Cotonou, 16 fév (APS) – Le Groupe de travail Communication pour l’éducation et le développement (GT/COMED) a entrepris une expérimentation de sa boîte à outils ‘’Toolkitt’’, un ouvrage produit en 2010 pour combler le déficit de communication en matière d’éducation.
‘’Malgré les efforts et l’augmentation des ressources consacrés à l’éducation en Afrique au cours de la dernière décennie, il existe toujours un déficit considérable en matière de communication. Ce déficit a eu des répercussions négatives sur la mise en œuvre des programmes éducatifs’’, a expliqué le professeur Alfred Opoubor, membre du Comité directeur du GT/COMED.
Opoubor s’exprimait au deuxième jour de la session d’expérimentation de la boîte à outils ‘’Toolkitt’’, une rencontre qui se tient à Cotonou (Bénin) à l’intention de journalistes et chargés de communication en éducation. Les participants de cette session d’expérimentation sont venus d’une dizaine de pays francophones.
Pour le GT/COMED qui a pris l’initiative d’éditer cette boîte à outils, ‘’l’évaluation de la première décennie a révélé que le manque de publicité et de communication sur [l’éducation] a été la cause majeure de l’échec des politiques éducatives’’.
Se servir de la ‘’communication comme support à l’éducation, dans le cadre du développement, est le fruit de la réflexion d’un noyau de spécialistes en éducation’’, a fait savoir Alfred Opoubor, ancien directeur de l’Agence panafricaine d’information (Panapress).
Pour une collaboration efficace de tous les acteurs de l’éducation, a-t-il souligné, ‘’il faut une communication et les ministères de l’éducation n’avaient pas de structures durables de communication et peu d’organes de presse s’intéressent à la question de l’éducation’’.
Il a dit que c’est dans ce contexte que le GT/COMED s’est donné pour mission de convaincre les patrons de presse d’investir dans l’éducation et les ministères de s’intéresser à une communication stratégique.
‘’Nous avons décidé de renforcer les capacités de toutes les parties prenantes pour qu’au stade de la mise en œuvre de la Deuxième décennie de l’éducation en Afrique on puisse développer une stratégie de communication, afin d’éviter la répétition des échecs de la Première décennie et de répondre aux lacunes identifiées dans le secteur éducatif’’, a expliqué Opoubor.
C’est ainsi que la boîte à outils ‘’Toolkitt’’ a tenté d’examiner, dans ses modules, l’approche de l’éducation basée sur les droits et de l’éducation comme droit de l’homme.
Pour le responsable de la Zone Afrique francophone du GT/COMED, Toussaint Yao Tchitchi, c’est heureux de voir enfin se tenir cette session d’expérimentation de la boîte à outils après plusieurs reports. ‘’C’est par l’éducation que les changements s’opèrent’’, a affirmé Tchitchi.
’’Les journalistes doivent être bien outillés pour informer l’opinion. Nous sommes là pour analyser en profondeur un document. Il s’agit de la boîte à outils’’, a-t-il dit.
Selon lui, les modules du ‘’Toolkitt’’ sont des clés contenant des informations de nature à favoriser une formation tout au long de la vie. L’expérimentation devrait permettre d’apprécier le fond et la forme de cet outil qui deviendra un bréviaire, a encore dit Tchitchi.
La boîte à outils se veut un instrument de ‘’référence et de formation alternatif et convivial’’ destiné aux professionnels des médias, aux chargés de communication et aux organisations de la société civile (OSC).
C’est aussi une source d’information complète pour les différents groupes cibles sur les traités sous-régionaux, régionaux et mondiaux, les instruments juridiques et les liens avec les politiques nationales, a-t-il indiqué. Cette boîte à outils, a-t-il ajouté, permettra de documenter et partager les meilleures pratiques dans le domaine de l’éducation en Afrique.
Ce ‘’document d’auto-formation s’appuie sur les bonnes pratiques issues d’études de cas régionales et nationales, afin d’accroître l’efficacité de la couverture médiatique des questions relatives à l’éducation dans les pays africains’’, indique un document distribué aux participants de la session d’expérimentation.
Il est conçu, selon le GT/COMED, de manière à pouvoir répondre aux exigences des pratiques actuelles des médias africains à l’aide des technologies les plus récentes disponibles sur le continent et déploie une large palette de jeux de rôle, d’activités, d’exercices, de quiz, d’études de cas, d’histoires et de matériels stimulants et pertinents. Il est élaboré de manière à ‘’maintenir l’intérêt des utilisateurs tout au long du processus, pour rendre l’apprentissage à la fois attrayant et plus durable’’.
Une version en ligne de la boîte à outils et des sessions de formation en groupe contiendront des sessions interactives, afin de renforcer le processus d’apprentissage.
A la fin de chaque module de la boîte à outils figurent des composantes orientées vers ‘’une évaluation formative et sommative’’.
L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et le GT/COMED décerneront aux utilisateurs ayant réussi ces évaluations des ‘’certificats de participation et d’achèvement’’ lors d’une formation. La boîte à outils est divisée en neuf sections. Chacune contient un certain nombre de modules de formation.
