L’articulation VIH, santé et droits humains au menu de la réunion annuelle de l’AIS
Dakar, 18 mars (APS) – La 9ème réunion annuelle des directeurs des organisations de liaison et bureaux pays membres de l’Alliance internationale contre le Sida (AIS) s'est ouverte lundi à Dakar autour de la problématique de l’articulation entre le VIH/Sida, la santé et les droits humains, afin d'arriver à appuyer l’action communautaire.
''Un document qui couvre la période 2015-2020 a été rédigé sur les grandes orientations stratégiques de la grande famille de l’Alliance internationale. Celles-ci s’articulent essentiellement autour du VIH, de la santé et des droits humains pour soutenir l’action communautaire'', a expliqué la directrice exécutive de l’Alliance nationale contre le Sida (ANCS), interrogée en marge des travaux de la rencontre.
‘’Nous nous sommes rendus compte, dans la lutte contre le VIH, que le problème ne se limite plus à l'infection mais plutôt à un problème de santé globalement, parce qu’il y a beaucoup de ramifications quand on parle de lutte contre le Sida mais également beaucoup d’évolutions’’, a-t-elle Maguette Mbodji.
''C’est pourquoi, a précisé la directrice exécutive de l’ANCS, il faut impérativement faire l’articulation entre le Vih et les autres questions de santé’’.
Mais au-delà des préoccupations de santé, dans la lutte contre le Sida, Maguette Mbodji estime également que la question des droits humains interpelle l’Alliance du fait des situations de stigmatisation, de discrimination et des situations de droit à l’accès aux traitements et aux soins.
‘’D’où l’articulation qu’il faut faire entre le VIH, la santé en général et les questions de droits humains’’, a-t-elle encore relevé, non sans préciser que ces défis majeurs seront ainsi au programme de cette rencontre qui réunit les directeurs des Alliances au niveau pays.
Pour la directrice exécutive de l’ANCS, ‘’la première chose reste la pérennisation des acquis du fait que de plus en plus les partenaires se retirent, parce que le monde est affecté par une situation de crise’’.
''Les contributions des bailleurs pour appuyer la réponse au niveau des pays sont réduites drastiquement avec des conséquences sur les programmes que les membres de l’Alliance mondiale sont en train de dérouler'', a-t-elle fait observer.
‘’La question de la pérennisation de la réponse reste un enjeu de taille et que nous devons tous les considérer et voir comment trouver des ressources additionnelles, des ressources innovantes pour pouvoir maintenir toutes les stratégies en cours et faire face à cette épidémie qui n’a pas de frontière’’, a dit Mme Mbodji
L’objectif de cette rencontre de Dakar, première du genre en Afrique de l’Ouest, est de parvenir à une compréhension partagée de la nouvelle stratégie de l’Alliance qui s’articule autour de ‘’Vih, santé et droits ’’ dans sa mise en œuvre.
Parallèlement, les participants à cette rencontre de Dakar vont pouvoir effectuer des visites auprès des organisations partenaires de l’ANCS et certains projets de lutte contre le VIH Sida dans la région de Dakar et la localité de Mbour, selon le document de presse. Ces visites permettront de partager les leçons des expériences du terrain et de comprendre les raisons du succès de la réponse à la pandémie du Sida au Sénégal.
Les directeurs de l’Alliance présents à Dakar auront à s’attaquer à ‘’de grands défis lors de cette rencontre’’. Il s’agit, entre autres de ‘’faire en sorte que des millions de personnes accèdent au traitement dont elles ont besoin, mais aussi de combattre la stigmatisation à l’endroit des populations clés souvent discriminées et criminalisées’’, note le document. Ces défis ont également trait à la question du ‘’soutien de plus en plus fragmenté de la société civile’’.
L’Alliance internationale est un partenariat mondial innovant d’organisations de la société civile indépendantes et nationales qui collaborent, afin de mobiliser les communautés dans la lutte contre le Sida. Elle est unie dans la poursuite d’une même mission.
