Niakhar (Fatick), 26 juin (APS) - Les réalités socioculturelles et le contexte socioéconomique difficile en zone rurale constituent des freins qui plombent les efforts tendant à faire appliquer aux femmes la planification familiale, a relevé le médecin-chef du district sanitaire de Niakhar, docteur Seynabou Gaye.
‘’En milieu rural, il y a des traditions qui sont ancrées dans les familles estimant que lorsqu’elles sont nombreuses, elles constituent une main d’œuvre non négligeable pour les travaux champêtres’’, a dit le médecin.
Le district sanitaire de Niakhar abritait samedi, le lancement de la campagne nationale de planification familiale qui va durer un mois sous le thème : "Contribution des élus locaux et des décideurs à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile par l’espacement des naissances".
Selon Seynabou Gaye, les indicateurs de la planification familiale à Niakhar ne sont pas très élevés, souligné un taux de recrutement de femmes sous PF de seulement 3,2%.
‘’Le taux de prévalence contraceptive est de 7,3% contre 8,4% de taux d’utilisation des services de planification familiale’’, a-t-elle confié précisant que ce sont là, des chiffres relativement bas et pour espérer atteindre en 2015 les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
A son avis, il faut, pour prétendre au rendez-vous de 2015, atteindre au moins 45% de prévalence contraceptive, alors que les indicateurs sont encore loin de ce chiffre à cause de leurs faiblesses.
Dr Gaye a salué le lancement de cette campagne à Niakhar, dans la mesure où, il permet de sensibiliser davantage et aider les populations à comprendre les bons messages qui sont délivrés dans ce cadre.
‘’En matière de planification familiale, il y a beaucoup de préjugés et de fausses croyances qui ne sont pas du tout exactes’’, a fait valoir le médecin.
Pour elle, cette cérémonie permettra, au-delà des femmes, de sensibiliser les hommes et aider les autorités locales à faire le plaidoyer nécessaire pour booster les indicateurs et relancer la planification familiale.
LTF/SAB
‘’En milieu rural, il y a des traditions qui sont ancrées dans les familles estimant que lorsqu’elles sont nombreuses, elles constituent une main d’œuvre non négligeable pour les travaux champêtres’’, a dit le médecin.
Le district sanitaire de Niakhar abritait samedi, le lancement de la campagne nationale de planification familiale qui va durer un mois sous le thème : "Contribution des élus locaux et des décideurs à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile par l’espacement des naissances".
Selon Seynabou Gaye, les indicateurs de la planification familiale à Niakhar ne sont pas très élevés, souligné un taux de recrutement de femmes sous PF de seulement 3,2%.
‘’Le taux de prévalence contraceptive est de 7,3% contre 8,4% de taux d’utilisation des services de planification familiale’’, a-t-elle confié précisant que ce sont là, des chiffres relativement bas et pour espérer atteindre en 2015 les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
A son avis, il faut, pour prétendre au rendez-vous de 2015, atteindre au moins 45% de prévalence contraceptive, alors que les indicateurs sont encore loin de ce chiffre à cause de leurs faiblesses.
Dr Gaye a salué le lancement de cette campagne à Niakhar, dans la mesure où, il permet de sensibiliser davantage et aider les populations à comprendre les bons messages qui sont délivrés dans ce cadre.
‘’En matière de planification familiale, il y a beaucoup de préjugés et de fausses croyances qui ne sont pas du tout exactes’’, a fait valoir le médecin.
Pour elle, cette cérémonie permettra, au-delà des femmes, de sensibiliser les hommes et aider les autorités locales à faire le plaidoyer nécessaire pour booster les indicateurs et relancer la planification familiale.
LTF/SAB