Son objectif est d’améliorer les normes de partage de l’information, de la couverture journalistique et de plaidoyer en faveur de l’éducation.
ADL/ESF
‘’Malgré les efforts et l’augmentation des ressources consacrés à l’éducation en Afrique au cours de la dernière décennie, il existe toujours un déficit considérable en matière de communication. Ce déficit a eu des répercussions négatives sur la mise en œuvre des programmes éducatifs’’, a expliqué le professeur Alfred Opoubor, membre du Comité directeur du GT/COMED.
Opoubor s’exprimait au deuxième jour de la session d’expérimentation de la boîte à outils ‘’Toolkitt’’, une rencontre qui se tient à Cotonou (Bénin) à l’intention de journalistes et chargés de communication en éducation. Les participants de cette session d’expérimentation sont venus d’une dizaine de pays francophones.
Pour le GT/COMED qui a pris l’initiative d’éditer cette boîte à outils, ‘’l’évaluation de la première décennie a révélé que le manque de publicité et de communication sur [l’éducation] a été la cause majeure de l’échec des politiques éducatives’’.
Se servir de la ‘’communication comme support à l’éducation, dans le cadre du développement, est le fruit de la réflexion d’un noyau de spécialistes en éducation’’, a fait savoir Alfred Opoubor, ancien directeur de l’Agence panafricaine d’information (Panapress).
Pour une collaboration efficace de tous les acteurs de l’éducation, a-t-il souligné, ‘’il faut une communication et les ministères de l’éducation n’avaient pas de structures durables de communication et peu d’organes de presse s’intéressent à la question de l’éducation’’.
Il a dit que c’est dans ce contexte que le GT/COMED s’est donné pour mission de convaincre les patrons de presse d’investir dans l’éducation et les ministères de s’intéresser à une communication stratégique.
‘’Nous avons décidé de renforcer les capacités de toutes les parties prenantes pour qu’au stade de la mise en œuvre de la Deuxième décennie de l’éducation en Afrique on puisse développer une stratégie de communication, afin d’éviter la répétition des échecs de la Première décennie et de répondre aux lacunes identifiées dans le secteur éducatif’’, a expliqué Opoubor.
C’est ainsi que la boîte à outils ‘’Toolkitt’’ a tenté d’examiner, dans ses modules, l’approche de l’éducation basée sur les droits et de l’éducation comme droit de l’homme.
Pour le responsable de la Zone Afrique francophone du GT/COMED, Toussaint Yao Tchitchi, c’est heureux de voir enfin se tenir cette session d’expérimentation de la boîte à outils après plusieurs reports. ‘’C’est par l’éducation que les changements s’opèrent’’, a affirmé Tchitchi.
’’Les journalistes doivent être bien outillés pour informer l’opinion. Nous sommes là pour analyser en profondeur un document. Il s’agit de la boîte à outils’’, a-t-il dit.
Selon lui, les modules du ‘’Toolkitt’’ sont des clés contenant des informations de nature à favoriser une formation tout au long de la vie. L’expérimentation devrait permettre d’apprécier le fond et la forme de cet outil qui deviendra un bréviaire, a encore dit Tchitchi.
La boîte à outils se veut un instrument de ‘’référence et de formation alternatif et convivial’’ destiné aux professionnels des médias, aux chargés de communication et aux organisations de la société civile (OSC).
C’est aussi une source d’information complète pour les différents groupes cibles sur les traités sous-régionaux, régionaux et mondiaux, les instruments juridiques et les liens avec les politiques nationales, a-t-il indiqué. Cette boîte à outils, a-t-il ajouté, permettra de documenter et partager les meilleures pratiques dans le domaine de l’éducation en Afrique.
Ce ‘’document d’auto-formation s’appuie sur les bonnes pratiques issues d’études de cas régionales et nationales, afin d’accroître l’efficacité de la couverture médiatique des questions relatives à l’éducation dans les pays africains’’, indique un document distribué aux participants de la session d’expérimentation.
Il est conçu, selon le GT/COMED, de manière à pouvoir répondre aux exigences des pratiques actuelles des médias africains à l’aide des technologies les plus récentes disponibles sur le continent et déploie une large palette de jeux de rôle, d’activités, d’exercices, de quiz, d’études de cas, d’histoires et de matériels stimulants et pertinents. Il est élaboré de manière à ‘’maintenir l’intérêt des utilisateurs tout au long du processus, pour rendre l’apprentissage à la fois attrayant et plus durable’’.
Une version en ligne de la boîte à outils et des sessions de formation en groupe contiendront des sessions interactives, afin de renforcer le processus d’apprentissage.
A la fin de chaque module de la boîte à outils figurent des composantes orientées vers ‘’une évaluation formative et sommative’’.
L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et le GT/COMED décerneront aux utilisateurs ayant réussi ces évaluations des ‘’certificats de participation et d’achèvement’’ lors d’une formation. La boîte à outils est divisée en neuf sections. Chacune contient un certain nombre de modules de formation.
Son objectif est d’améliorer les normes de partage de l’information, de la couverture journalistique et de plaidoyer en faveur de l’éducation.
ADL/ESF