Le thème retenu pour cette édition 2009 est « Une alphabétisation durable au service du développement local ». Il entre dans le cadre de la décentralisation mais aussi et surtout il participe à la matérialisation des conclusions et orientions de plusieurs rencontres qui recommandent une meilleure prise en compte des besoins des communautés dans la réalisation et la mise en œuvre des politiques et Programmes de développement à la base.
Ainsi cette 34ème édition vise entre autres objectifs, une implication et une meilleure responsabilisation des communautés à la base. A l’occasion, il sera procédé à une mobilisation et à un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en compte de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans les politiques et stratégies nationales ainsi que dans les plans locaux de développement.
A cet effet plusieurs acteurs en provenance de l’Administration, des institutions parlementaires, des Associations de Langues, de la société civile seront présents à la rencontre. Selon les organisateurs de cette journée, la célébration de l’alphabétisation trouve son intérêt dans le fait que «l’alphabétisation est l’un des plus grands obstacles à notre développement et que l’utilité des Langues nationales n’est plus à démontrer car aucun pays au monde ne s’est développé en laissant en rade ses langues ».
Seulement, contrairement à d’autres pays, la célébration de cette journée intervient dans un contexte marqué par l’instabilité du sous secteur au Sénégal. En effet, sous la coupole du ministère de la Culture depuis 2ans, l’Alphabétisation et le non formel viennent d’être ramenés sous le giron du ministère de l’Education, comme l’ont toujours exigé ses acteurs. Ces derniers se demandent si c’est une situation qui va durer longtemps.
Mais pour certains observateurs cela doit en fait importer très peu que l’alphabétisation soit ici ou là. Pour eux, il est temps que les acteurs du système pensent à mieux s’investir dans le développement du secteur. Autrement, il y a lieu de rompre avec la pratique actuelle qui consiste à se servir plus du sous secteur que le de servir.
Sud Quotidien
Ainsi cette 34ème édition vise entre autres objectifs, une implication et une meilleure responsabilisation des communautés à la base. A l’occasion, il sera procédé à une mobilisation et à un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en compte de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans les politiques et stratégies nationales ainsi que dans les plans locaux de développement.
A cet effet plusieurs acteurs en provenance de l’Administration, des institutions parlementaires, des Associations de Langues, de la société civile seront présents à la rencontre. Selon les organisateurs de cette journée, la célébration de l’alphabétisation trouve son intérêt dans le fait que «l’alphabétisation est l’un des plus grands obstacles à notre développement et que l’utilité des Langues nationales n’est plus à démontrer car aucun pays au monde ne s’est développé en laissant en rade ses langues ».
Seulement, contrairement à d’autres pays, la célébration de cette journée intervient dans un contexte marqué par l’instabilité du sous secteur au Sénégal. En effet, sous la coupole du ministère de la Culture depuis 2ans, l’Alphabétisation et le non formel viennent d’être ramenés sous le giron du ministère de l’Education, comme l’ont toujours exigé ses acteurs. Ces derniers se demandent si c’est une situation qui va durer longtemps.
Mais pour certains observateurs cela doit en fait importer très peu que l’alphabétisation soit ici ou là. Pour eux, il est temps que les acteurs du système pensent à mieux s’investir dans le développement du secteur. Autrement, il y a lieu de rompre avec la pratique actuelle qui consiste à se servir plus du sous secteur que le de servir.
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