HOPITAL DE SAINT-LOUIS : Des bonds réalisés en sept ans de gestion



L’hôpital régional de Saint-Louis a complètement changé de visage en sept ans passés à sa tête par son directeur sortant, le colonel Babacar Ngom, nouvellement affecté à la tête de l’Hôpital général de Grand-Yoff.

En effet, sa philosophie du travail, marquée par un souci d’humaniser l’infrastructure, s’est accompagnée de performances dans la gestion. « Avant de se soucier de la maladie, il faut s’occuper du malade », indique-t-il.

« Un bon accueil dans des locaux bien entretenus et un environnement propre est psychologiquement important pour le malade qui, s’il a la confiance de ses médecins, est guéri à 40 pour cent », estime le colonel, qui s’est engagé dès son avènement à faire de l’hôpital un cadre où il fait bon vivre.

Sa dernière initiative a été de doter l’hôpital d’un bâtiment où est logé le service d’accueil bien aménagé avec quatre guichets, pour « éviter aux malades les longues queues avant leur prise en charge ».

Dans ce bâtiment construit sur pilotis pour gagner de l’espace et permettre à des voitures de se garer, un restaurant convivial de plus d’une cinquantaine de places a été aménagé, dans le même souci « de donner l’opportunité au personnel de « dé stresser ».

Une place est réservée pour un ascenseur dont les fonds ne sont pas encore disponibles, selon le directeur.

Durant ces années de gestion du colonel Ngom, l’hôpital de Saint-Louis a reçu un coup de jeune avec des réfections tous azimuts, des espaces verts partout, poussant ses détracteurs à dire que l’hôpital n’est pas un hôtel.

Grâce aux relations de son directeur, l’hôpital s’est doté d’un centre d’hébergement comprenant une salle de sport et des suites meublées pour permettre aux professeurs (spécialistes) de passage à Saint-Louis de ne pas avoir des problèmes pour se loger, affirme le colonel qui a en point de mire également l’érection de l’hôpital en Centre hospitalier universitaire (Chu).

Des salles de cours équipées permettront aux enseignants de dispenser leurs cours convenablement, dit le colonel, qui part le cœur un peu meurtri, mais espère que son successeur aura les moyens de maintenir les acquis et de faire preuve de plus d’ingéniosité que lui pour l’améliorer.

« Le projet d’établissement hospitalier, c’est ça », explique-t-il, déclarant : « en bon militaire, la mission m’appelle ailleurs ».

Il faudrait certainement que les autorités augmentent la subvention accordée à l’infrastructure pour lui permettre de garder son standing actuel, selon le colonel Ngom, qui a toujours mis à profit la coopération décentralisée avec des villes françaises comme Lille et Lyon, pour pallier le déficit noté dans le financement de l’hôpital par les pouvoirs publics.

APS

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