Au Sénégal, la lutte contre le paludisme connaît des avancées significatives et les Etats-unis, à travers l’initiative du président américain, soutiennent ces efforts.
Un important don de microscopes performants a été remis au ministère de la Santé et de la Prévention à Thiès. Une action couplée avec le recyclage d’une trentaine de techniciens de laboratoire à la Section de lutte anti-parasitaire (Slap) basée dans la capitale du Rail, en partenariat avec Intrahealth et le Programme national de lutte contre le paludisme. Venu des districts sanitaires de Koumpentoum, Saraya, ces techniciens vont, 5 jours durant, approfondir leurs connaissances. Il s’agit à terme de toucher tous les districts sanitaires du pays.
Dans son adresse, Dr Assane Yaradou, Conseiller technique N°1 du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, a salué la pertinence de l’appui du gouvernement américain, qui vise non seulement à renforcer les capacités des techniciens de laboratoire des centres de Santé mais, également, de doter à terme tous les districts du Sénégal en microscopes et intrants : « en vue de faire le diagnostic biologique par une goutte épaisse de qualité, un examen de choix dans le traitement du paludisme », précise-t-il. Selon Samba Ngom, le spécialiste à la Slap, il s’agit de prendre une goutte de sang du patient sur une lamelle qu’on laisse sécher pour ensuite l’examiner au microscope, afin d’être formel sur le diagnostic du paludisme. « Cela nous permet d’être plus efficace et d’épargner au patient une perte de temps et d’argent », lance-t-il.
Après environ 25 ans de pratique, il considère cette tendance à la généralisation du diagnostic biologique du paludisme comme un pas décisif dans la croisade contre ce fléau. Autrement dit, le défi majeur dans la lutte contre le paludisme rime d’avec qualité du diagnostic et des données.
Pour la directrice du bureau Santé de l’Usaid au Sénégal, Mme Sylva Etian, le Pmi vise à réduire de 50% les décès dus au paludisme en augmentant à 85% la couverture par des interventions efficaces au niveau des groupes vulnérables (femmes enceintes et enfants de moins de 5 ans).
« Sur cinq ans (2006-2011), le Sénégal va bénéficier d’un appui de 64,7 millions de dollar du Pmi », confie-t-elle. Outre ce plaidoyer pour la vulgarisation des tests de la goutte épaisse, un examen de référence dans le diagnostic du paludisme ; elle a, aussi, insisté sur le rappel de la lutte préventive avec l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée, le traitement intermittent chez la femme enceinte et l’élargissement au reste du pays de l’aspersion intra domiciliaire testée dans les districts de Nioro, Richard-Toll et Vélingara.
Le Soleil
Un important don de microscopes performants a été remis au ministère de la Santé et de la Prévention à Thiès. Une action couplée avec le recyclage d’une trentaine de techniciens de laboratoire à la Section de lutte anti-parasitaire (Slap) basée dans la capitale du Rail, en partenariat avec Intrahealth et le Programme national de lutte contre le paludisme. Venu des districts sanitaires de Koumpentoum, Saraya, ces techniciens vont, 5 jours durant, approfondir leurs connaissances. Il s’agit à terme de toucher tous les districts sanitaires du pays.
Dans son adresse, Dr Assane Yaradou, Conseiller technique N°1 du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, a salué la pertinence de l’appui du gouvernement américain, qui vise non seulement à renforcer les capacités des techniciens de laboratoire des centres de Santé mais, également, de doter à terme tous les districts du Sénégal en microscopes et intrants : « en vue de faire le diagnostic biologique par une goutte épaisse de qualité, un examen de choix dans le traitement du paludisme », précise-t-il. Selon Samba Ngom, le spécialiste à la Slap, il s’agit de prendre une goutte de sang du patient sur une lamelle qu’on laisse sécher pour ensuite l’examiner au microscope, afin d’être formel sur le diagnostic du paludisme. « Cela nous permet d’être plus efficace et d’épargner au patient une perte de temps et d’argent », lance-t-il.
Après environ 25 ans de pratique, il considère cette tendance à la généralisation du diagnostic biologique du paludisme comme un pas décisif dans la croisade contre ce fléau. Autrement dit, le défi majeur dans la lutte contre le paludisme rime d’avec qualité du diagnostic et des données.
Pour la directrice du bureau Santé de l’Usaid au Sénégal, Mme Sylva Etian, le Pmi vise à réduire de 50% les décès dus au paludisme en augmentant à 85% la couverture par des interventions efficaces au niveau des groupes vulnérables (femmes enceintes et enfants de moins de 5 ans).
« Sur cinq ans (2006-2011), le Sénégal va bénéficier d’un appui de 64,7 millions de dollar du Pmi », confie-t-elle. Outre ce plaidoyer pour la vulgarisation des tests de la goutte épaisse, un examen de référence dans le diagnostic du paludisme ; elle a, aussi, insisté sur le rappel de la lutte préventive avec l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée, le traitement intermittent chez la femme enceinte et l’élargissement au reste du pays de l’aspersion intra domiciliaire testée dans les districts de Nioro, Richard-Toll et Vélingara.
Le Soleil