KAOLACK / GESTION DU CHOLERA AU PLAN REGIONAL Le ministère de la Santé donne de nouvelles recommandations

La gestion du choléra dans la région de Kaolack est devenue une problématique tant au niveau des unités sanitaires qu’au sein des populations. Ainsi, après trois semaines de combat intense, le ministre de la Santé a envoyé sur le terrain une équipe de spécialistes dont le professeur Bernard Diop, spécialiste en maladies infectieuses, et le lieutenant-colonel Moussa Dieng Sarr, qui conduisait la délégation.



Venue pour s’assurer de la situation du choléra dans la région de Kaolack, cette équipe avait aussi pour autre mission d’apporter les nouvelles stratégies convenues afin d’arrêter la progression de l’épidémie dans la région de Kaolack et de donner les recommandations de la haute structure de santé du pays sur le plan dispositif. Même si aucune enveloppe financière n’est arrivée encore pour mieux outiller les unités locales dans le cadre de leurs opérations, la délégation du ministre qui est arrivée à Kaolack la semaine dernière est sur le point de prendre toutes les dispositions visant à améliorer la prise en charge des malades et appuyer l’unité régionale.

Depuis la déclaration de l’épidémie le 14 juillet dernier, trois unités de traitement de malades ont déjà été mises en place, l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, le poste de Médina Mbaba, et le centre du village Sos sis au quartier Bongré. La délégation ministérielle dans sa visite a parcouru tous ces centres afin de s’enquérir de l’état des moyens disponibles, et la manière dont la prise en charge des malades est assurée.

C’est aussi le cas avec les autorités locales de la santé dont la rencontre a permis au chef de la délégation ministérielle d’annoncer le renforcement prochain des équipements de laboratoires et la gestion de l’ensemble des facteurs garantissant une prise en charge de qualité partout au sein des structures médicales.

L’accent a été aussi mis sur la sensibilisation. Ainsi, dans cette forme de lutte enclenchée par les structures sanitaires, le professeur Bernard Diop estime nécessaire d’y associer à la fois des campagnes de sensibilisation en direction des populations, incitant ces dernières à faire plus preuve de propreté au sein de leur environnement, mais aussi à l’endroit des produits qu’elles consomment.

Ces directives du professeur qui vont certainement constituer la seconde phase du programme de lutte seront suivies par la région médicale en collaboration avec les services d’hygiène. Notons par contre que la campagne du porte-à-porte que Caritas a effectué avec les services d’hygiène dans le quartier de Médina Mbaba, a connu d’importants résultats au plan salubrité et changement de comportements.

Sud Quotidien

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