Cette rencontre de quatre jours est organisée en collaboration avec l’ANCS. Elle réunit une quarantaine de directeurs venus de plus de 35 pays à travers le monde, prend fin le 22 mars.
ADL/AD
''Un document qui couvre la période 2015-2020 a été rédigé sur les grandes orientations stratégiques de la grande famille de l’Alliance internationale. Celles-ci s’articulent essentiellement autour du VIH, de la santé et des droits humains pour soutenir l’action communautaire'', a expliqué la directrice exécutive de l’Alliance nationale contre le Sida (ANCS), interrogée en marge des travaux de la rencontre.
‘’Nous nous sommes rendus compte, dans la lutte contre le VIH, que le problème ne se limite plus à l'infection mais plutôt à un problème de santé globalement, parce qu’il y a beaucoup de ramifications quand on parle de lutte contre le Sida mais également beaucoup d’évolutions’’, a-t-elle Maguette Mbodji.
''C’est pourquoi, a précisé la directrice exécutive de l’ANCS, il faut impérativement faire l’articulation entre le Vih et les autres questions de santé’’.
Mais au-delà des préoccupations de santé, dans la lutte contre le Sida, Maguette Mbodji estime également que la question des droits humains interpelle l’Alliance du fait des situations de stigmatisation, de discrimination et des situations de droit à l’accès aux traitements et aux soins.
‘’D’où l’articulation qu’il faut faire entre le VIH, la santé en général et les questions de droits humains’’, a-t-elle encore relevé, non sans préciser que ces défis majeurs seront ainsi au programme de cette rencontre qui réunit les directeurs des Alliances au niveau pays.
Pour la directrice exécutive de l’ANCS, ‘’la première chose reste la pérennisation des acquis du fait que de plus en plus les partenaires se retirent, parce que le monde est affecté par une situation de crise’’.
''Les contributions des bailleurs pour appuyer la réponse au niveau des pays sont réduites drastiquement avec des conséquences sur les programmes que les membres de l’Alliance mondiale sont en train de dérouler'', a-t-elle fait observer.
‘’La question de la pérennisation de la réponse reste un enjeu de taille et que nous devons tous les considérer et voir comment trouver des ressources additionnelles, des ressources innovantes pour pouvoir maintenir toutes les stratégies en cours et faire face à cette épidémie qui n’a pas de frontière’’, a dit Mme Mbodji
L’objectif de cette rencontre de Dakar, première du genre en Afrique de l’Ouest, est de parvenir à une compréhension partagée de la nouvelle stratégie de l’Alliance qui s’articule autour de ‘’Vih, santé et droits ’’ dans sa mise en œuvre.
Parallèlement, les participants à cette rencontre de Dakar vont pouvoir effectuer des visites auprès des organisations partenaires de l’ANCS et certains projets de lutte contre le VIH Sida dans la région de Dakar et la localité de Mbour, selon le document de presse. Ces visites permettront de partager les leçons des expériences du terrain et de comprendre les raisons du succès de la réponse à la pandémie du Sida au Sénégal.
Les directeurs de l’Alliance présents à Dakar auront à s’attaquer à ‘’de grands défis lors de cette rencontre’’. Il s’agit, entre autres de ‘’faire en sorte que des millions de personnes accèdent au traitement dont elles ont besoin, mais aussi de combattre la stigmatisation à l’endroit des populations clés souvent discriminées et criminalisées’’, note le document. Ces défis ont également trait à la question du ‘’soutien de plus en plus fragmenté de la société civile’’.
L’Alliance internationale est un partenariat mondial innovant d’organisations de la société civile indépendantes et nationales qui collaborent, afin de mobiliser les communautés dans la lutte contre le Sida. Elle est unie dans la poursuite d’une même mission.
Cette rencontre de quatre jours est organisée en collaboration avec l’ANCS. Elle réunit une quarantaine de directeurs venus de plus de 35 pays à travers le monde, prend fin le 22 mars.
ADL/AD
