes ont un taux d’hémoglobine en deçà de 7 grammes alors que la moyenne est de 12 grammes. Dans une région où la pauvreté frappe plus de 70 % des ménages, le régime alimentaire laisse à désirer. Ce qui fait que les femmes, qui assurent l’essentiel des activités au niveau des champs, sont anémiées. Le déficit criard constaté au niveau de la banque de sang qui reçoit rarement la visite des donneurs, est venu aggraver la situation. Le district sanitaire est souvent obligé de recourir aux militaires pour alimenter la banque de sang.
Pour faire face à cette mortalité maternelle, des stratégies avancées ont été développées dans les consultations prénatales. Le district sanitaire de Sédhiou s’attelle à récupérer les malades quand il y a urgence, mais entreprend également des campagnes de sensibilisation avec la communauté et les collectivités locales. Ce qui fait qu’une surcharge de travail pèse sur les épaules du personnel de santé qualifié. Le premier à en pâtir est le médecin chef de région. Ce dernier, au-delà de ses responsabilités administratives, est un chirurgien qui fait même temps office de gynécologue.
Comme personnel sanitaire, Sédhiou dispose de trois médecins, dont le chirurgien qui est en même temps médecin chef de région. A cela s’ajoute un chirurgien dentiste et quatre techniciens supérieurs : un en anesthésie réanimation, un en biologie, un en radiologie et un en ophtalmologie. En dehors de cela, la région compte onze sages-femmes, dont trois dans le district de Sédhiou, six dans le district de Bounkiling et trois dans celui de Goudomp. Les cases de santé fonctionnelles sont au nombre de cinquante-six. Pour l’heure, la région du Balantacounda compte deux centres de santé : celui de Sédhiou et celui de Goudomp dont la fonctionnalité n’est pas encore effective car il est en chantier. Sur les quarante-et-un postes de santé, trois restent non équipés et deux fermés faute de personnel. Les postes de santé fonctionnels sont au nombre de trente-sept.
Des spécialités comme la cardiologie sont absentes dans la région alors les hypertensions artérielles constituent une pathologie très fréquente dans le Balantacounda. Il en est de même pour l’Orl. Les cas d’ophtalmologie à opérer sont référés à Kolda ou à Ziguinchor.
I. NIANG
Wal Fadjri
Mais ce qui complique cette situation, c’est que, d’après une enquête menée dans la région, 70 % des femmes enceintes ont un taux d’hémoglobine en deçà de 7 grammes alors que la moyenne est de 12 grammes. Dans une région où la pauvreté frappe plus de 70 % des ménages, le régime alimentaire laisse à désirer. Ce qui fait que les femmes, qui assurent l’essentiel des activités au niveau des champs, sont anémiées. Le déficit criard constaté au niveau de la banque de sang qui reçoit rarement la visite des donneurs, est venu aggraver la situation. Le district sanitaire est souvent obligé de recourir aux militaires pour alimenter la banque de sang.
Pour faire face à cette mortalité maternelle, des stratégies avancées ont été développées dans les consultations prénatales. Le district sanitaire de Sédhiou s’attelle à récupérer les malades quand il y a urgence, mais entreprend également des campagnes de sensibilisation avec la communauté et les collectivités locales. Ce qui fait qu’une surcharge de travail pèse sur les épaules du personnel de santé qualifié. Le premier à en pâtir est le médecin chef de région. Ce dernier, au-delà de ses responsabilités administratives, est un chirurgien qui fait même temps office de gynécologue.
Comme personnel sanitaire, Sédhiou dispose de trois médecins, dont le chirurgien qui est en même temps médecin chef de région. A cela s’ajoute un chirurgien dentiste et quatre techniciens supérieurs : un en anesthésie réanimation, un en biologie, un en radiologie et un en ophtalmologie. En dehors de cela, la région compte onze sages-femmes, dont trois dans le district de Sédhiou, six dans le district de Bounkiling et trois dans celui de Goudomp. Les cases de santé fonctionnelles sont au nombre de cinquante-six. Pour l’heure, la région du Balantacounda compte deux centres de santé : celui de Sédhiou et celui de Goudomp dont la fonctionnalité n’est pas encore effective car il est en chantier. Sur les quarante-et-un postes de santé, trois restent non équipés et deux fermés faute de personnel. Les postes de santé fonctionnels sont au nombre de trente-sept.
Des spécialités comme la cardiologie sont absentes dans la région alors les hypertensions artérielles constituent une pathologie très fréquente dans le Balantacounda. Il en est de même pour l’Orl. Les cas d’ophtalmologie à opérer sont référés à Kolda ou à Ziguinchor.
I. NIANG
Wal Fadjri