Les jeunes de la région de Thiès se mobilisent pour que l’hôpital communal de Khombole soit enfin réceptionné et mis à la disposition des populations. A travers cette volonté, exprimée lors des deuxièmes journées médicales de la commune, ils veulent montrer que seule l’ouverture de cette infrastructure peut combler le déficit en couverture sanitaire de la localité.
(Correspondance) - Commune rurale du département de Thiès, Khombole a pleinement vécu le week-end dernier la deuxième édition de ses journées médicales. Sous l’égide du Kas, ‘Khombole assistance sociale’, une association de jeunes khombolois, une vingtaine de praticiens toutes spécialités confondues ont consulté et prodigué des soins gratuits à une population venue nombreuse. Elle avait pris d’assaut la cour de l’école V, théâtre des opérations. L’opportunité de telles journées dans une localité comme Khombole, le président du Kas, Matar Guèye, l’explique par une volonté de ses camarades et lui de contribuer à l’amélioration de la santé des populations de khombole mais aussi de combler, ne serait-ce que le temps de ces journées, le déficit - ô combien important ! - que connaît la commune en matière de couverture sanitaire. Ces journées sont d’autant plus opportunes qu’elles se tiennent en plein hivernage, à un moment où la ville assiste à une recrudescence du paludisme qui fait des ravages dans la population.
Ainsi, en plus de la vingtaine de médecins généralistes, chirurgiens dentistes, pédiatres, gynécologues, sages-femmes et infirmiers, venus offrir leurs services, le Kas a bénéficié de l’assistance du ministère de la Santé qui a mis à sa disposition son unité mobile dentaire mais aussi des médicaments. Un autre appui est également venu du labo Rex en dotation de médicaments.
La deuxième édition des journées médicales de Khombole a aussi été l’occasion pour le Kas et son président, Matar Guèye, d’interpeller les autorités locales mais aussi centrales avec à leur tête le chef de l’Etat pour que l’hôpital communal de Khombole soit enfin réceptionné et mis à la disposition des populations. En effet, ces jeunes khombolois disent ne pas comprendre que cet hôpital construit depuis le début de l’alternance tarde à être ouvert. Ceci d’autant plus qu’il reste évident que seule l’ouverture de cette infrastructure sanitaire peut combler de façon efficace et durable le déficit en couverture sanitaire de la localité de Khombole qui, avec tous les villages qu’elle polarise, ne dispose que d’un district sanitaire. Aussi, estiment-ils que l’ouverture de l’hôpital est le seul gage pour une meilleure prise en charge des besoins sanitaires de la population. Une population semi-rurale qui, la pauvreté aidant, bute à des difficultés d’accès aux soins de santé.
L’association khombole assistance sociale s’est aussi, par la voix de son président, interrogée sur l’absence notoire des autorités municipales à ces journées médicales. Ils n’ont pas été les seuls puisque les jeunes khombolois ont aussi noté que tous les responsables politiques originaires de la commune ont brillé par leur absence. Pour rappel, on retiendra que la première édition des journées médicales, tenue l’année dernière, avait permis de consulter et de traiter quelque 800 patients. Aussi, les organisateurs de la présente édition de dire leur espoir de voir, avec l’affluence notée, les données de la précédente édition largement dépassées.
Wal Fadjri
(Correspondance) - Commune rurale du département de Thiès, Khombole a pleinement vécu le week-end dernier la deuxième édition de ses journées médicales. Sous l’égide du Kas, ‘Khombole assistance sociale’, une association de jeunes khombolois, une vingtaine de praticiens toutes spécialités confondues ont consulté et prodigué des soins gratuits à une population venue nombreuse. Elle avait pris d’assaut la cour de l’école V, théâtre des opérations. L’opportunité de telles journées dans une localité comme Khombole, le président du Kas, Matar Guèye, l’explique par une volonté de ses camarades et lui de contribuer à l’amélioration de la santé des populations de khombole mais aussi de combler, ne serait-ce que le temps de ces journées, le déficit - ô combien important ! - que connaît la commune en matière de couverture sanitaire. Ces journées sont d’autant plus opportunes qu’elles se tiennent en plein hivernage, à un moment où la ville assiste à une recrudescence du paludisme qui fait des ravages dans la population.
Ainsi, en plus de la vingtaine de médecins généralistes, chirurgiens dentistes, pédiatres, gynécologues, sages-femmes et infirmiers, venus offrir leurs services, le Kas a bénéficié de l’assistance du ministère de la Santé qui a mis à sa disposition son unité mobile dentaire mais aussi des médicaments. Un autre appui est également venu du labo Rex en dotation de médicaments.
La deuxième édition des journées médicales de Khombole a aussi été l’occasion pour le Kas et son président, Matar Guèye, d’interpeller les autorités locales mais aussi centrales avec à leur tête le chef de l’Etat pour que l’hôpital communal de Khombole soit enfin réceptionné et mis à la disposition des populations. En effet, ces jeunes khombolois disent ne pas comprendre que cet hôpital construit depuis le début de l’alternance tarde à être ouvert. Ceci d’autant plus qu’il reste évident que seule l’ouverture de cette infrastructure sanitaire peut combler de façon efficace et durable le déficit en couverture sanitaire de la localité de Khombole qui, avec tous les villages qu’elle polarise, ne dispose que d’un district sanitaire. Aussi, estiment-ils que l’ouverture de l’hôpital est le seul gage pour une meilleure prise en charge des besoins sanitaires de la population. Une population semi-rurale qui, la pauvreté aidant, bute à des difficultés d’accès aux soins de santé.
L’association khombole assistance sociale s’est aussi, par la voix de son président, interrogée sur l’absence notoire des autorités municipales à ces journées médicales. Ils n’ont pas été les seuls puisque les jeunes khombolois ont aussi noté que tous les responsables politiques originaires de la commune ont brillé par leur absence. Pour rappel, on retiendra que la première édition des journées médicales, tenue l’année dernière, avait permis de consulter et de traiter quelque 800 patients. Aussi, les organisateurs de la présente édition de dire leur espoir de voir, avec l’affluence notée, les données de la précédente édition largement dépassées.
Wal Fadjri