Dakar, 23 août (APS) – Une Journée d’information et d’échanges sur le reconstruction des ressources du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à l’intention des sénateurs membres de la commission santé du Sénat a été ouverte lundi à Dakar, a constaté l’APS.
Le but de cette rencontre initiée par le Conseil africain des ONG d’action contre le Sida (AfriCASO), vise à sensibiliser les sénateurs sur les besoins de financement du Fonds mondial ‘’une des initiatives de santé les plus réussies et les plus innovantes à ce jour’’, selon le chargé des programmes Senior Africaso, Innocent Laison.
Toutefois, l’année 2010 reste ‘’une année charnière pour le Fonds mondial qui a besoin au moins de 20 milliards de dollars au cours des 3 prochaines années afin de poursuivre ses appuis au programmes nationaux en cours’’, a dit M. Laison.
La reconstitution du Fonds mondial devrait aussi permettre aux pays bénéficiaires de ces subventions de ‘’progresser plus rapidement vers la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement dans le secteur de la santé’’.
C’est pourquoi, a ajouté le représentant de l’organisation, l’idée ‘’d’approcher’’ les membres de la Commission santé a été retenue pour les ‘’convaincre de porter le plaidoyer en vue d’accélérer l’engagement de l’Etat à participer symboliquement à la reconstitution de ce capital, mais aussi à consacrer 15% du budget à la santé’’.
Selon Innocent Laison, ‘’c’est une campagne de plaidoyer pour exhorter le gouvernement sénégalais et les autres gouvernements à soutenir le Fonds mondial’’.
Pour le Secrétaire exécutif de l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (ANCS), Maguette Mbodji, la reconstitution du Fonds mondial est ‘’une urgence voire un défi majeur à relever pour que les acquis en matière de lutte contre ces pandémies puissent être préservés et améliorés’’.
Au-delà de la lutte contre ces maladies, le Fonds mondial a permis d’enregistrer des ‘’résultats fors appréciables avec en appoint, en matière d’infrastructures, le renforcement du système de santé et l’amélioration du plateau technique des établissements de santé’’, a-t-elle souligné.
En effet, doté de ressources financières suffisantes, le Fonds mondial pourrait, selon Maguette Mbodji, aider à éliminer le paludisme en passe d’être un problème de santé publique dans la plupart des pays où elle représente une endémie, prévenir des millions de nouvelles infections du Sida, éliminer la transmission du virus mère- enfant et réduire significativement la prévalence de la tuberculose d’ici 2015
‘’Ensemble, nous attendons votre soutien, votre appui pour le plaidoyer, voire le lobbying pour amener les hautes autorités du pays à participer symboliquement, mais surtout à être les voix fortes pour convaincre les pays du Nord à continuer à financer ce mécanisme de solidarité’’, a dit Mme Mbodji à l’intension des sénateurs.
La présidente de la commission santé du Sénat, Ngoné Ndoye, ‘’convaincue de l’opportunité et de l’utilité de porter ce plaidoyer’’, a souligné que par les résultats engrangés par le Fonds mondial, ‘’l’engagement des 2 chambres du parlement est attendu pour instaurer et pérenniser les débats d’orientation budgétaire permettant la mobilisation de ressources nécessaires pour la santé’’.
‘’Le Fonds mondial est le type de mécanisme commun de solidarité et d’entraide dont la transparence, l’efficacité et la rigueur dans la gestion ne souffrent d’aucune ambiguïté’’, a-t-elle indiqué.
Pour la Présidente de la commission Santé, population, affaires sociales, solidarité nationale du Sénat, le Sénégal à l’instar de tous les pays en développement gagnerait à participer dans un tel mécanisme ; non seulement pour contribuer à la solidarité nationale, mais surtout pour ne pas risquer l’inéligibilité au Fonds mondial.
Créé en 2001, le Fonds mondial est devenu le principal agent de financement multilatéral de la santé mondiale à travers les donations des pays développés. Mais, suite à la crise économique dans les pays du Nord ces 2 dernières années, le Fonds mondial fait face à un risque de gap pour sa reconstitution à partir de 2015.
