Rufisque, 20 mai (APS) - Le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM), Ansoumana Dione, a plaidé lundi l’érection de services de psychiatrie dans les hôpitaux régionaux pour assurer une meilleure prise en charge des malades mentaux errants.
''Nous préconisons l’ouverture de services de psychiatrie dans tous les hôpitaux régionaux dont en priorité celui de Kaolack, pour éviter le déplacement des populations vers Dakar, Thiès ou Fatick, qui sont les seules régions à en disposer actuellement’’, a déclaré Ansoumana Dione, lors d’un point de presse à Rufisque.
L’absence de ces infrastructures s’explique par le fait que le Sénégal ‘‘ne dispose pas de politique de santé mentale’’, selon M. Dione, ajoutant que le manque de services de psychiatrie dans la presque totalité des structures hospitalières des régions ‘’rend inaccessible l’offre des soins pour les malades des régions de l’intérieur du pays’’.
''Les soins pour malades mentaux sont concentrés dans des établissements comme les hôpitaux de Fann, Principal et l’hôpital national de psychiatrie de Thiaroye (Dakar), sans oublier les hôpitaux Dalal Xel de Thiès et de Fatick, qui appartiennent à des privés’’, a-t-il dit.
Ansoumana Dione a appelé à une plus grande sensibilisation des populations sur l’importance des maladies mentales, ‘’méconnues’’ selon lui par celles- ci.
‘‘Il y a une méconnaissance des maladies mentales par les populations due à un manque total de sensibilisation par les pouvoirs publics. Ce qui fait que les familles ont souvent tendance à se rendre chez les guérisseurs avec leurs malades et perdent beaucoup de temps et de ressources’’, a-t-il souligné.
IG/OID
''Nous préconisons l’ouverture de services de psychiatrie dans tous les hôpitaux régionaux dont en priorité celui de Kaolack, pour éviter le déplacement des populations vers Dakar, Thiès ou Fatick, qui sont les seules régions à en disposer actuellement’’, a déclaré Ansoumana Dione, lors d’un point de presse à Rufisque.
L’absence de ces infrastructures s’explique par le fait que le Sénégal ‘‘ne dispose pas de politique de santé mentale’’, selon M. Dione, ajoutant que le manque de services de psychiatrie dans la presque totalité des structures hospitalières des régions ‘’rend inaccessible l’offre des soins pour les malades des régions de l’intérieur du pays’’.
''Les soins pour malades mentaux sont concentrés dans des établissements comme les hôpitaux de Fann, Principal et l’hôpital national de psychiatrie de Thiaroye (Dakar), sans oublier les hôpitaux Dalal Xel de Thiès et de Fatick, qui appartiennent à des privés’’, a-t-il dit.
Ansoumana Dione a appelé à une plus grande sensibilisation des populations sur l’importance des maladies mentales, ‘’méconnues’’ selon lui par celles- ci.
‘‘Il y a une méconnaissance des maladies mentales par les populations due à un manque total de sensibilisation par les pouvoirs publics. Ce qui fait que les familles ont souvent tendance à se rendre chez les guérisseurs avec leurs malades et perdent beaucoup de temps et de ressources’’, a-t-il souligné.
IG/OID