LETTRE D’ENTENTE POUR LE FONCTIONNEMENT DU PDEF Pour une gestion transparente et efficiente

L’Etat du Sénégal et les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation et de la formation ont procédé hier vendredi à Dakar à la signature de la Lettre d’Entente pour le fonctionnement du programme Décennal de l’Education et de la Formation (Pdef). Cet accord qui coïncide avec le démarrage de la troisième phase du PDEF, et qui s’inscrit dans l’arrangement cadre, relatif aux appuis budgétaires (Acab) visant à favoriser une gestion plus transparente et plus efficiente du PDEF.



Favoriser un partenariat structuré et mieux coordonné entre l’Etat du Sénégal et les partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation et de la formation, améliorer la qualité du dialogue politique entre l’Etat et ces derniers. Ce sont là, entre autres, les objectifs que se sont fixés les autorités sénégalaises et les partenaires dans le cadre de la Lettre d’Entente pour l’harmonisation des aides en soutien au Programme décennal de l’éducation et de la formation (PDEF).

Cet accord signé hier vendredi à Dakar, permettra une bonne mise en œuvre du PDEF, par le renforcement de la coordination des aides et le rapprochement des délais des procédures, grâce à un dialogue permanent avec les partenaires qui appuient le secteur de l’éducation. Une initiative importante et le ministre de l’éducation chargé de l’enseignement préscolaire, élémentaire et du moyen, le Pr Kalidou Diallo s’est engagé à organiser « chaque année des revues du programme sectoriel ». C’est à ce titre d’ailleurs qu’une revue est prévue du 20 au 22 avril prochain.

Dans cette même perspective et conformément aux dispositions de cette Lettre d’Entente, il conviendra d’organiser : des supervisions de terrain, de procéder à un examen de la matrice des indicateurs sectoriels, de faire des rapports d’avancement et de performance du programme et des propositions d’ajustement ainsi que des rapports d’audits partagés et consolidés. Ces revues permettront ainsi à l’administration, aux partenaires et à la société civile de partager des informations qui permettront de faciliter la prise de décision dans la poursuite du programme en ce qui concerne l’adaptation des objectifs, des stratégies et des financements à mobiliser.

Pour se faire, il est retenu dans cette Lettre que le chef de file qui dirige les partenaires signataires co-présidera avec le ministre de l’éducation ou son représentant des réunions régulières. Ils veilleront également à la production des documents demandés aux partenaires. A en croire à Gilles Chausse de l’Agence française pour le développement (Afd), ancien chef de file des partenaires, « la Lettre par l’application de ses dispositions, vise en effet à mieux aider, aussi bien les acteurs que les bénéficiaires du secteur (élèves, étudiants, enseignants et personnel d’encadrement).

Ce programme national qui est défini et décline par les autorités sénégalaises, Quant à Abdoulaye Diop, Ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances qui co-présidait la cérémonie de signature de cette Lettre « la cérémonie participe de la nécessité de soutenir les efforts déployés par les pays partenaires et l’Etat du Sénégal en vue de faire en sorte que les ressources affectées au développement soient utilisées d’une manière plus efficace. »

Sud Quotidien

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