ADL/CTN
Le but de cette rencontre initiée par le Conseil africain des ONG d’action contre le Sida (AfriCASO), vise à sensibiliser les sénateurs sur les besoins de financement du Fonds mondial ‘’une des initiatives de santé les plus réussies et les plus innovantes à ce jour’’, selon le chargé des programmes Senior Africaso, Innocent Laison.
Toutefois, l’année 2010 reste ‘’une année charnière pour le Fonds mondial qui a besoin au moins de 20 milliards de dollars au cours des 3 prochaines années afin de poursuivre ses appuis au programmes nationaux en cours’’, a dit M. Laison.
La reconstitution du Fonds mondial devrait aussi permettre aux pays bénéficiaires de ces subventions de ‘’progresser plus rapidement vers la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement dans le secteur de la santé’’.
C’est pourquoi, a ajouté le représentant de l’organisation, l’idée ‘’d’approcher’’ les membres de la Commission santé a été retenue pour les ‘’convaincre de porter le plaidoyer en vue d’accélérer l’engagement de l’Etat à participer symboliquement à la reconstitution de ce capital, mais aussi à consacrer 15% du budget à la santé’’.
Selon Innocent Laison, ‘’c’est une campagne de plaidoyer pour exhorter le gouvernement sénégalais et les autres gouvernements à soutenir le Fonds mondial’’.
Pour le Secrétaire exécutif de l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (ANCS), Maguette Mbodji, la reconstitution du Fonds mondial est ‘’une urgence voire un défi majeur à relever pour que les acquis en matière de lutte contre ces pandémies puissent être préservés et améliorés’’.
Au-delà de la lutte contre ces maladies, le Fonds mondial a permis d’enregistrer des ‘’résultats fors appréciables avec en appoint, en matière d’infrastructures, le renforcement du système de santé et l’amélioration du plateau technique des établissements de santé’’, a-t-elle souligné.
En effet, doté de ressources financières suffisantes, le Fonds mondial pourrait, selon Maguette Mbodji, aider à éliminer le paludisme en passe d’être un problème de santé publique dans la plupart des pays où elle représente une endémie, prévenir des millions de nouvelles infections du Sida, éliminer la transmission du virus mère- enfant et réduire significativement la prévalence de la tuberculose d’ici 2015
‘’Ensemble, nous attendons votre soutien, votre appui pour le plaidoyer, voire le lobbying pour amener les hautes autorités du pays à participer symboliquement, mais surtout à être les voix fortes pour convaincre les pays du Nord à continuer à financer ce mécanisme de solidarité’’, a dit Mme Mbodji à l’intension des sénateurs.
La présidente de la commission santé du Sénat, Ngoné Ndoye, ‘’convaincue de l’opportunité et de l’utilité de porter ce plaidoyer’’, a souligné que par les résultats engrangés par le Fonds mondial, ‘’l’engagement des 2 chambres du parlement est attendu pour instaurer et pérenniser les débats d’orientation budgétaire permettant la mobilisation de ressources nécessaires pour la santé’’.
‘’Le Fonds mondial est le type de mécanisme commun de solidarité et d’entraide dont la transparence, l’efficacité et la rigueur dans la gestion ne souffrent d’aucune ambiguïté’’, a-t-elle indiqué.
Pour la Présidente de la commission Santé, population, affaires sociales, solidarité nationale du Sénat, le Sénégal à l’instar de tous les pays en développement gagnerait à participer dans un tel mécanisme ; non seulement pour contribuer à la solidarité nationale, mais surtout pour ne pas risquer l’inéligibilité au Fonds mondial.
Créé en 2001, le Fonds mondial est devenu le principal agent de financement multilatéral de la santé mondiale à travers les donations des pays développés. Mais, suite à la crise économique dans les pays du Nord ces 2 dernières années, le Fonds mondial fait face à un risque de gap pour sa reconstitution à partir de 2015.
ADL/CTN