Dakar, 11 fév (APS) – L’implication des parents, la formation initiale et continue des enseignants et la mobilisation des ressources par les collectivités restent les facteurs les plus déterminants pour des apprentissages de qualité, estiment des participants au Forum social mondial à Dakar (6-11 fév).
‘’Chacun a sa théorie concernant la qualité de l’éducation et on avance plusieurs déterminants comme l’environnement scolaire, l’environnement physique des écoles. Mais la formation des enseignants, l’implication des parents et des collectivités locales sont les plus déterminants’’, selon le représentant résident de Action Aid, Moussa Faye.
‘’Nous avons cherché à savoir ce qui va améliorer les résultats des apprentissages en se focalisant sur les fondamentaux les plus évidents. Et là, il est clair que l’enseignant est au centre des apprentissages et sa formation, ses compétences sont déterminants’’, a-t-il expliqué jeudi devant un parterre d’enseignants, membres de syndicats ou d’organisations de la société civile.
Moussa Faye se dit ‘’convaincu que la formation est important’’, estimant qu’’’il ya une corrélation entre le niveau de formation des enseignants et les rendements scolaires’’.
Mais il y a aussi la participation des parents à qui on ne donne aucun rôle dans le processus d’apprentissage de leurs enfants, a-t-il fait remarquer.
Pourtant, les parents participent pour 13% aux dépenses scolaires, soit plus que les partenaires au développement qui contribuent à hauteur de 5% dans les dépenses liées à l’éducation, a-t-il rappelé.
‘’Ils ont une légitimité pour participer à la gouvernance de l’école, ils ont leur mot à dire sur la pertinence des contenus, sur le suivi des résultats scolaires et l’absentéisme des enseignants’’, a-t-il estimé.
La participation ‘’importante’’ des collectivités locales a été aussi relevée par M. Faye, qui rappelle que les écoles dépendent de ces collectivités locales pour les ressources pédagogiques essentielles dont elles ont besoin pour fonctionner.
Les collectivités locales, a-t-il déploré, ont encore des budgets très faibles et des fonds de dotation nettement insuffisants pour leur permettre de répondre de façon adéquate aux besoins des écoles par l’octroi de manuels, de matériel scolaire, et l’installation de cantines qui aident au maintien des enfants à l’école.
Le secrétaire général de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), Mamadou Diop Castro, souligne lui que la formation des enseignants est un levier fondamental pour une éducation de qualité.
Il a plaidé pour que ’’l’Etat élève le niveau de recrutement et allonge la durée de formation des enseignants’’.
‘’L’enseignant est au centre de l’action pédagogique et il est illusoire d’avoir un système éducatif performant sans des enseignants bien formés’’, a affirmé Mamadou Diop ’’Castro’’ devant les altermondialistes aglutinés sous l’une des nombreuses tentes dressées sur le site de l’UCAD2 qui accueille le forum.
La tribune du Forum social mondial a ainsi été l’occasion pour Mamadou Diop Castro de fustiger le diktat de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui ont avancé la ‘’théorie fumeuse selon laquelle la formation des enseignants n’est pas une priorité’’.
‘’Des enseignants mal recrutés, mal formés, mal rémunérés ne peuvent garantir la qualité de l’éducation’’, a-t-il affirmé, estimant que le secteur doit être exempté des politiques d’ajustement structurel imposées par les institutions financières mondiales.
La question du financement s’est aussi invitée dans les débats, les intervenants réaffirmant que la qualité dépend surtout de la disponibilité des ressources.
Les violences faites aux filles et l’éducation comme compétence transférée ont aussi été débattues au cours du panel organisé dans le stand ‘’Espace enfants’’, aménagé par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, en partenariat avec Aide et Action et UNICEF.
ADL/ASG
‘’Chacun a sa théorie concernant la qualité de l’éducation et on avance plusieurs déterminants comme l’environnement scolaire, l’environnement physique des écoles. Mais la formation des enseignants, l’implication des parents et des collectivités locales sont les plus déterminants’’, selon le représentant résident de Action Aid, Moussa Faye.
‘’Nous avons cherché à savoir ce qui va améliorer les résultats des apprentissages en se focalisant sur les fondamentaux les plus évidents. Et là, il est clair que l’enseignant est au centre des apprentissages et sa formation, ses compétences sont déterminants’’, a-t-il expliqué jeudi devant un parterre d’enseignants, membres de syndicats ou d’organisations de la société civile.
Moussa Faye se dit ‘’convaincu que la formation est important’’, estimant qu’’’il ya une corrélation entre le niveau de formation des enseignants et les rendements scolaires’’.
Mais il y a aussi la participation des parents à qui on ne donne aucun rôle dans le processus d’apprentissage de leurs enfants, a-t-il fait remarquer.
Pourtant, les parents participent pour 13% aux dépenses scolaires, soit plus que les partenaires au développement qui contribuent à hauteur de 5% dans les dépenses liées à l’éducation, a-t-il rappelé.
‘’Ils ont une légitimité pour participer à la gouvernance de l’école, ils ont leur mot à dire sur la pertinence des contenus, sur le suivi des résultats scolaires et l’absentéisme des enseignants’’, a-t-il estimé.
La participation ‘’importante’’ des collectivités locales a été aussi relevée par M. Faye, qui rappelle que les écoles dépendent de ces collectivités locales pour les ressources pédagogiques essentielles dont elles ont besoin pour fonctionner.
Les collectivités locales, a-t-il déploré, ont encore des budgets très faibles et des fonds de dotation nettement insuffisants pour leur permettre de répondre de façon adéquate aux besoins des écoles par l’octroi de manuels, de matériel scolaire, et l’installation de cantines qui aident au maintien des enfants à l’école.
Le secrétaire général de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), Mamadou Diop Castro, souligne lui que la formation des enseignants est un levier fondamental pour une éducation de qualité.
Il a plaidé pour que ’’l’Etat élève le niveau de recrutement et allonge la durée de formation des enseignants’’.
‘’L’enseignant est au centre de l’action pédagogique et il est illusoire d’avoir un système éducatif performant sans des enseignants bien formés’’, a affirmé Mamadou Diop ’’Castro’’ devant les altermondialistes aglutinés sous l’une des nombreuses tentes dressées sur le site de l’UCAD2 qui accueille le forum.
La tribune du Forum social mondial a ainsi été l’occasion pour Mamadou Diop Castro de fustiger le diktat de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui ont avancé la ‘’théorie fumeuse selon laquelle la formation des enseignants n’est pas une priorité’’.
‘’Des enseignants mal recrutés, mal formés, mal rémunérés ne peuvent garantir la qualité de l’éducation’’, a-t-il affirmé, estimant que le secteur doit être exempté des politiques d’ajustement structurel imposées par les institutions financières mondiales.
La question du financement s’est aussi invitée dans les débats, les intervenants réaffirmant que la qualité dépend surtout de la disponibilité des ressources.
Les violences faites aux filles et l’éducation comme compétence transférée ont aussi été débattues au cours du panel organisé dans le stand ‘’Espace enfants’’, aménagé par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, en partenariat avec Aide et Action et UNICEF.
ADL/ASG