Mbour, 8 jan (APS) – Les acteurs sénégalais de la pêche ont demandé, mercredi à Mbour, la mise en ligne de la liste de tous les bateaux sous licence, à l’instar de ce qui se fait dans certains pays ACP, en perspective du renouvellement de l’accord-cadre et d’un protocole d’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne (UE).
Cette demande est faite dans l’optique de ‘’favoriser la transparence’’ dans ce secteur qui connait ‘’une situation difficile’’, indiquent les acteurs de la pêche, dans un mémorandum rendu public, à l’occasion d'un forum sur la pêche artisanale.
La participation effective de tous les acteurs concernés à ces négociations est aussi souhaitée pour leur permettre d’apporter leur contribution dans la défense des intérêts du Sénégal.
Ces professionnels plaident également l’application du principe d’accès au surplus de ressources qui ne peuvent être exploitées par la pêche locale.
Pour ce qui est des pélagiques côtiers victimes de surexploitation, ils ont estimé ''qu’il ne pourrait être envisageable de délivrer des autorisations de pêche à des flottes industrielles artisanales, surtout que les deux espèces de sardinelles constituent 58 % des captures de la pêche artisanale et aussi le filet de sécurité alimentaire des populations sénégalaises démunies''.
Ils ont ainsi demandé la réduction du volume des captures de la pêche artisanale.
Concernant les ressources démersales, le Sénégal a réduit les autorisations depuis 1998, d’où la nécessité, selon les signataires dudit mémorandum, de ne pas délivrer de nouveaux documents, surtout que le nombre de chalutiers sénégalais en activité est passé de 214 en 1981 à 81 en 2013.
Les acteurs ont ainsi estimé que ''si un protocole devait être signé entre l’UE et le Sénégal, la clause d’exclusivité devra obliger tout bateau européen à pêcher dans le cadre du protocole fixé aux conditions fixées soit appliqué sans aucune dérogation possible''.
Selon eux, les négociations entre l’UE et le Sénégal ''doivent se dérouler dans un esprit de partenariat'', mais aussi contribuer à une approche cohérente en faveur du développement durable de la pêche et du respect des communautés côtières.
ADE/AD
Cette demande est faite dans l’optique de ‘’favoriser la transparence’’ dans ce secteur qui connait ‘’une situation difficile’’, indiquent les acteurs de la pêche, dans un mémorandum rendu public, à l’occasion d'un forum sur la pêche artisanale.
La participation effective de tous les acteurs concernés à ces négociations est aussi souhaitée pour leur permettre d’apporter leur contribution dans la défense des intérêts du Sénégal.
Ces professionnels plaident également l’application du principe d’accès au surplus de ressources qui ne peuvent être exploitées par la pêche locale.
Pour ce qui est des pélagiques côtiers victimes de surexploitation, ils ont estimé ''qu’il ne pourrait être envisageable de délivrer des autorisations de pêche à des flottes industrielles artisanales, surtout que les deux espèces de sardinelles constituent 58 % des captures de la pêche artisanale et aussi le filet de sécurité alimentaire des populations sénégalaises démunies''.
Ils ont ainsi demandé la réduction du volume des captures de la pêche artisanale.
Concernant les ressources démersales, le Sénégal a réduit les autorisations depuis 1998, d’où la nécessité, selon les signataires dudit mémorandum, de ne pas délivrer de nouveaux documents, surtout que le nombre de chalutiers sénégalais en activité est passé de 214 en 1981 à 81 en 2013.
Les acteurs ont ainsi estimé que ''si un protocole devait être signé entre l’UE et le Sénégal, la clause d’exclusivité devra obliger tout bateau européen à pêcher dans le cadre du protocole fixé aux conditions fixées soit appliqué sans aucune dérogation possible''.
Selon eux, les négociations entre l’UE et le Sénégal ''doivent se dérouler dans un esprit de partenariat'', mais aussi contribuer à une approche cohérente en faveur du développement durable de la pêche et du respect des communautés côtières.
ADE/AD