Les soins de santé oculaires deviennent accessibles aux populations des zones rurales. Grâce à la formation des Infirmiers chefs de poste, les patients sont pris en charge sur place au niveau des structures locales.
C’est un pas qui vient d’être franchi dans la région de Louga, concernant la prise en charge des patients souffrant des maladies de la vue comme la cataracte (première cause de cécité) ou le trichiasis. Ce dernier, deuxième cause de cécité au Sénégal, est une complication du trachome. Au lieu de faire le déplacement dans les grands centres hospitaliers, les patients peuvent trouver le service de soins oculaires dans les districts et les postes de Santé. Cela, grâce au projet des soins oculaires mis en œuvre à Louga grâce au Programme national de lutte contre la cécité avec le soutien de l’Ong Sigh Savers International.
Le projet a contribué à la décentralisation de la prise en charge des malades grâce à la formation du personnel de Santé, notamment les Infirmiers chefs de poste qui mènent les actions curatives. Désormais, ces derniers effectuent des opérations chirurgicales de cataracte et de trichiasis sur place au niveau de leurs structures respectives.
Selon le coordonnateur du projet, le Dr Mamadou Ndiaye, « cette décentralisation permet aujourd’hui de prendre en charge les malades sur place en leur évitant le déplacement dans les grandes structures qui seules disposaient de spécialistes ». Une initiative qui commence à avoir son impact sur la vie des populations rurales, notamment les personnes âgées souvent gagnées par les maladies oculaires.
Au Sénégal, le nombre de personnes malvoyant ou présentant des maladies de la vue est estimé entre 600.000 et 700.000, explique le coordonnateur du Programme national de lutte contre la cécité, le Dr Boubacar Sarr, présent à Darou Mouhty pour assister aux activités du projet.
En 2000, révèle pour sa part Dr Mamadou Ndiaye, dans la seule région de Louga, on a dénombré 5.500 cas de trichiasis dont 17% chez les enfants. Pour ce qui est de la prise en charge rien que pour le premier trimestre de l’année 2008, 400 patients ont été opérés grâce à l’intervention du programme, contre seulement 250 pour toute l’année 2007.
D’ailleurs, à l’occasion de la Journée internationale de la vue célébrée la semaine dernière, les deux camps d’opération de trichiasis et de cataracte implantés dans le centre de Santé de Darou Mouhty et le poste de Santé de Darou Marnane ont permis d’opérer plus de 200 patients. Des personnes qui souffraient de ces deux pathologies et qui recouvrent aujourd’hui la vue pour ensuite reprendre la vie normale ainsi que leurs activités économiques, se réjouit le médecin-chef de district de Darou Mouhty, Moustapha Diop.
Le coordonnateur national du Programme de lutte contre la cécité a expliqué que ces deux pathologies, qui sont aujourd’hui considérées comme un réel problème de santé publique, forment plus de la moitié des cas de cécité.
Le Soleil
C’est un pas qui vient d’être franchi dans la région de Louga, concernant la prise en charge des patients souffrant des maladies de la vue comme la cataracte (première cause de cécité) ou le trichiasis. Ce dernier, deuxième cause de cécité au Sénégal, est une complication du trachome. Au lieu de faire le déplacement dans les grands centres hospitaliers, les patients peuvent trouver le service de soins oculaires dans les districts et les postes de Santé. Cela, grâce au projet des soins oculaires mis en œuvre à Louga grâce au Programme national de lutte contre la cécité avec le soutien de l’Ong Sigh Savers International.
Le projet a contribué à la décentralisation de la prise en charge des malades grâce à la formation du personnel de Santé, notamment les Infirmiers chefs de poste qui mènent les actions curatives. Désormais, ces derniers effectuent des opérations chirurgicales de cataracte et de trichiasis sur place au niveau de leurs structures respectives.
Selon le coordonnateur du projet, le Dr Mamadou Ndiaye, « cette décentralisation permet aujourd’hui de prendre en charge les malades sur place en leur évitant le déplacement dans les grandes structures qui seules disposaient de spécialistes ». Une initiative qui commence à avoir son impact sur la vie des populations rurales, notamment les personnes âgées souvent gagnées par les maladies oculaires.
Au Sénégal, le nombre de personnes malvoyant ou présentant des maladies de la vue est estimé entre 600.000 et 700.000, explique le coordonnateur du Programme national de lutte contre la cécité, le Dr Boubacar Sarr, présent à Darou Mouhty pour assister aux activités du projet.
En 2000, révèle pour sa part Dr Mamadou Ndiaye, dans la seule région de Louga, on a dénombré 5.500 cas de trichiasis dont 17% chez les enfants. Pour ce qui est de la prise en charge rien que pour le premier trimestre de l’année 2008, 400 patients ont été opérés grâce à l’intervention du programme, contre seulement 250 pour toute l’année 2007.
D’ailleurs, à l’occasion de la Journée internationale de la vue célébrée la semaine dernière, les deux camps d’opération de trichiasis et de cataracte implantés dans le centre de Santé de Darou Mouhty et le poste de Santé de Darou Marnane ont permis d’opérer plus de 200 patients. Des personnes qui souffraient de ces deux pathologies et qui recouvrent aujourd’hui la vue pour ensuite reprendre la vie normale ainsi que leurs activités économiques, se réjouit le médecin-chef de district de Darou Mouhty, Moustapha Diop.
Le coordonnateur national du Programme de lutte contre la cécité a expliqué que ces deux pathologies, qui sont aujourd’hui considérées comme un réel problème de santé publique, forment plus de la moitié des cas de cécité.
Le Soleil