Dakar, 10 juin (APS) – Le Sénégal s’est fixé l’objectif de mettre prés de 350.000 nouvelles femmes sous méthode contraceptive moderne d’ci 2015, afin de relancer la planification familiale et d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), a indiqué, lundi à Dakar, Moussa Mbaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
M. Mbaye ouvrait la troisième rencontre annuelle de Urban Health reproductive initiative (URHI), un programme mis en œuvre par Intrahealth international dans quatre pays (Nigeria, Inde, Kenya et Sénégal).
Au Sénégal, le projet est dénommé Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU). Il se donne entre autres missions d’appuyer les efforts du ministère de la Santé et de l’Action sociale dans l’atteinte des OMD 4 et 5.
Moussa Mbaye s’est félicité de voir, au même moment, la communauté internationale mettre la santé maternelle et particulièrement la planification au cœur de ses préoccupations et priorités.
‘’Cela est d’autant plus important que la santé maternelle constitue un déterminant de taille pour le bien-être à la fois des enfants, des mères et des familles’’, a-t-il souligné.
M. Mbaye a rappelé que la planification familiale est ''l’une des stratégies les plus pertinentes'' dans la mesure où elle contribue jusqu’à 35% à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile.
''C’est pourquoi dans le cadre du repositionnement de la Planification familiale, le gouvernement du Sénégal a déployé d’importants efforts consistant, d’une part, à accroître la ligne budgétaire allouée à la santé de la reproduction, et autre part à ériger la division de la santé de la reproduction en direction de la santé de le reproduction et de la survie de l’enfant'', a-t-il indiqué.
Pour Moussa Mbaye, il s’agit de ''signaux forts de l’engagement politique de
pouvoirs publics à repositionner fortement la planification familiale dans le cadre de la politique globale de santé’’.
‘’Grâce aux approches que l’Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU) est en train de mettre en œuvre à Dakar, le Sénégal, à l’exemple de la ville de Pikine, a démontré qu’en combinant une offre de services de qualité (…), il est possible de gagner 10 points de prévalence en une seule année’’, a-t-il ajouté.
Le projet ISSU, avec l’appui de la Fondation Bill et Melinda Gates, a aussi expérimenté un modèle (Informed Push Model IPM) qui a permis de réduire de façon significative les ruptures de stocks en contraceptifs.
''Ce modèle constitue un levier incontestable de mise en œuvre du Plan national PF du Sénégal pour atteindre l’objectif de 27% de Taux de prévalence de contraceptifs (TPC) en 2015’’, a-t-il encore dit.
L’occasion pour le programme ISSU de faire également l’évaluation de ses activités après le Kenya, le Nigéria et l’Inde.
L’ISSU, déroulée depuis 2010, a pour objectif de promouvoir la planification familiale dans des zones urbaines défavorisées, notamment à Dakar, Pikine, Guédiawaye, Thiaroye et Keur Massar. Depuis 2013, les villes de Kaolack et Mbour sont concernées par le programme.
La rencontre, qui prend fin jeudi, porte sur le thème : "Accès à une planification familiale de qualité : soutien des droits des femmes et des jeunes filles à l’accès aux informations et aux services’’.
ADL/AD
BON A SAVOIR
M. Mbaye ouvrait la troisième rencontre annuelle de Urban Health reproductive initiative (URHI), un programme mis en œuvre par Intrahealth international dans quatre pays (Nigeria, Inde, Kenya et Sénégal).
Au Sénégal, le projet est dénommé Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU). Il se donne entre autres missions d’appuyer les efforts du ministère de la Santé et de l’Action sociale dans l’atteinte des OMD 4 et 5.
Moussa Mbaye s’est félicité de voir, au même moment, la communauté internationale mettre la santé maternelle et particulièrement la planification au cœur de ses préoccupations et priorités.
‘’Cela est d’autant plus important que la santé maternelle constitue un déterminant de taille pour le bien-être à la fois des enfants, des mères et des familles’’, a-t-il souligné.
M. Mbaye a rappelé que la planification familiale est ''l’une des stratégies les plus pertinentes'' dans la mesure où elle contribue jusqu’à 35% à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile.
''C’est pourquoi dans le cadre du repositionnement de la Planification familiale, le gouvernement du Sénégal a déployé d’importants efforts consistant, d’une part, à accroître la ligne budgétaire allouée à la santé de la reproduction, et autre part à ériger la division de la santé de la reproduction en direction de la santé de le reproduction et de la survie de l’enfant'', a-t-il indiqué.
Pour Moussa Mbaye, il s’agit de ''signaux forts de l’engagement politique de
pouvoirs publics à repositionner fortement la planification familiale dans le cadre de la politique globale de santé’’.
‘’Grâce aux approches que l’Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU) est en train de mettre en œuvre à Dakar, le Sénégal, à l’exemple de la ville de Pikine, a démontré qu’en combinant une offre de services de qualité (…), il est possible de gagner 10 points de prévalence en une seule année’’, a-t-il ajouté.
Le projet ISSU, avec l’appui de la Fondation Bill et Melinda Gates, a aussi expérimenté un modèle (Informed Push Model IPM) qui a permis de réduire de façon significative les ruptures de stocks en contraceptifs.
''Ce modèle constitue un levier incontestable de mise en œuvre du Plan national PF du Sénégal pour atteindre l’objectif de 27% de Taux de prévalence de contraceptifs (TPC) en 2015’’, a-t-il encore dit.
L’occasion pour le programme ISSU de faire également l’évaluation de ses activités après le Kenya, le Nigéria et l’Inde.
L’ISSU, déroulée depuis 2010, a pour objectif de promouvoir la planification familiale dans des zones urbaines défavorisées, notamment à Dakar, Pikine, Guédiawaye, Thiaroye et Keur Massar. Depuis 2013, les villes de Kaolack et Mbour sont concernées par le programme.
La rencontre, qui prend fin jeudi, porte sur le thème : "Accès à une planification familiale de qualité : soutien des droits des femmes et des jeunes filles à l’accès aux informations et aux services’’.
ADL/AD
BON A SAVOIR